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Dans la jungle, terrible jungle... [PV: Misato Okazaki & Elleynah Den Adel.]

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Lun 18 Juil 2011 - 1:28
Elleynah marchait. Depuis combien de temps? Elle n'aurait su le dire. Pour aller où? Elle n'en avait pas la moindre idée. Ses jambes se soulevaient, et elle avançait. Toujours plus vite. Toujours plus loin. L'air qui avait été doux un peu plus tôt dans la soirée se rafraîchissait désormais, au point de faire trembler la jeune fille. Elle commença à se frictionner les bras dans l'espoir de se réchauffer. Un loup hurla au loin, et elle accéléra le pas. Habituellement, elle adorait les ballades nocturnes. Mais cette nuit là, quelque chose la dérangeait... Le silence, peut être? Non, Elleynah aimait le silence, au moins autant que la musique qu'elle faisait. Elle inspira profondément, et s'arrêta. Elle décida de regarder le ciel pour se détendre un peu. Ses yeux se promenaient sur la voûte céleste, s'attardant parfois sur une étoile plus brillante, ou sur une constellation connue. Elle soupira et ferma brusquement les yeux.
Elle se souvenait d'une nuit de printemps... Pas un nuage n'avait osé rompre la perfection céleste. Elleynah était petite, si petite... Deux ans, tout au plus. C'était une des rares fois où son père avait pris l'initiative de lui faire partager sa passion pour l'astronomie. Ils étaient donc... Allongés... Oui, allongés dans l'herbe, guettant jusqu'à la plus petite des étoiles. Elleynah en pointait une, et son père lui donnait son nom, ainsi que celui de la constellation à laquelle elle appartenait. La petite fille avait adoré ce moment. Ce moment où elle avait vu, pour la première et dernière fois, son père jouer pleinement son rôle.
Une larme roula sur la joue pâle de la jeune fille, et elle l'essuya rageusement. Elle aurait tellement aimé que son père montre tout le temps cette facette-ci de son âme... Mais le passé était le passé. Elle abandonna ses souvenirs derrière elle, et continua à avancer. Aller de l'avant. Et ne pas regarder en arrière.
La fraîcheur avait semblé s'estomper légèrement. Elleynah avait même légèrement chaud. Mais le détail qui l'avait gênée au départ lui échappait toujours. Elle regarda autour d'elle. Ces arbres... Ils avaient l'air... Différents. Mais rien n'était jamais pareil, la nuit. Une odeur de pourriture s'élevait dans l'air, lui rappelant de mauvais souvenirs. Brusquement, elle leva les yeux vers le ciel. C'était... La pleine lune. Elle vacilla un instant, se rappelant de l'enfer qu'elle avait vécu dans la jungle, la première fois qu'elle y était allée... Il y avait tout juste un mois! Elle commençait à se dire qu'elle n'avait vraiment pas de chance. Regardant derrière elle, elle remarqua qu'elle ne pouvait pas faire demi-tour. Elle se résigna donc à continuer à avancer. Les cris d'animaux sauvages s'élevaient de part et d'autre de la jeune fille, la mettant de plus en plus mal à l'aise. Elle se souvenait déjà des mauvaises rencontres qu'elle avait pu faire... Inconsciemment, elle recula, et marcha sur une branche. Le craquement, sinistre, sembla retentir dans toute la jungle. Elle se retourna lentement, pour découvrir avec effroi, trois énormes tigres qui la guettaient. Alors que son cerveau, en alerte, lui hurlait de ne pas faire de gestes brusques, Elleynah s'élança à travers les arbres, sans pouvoir retenir ses cris de terreur. Elle sentait qu'elle était poursuivit par les tigres, et pour la première fois de sa vie, elle pouvait comprendre ce que l'expression "La peur donne des ailes" signifiait vraiment. Elle slalomait à travers les troncs d'arbres, toujours plus vite. Mais très vite, elle sentit la fatigue s'abattre sur elle. Elle regarda derrière elle, sans s'arrêter, espérant que les tigres aient abandonné la chasse.
Trop apeurée, elle ne vit pas la jeune femme aux cheveux et aux yeux roses qui avançait d'un pas hésitant à travers les troncs noueux. Elle la percuta de plein fouet, et elles s'envolèrent toutes deux en arrière. Elleynah ouvrit de grands yeux, se releva d'un bond et courut vers la jeune femme.

- Oh! Je suis désolée. Pardonnez-moi! Je ne vous avez pas vu! Dit-elle, affolée.

Elle lui tendit sa main gauche pour l'aider à se relever, tout en s'excusant encore. Elle saignait légèrement de la tête, mais ne s'en préoccupait pas.

- Je... Vous avez mal quelque part?
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Elleynah Den Adel
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Elleynah Den Adel
Mar 2 Aoû 2011 - 11:28
* Alerte rouge, alerte rouge. Rendez vous immédiatement dans la jungle. *

Le téléphone rouge à la station de sécurité clignotait et une voix robotique répétait ce message en boucle. Misato, la maire de la ville était en train de faire une inspection, ou plutôt un petit tour pour salut ses amies les agentes de sécurité. Toute suite, à la vue de salle changeant de couleur entre le blanc et le rouge, elle paniqua légèrement. Elle était quelqu'un d'attentive, d'aimable, de responsable mais le courage ne faisait pas vraiment partie des adjectifs qui pouvaient la qualifier.

- Mee? Que se passe-t-il?

Dit-elle a l'une des agentes qui se trouvait là sur le moment. Celle-ci ne tarda pas à lui répondre, mais dans un courant d'aire puisqu'elle sauta par la fenêtre quelques secondes plus tard. Apparemment la pleine lune et une odeur un peu spéciale entourant le village, aurait fait réagir les animaux sauvages, les rendant plus agressifs. A la simple entente du mot " agressifs ", Misa frissonna en faisant une grimace et se tirant les pans de son longs pull. Cette nuit là il ne faisait pas très froid, du moins pas pour elle qui était habituée aux temps glaciaux de Norvège. C'est pourquoi elle avait endossé un petit short en jeans tenu par une ceinture brune de cuir et un long top blanc.

- Madame la maire, nous aurons sûrement besoin de vous. Votre infirmière nous a contacter.

Kira? La Norvégienne ne comprenait pas mais elle se vit emportée à travers un flot d'agentes de sécurité, ou du moins le peu de membres qui formaient le cercle, hors de la station et directement vers la jungle. Ou plutôt, dans la jungle. Arrivées là, elle avait été légèrement abandonnée. Ou peut être n'avait elle été pas assez vite pour suivre les agentes expérimentées. Oui, c'est sûrement la raison, vu son pauvre petit corps tout frêle. Quoi qu'il en soit, durant sa course, elle avait reçu une sorte de carabine et elle avait bien retenu ce que les filles lui avaient dit " C'est pour endormir l'animal. Tu appuies sur la gâchette, la flèche sort. N'oublie pas de viser. "

Misato regarda autour d'elle paniquée, à droite, à gauche, en bas, en haut, à droite...Elle tenait son fusil dans les mains en tremblant. Il y avait de drôle de bruit, et le hurlement d'un loup se fit entendre. Ah, comme elle détestait ça. Elle commença à avancer dans la direction contraire de ce bruit, prête à affronter des ours, des crocodiles peut être, mais pas des loups.

Tout d'un coup, elle se calma. Peut être les étoiles, ou les criquets. Ou peut être le vent qui frolait son visage et faisait battre ses cheveux. Elle se dit qu'avec amour on aurait tout pu résoudre, et elle rangea son fusil, qu'elle crocha sur sa ceinture, dans son dos. Elle aperçu alors un petit bébé rhinocéros qui semblait perdu, et prise d'un courage, elle décida de s'avancer pour l'aider à retrouver sa trace. Elle marchait hésitante entre les troncs d'arbre et fixait si bien sa cible, qu'elle ne vit pas une autre demoiselle arrivé et la prendre de plein fouet. Toutes deux volèrent quelques mètres derrière et allèrent s'écraser, Misato en dessous, sur une sorte de tas de feuille de palmier.

La jeune fille était noiraude, avec des yeux gris perçants. Sa frange les accentuait encore plus et lui donnait un visage doux. Son attaquante lui tendit la main pour l'aider à la relever. Misa allait bien, mais sa vision du se reprendre un petit moment. C'est pourquoi elle fixa sa main en se tenant la tête pour que ses yeux reprennent à voir convenablement. Au moment où elle allait accepter sa main avec un sourire, elle les vus. Ces trois énormes tigre derrière la demoiselle. Ils s'étaient arrêter mais leurs dents sorties et leur regard de tueurs montrait bien qu'ils n'allaient pas faire demi tour, ou s'arrêter à contempler les nénuphars. En effet, ils se mirent à courir vers elles. Instinctivement Misato attrapa la main de la demoiselle qui lui tomba dessus à plat ventre mais qui évita de justesse l'attaque dans le dos du premier tigre. Misato couchée et encombrée par le poids bien que léger de son interlocutrice, resta au sol mais sorti sa carabine et en moins de deux, tira sur ce premier. Le deuxième tigre sembla tout à coup beaucoup plus violent. Et celui-ci n'allait pas les manquer.

La maire s'agrippa à la demoiselle et ensemble elles roulèrent sur le côté. Elle se retrouva dessus, et d'une main elle tira sur le deuxième tigre qui lui aussi s'effondra au sol. Il en restait un troisième. Mais il n'était plus là. Misa regarda autour d'elle attentivement, prête à tirer encore si il le fallait. Elle écoutait tout les petits bruits mais n'entendis rien d'inhabituel. Enfin, qu'est-ce qui était inhabituel dans une jungle peuplée d'animaux semblant avoir été drogué.

Alors qu'elle se rendait compte que la main sur laquelle elle prenait appui au sol par dessus la demoiselle lui tenait les cheveux et lui empêchait de se relever, elle s'ôta en tendant à son tour sa main.

- Prenez ma main, il faut qu'on sorte d'ici au plus vite. Ou du moins vous. Je dois leur servir à quelque chose, bien que je ne sache pas vraiment quoi.

Elle fit un sourire mais revint très vite sérieuse, pour faire comprendre à la demoiselle qu'il fallait se dépêcher. Elle n'avait pas eu le temps de voir auparavant que celle-ci saignait légèrement de la tête. Elle se dit qu'à la sortie de la jungle elle allait s'occuper de ça.
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Misato Okazaki
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Mar 23 Aoû 2011 - 15:54
- Prenez ma main, il faut qu'on sorte d'ici au plus vite. Ou du moins vous. Je dois leur servir à quelque chose, bien que je ne sache pas vraiment quoi.

Elleynah était immobile, incapable de bouger. Son coeur battait la chamade, et elle tremblait, tournant et retournant les derniers évènements dans sa tête pour essayer de comprendre. Mais tout c'était passé bien trop vite, et elle regardait la main de la jeune femme, incapable de bouger. Le fusil qu'elle avait à l'épaule la terrifiait. Il n'était pas rare que son père retourne un engin de la sorte contre elle... Mais la jeune femme n'avait pas l'air de vouloir s'en servir contre elle. Enfin, elle l'espérait du moins. Autre chose la troublait. Pourquoi la vouvoyait-elle? Elleynah, ça avait toujours été "tu". Pas "vous". Elle n'était qu'une seule personne. Pas deux, pas trois. Juste Elleynah. Elleynah le parasite. La plus grosse bêtise que ses parents n'aient jamais faite. Son père le lui répétait si souvent... Elle baissa les yeux. Elle n'était qu'un poids pour tout le monde. Ils en avaient encore la preuve ici. Si elle n'avait pas été là, la jeune femme devant elle n'aurait pas été dérangée. Elle soupira et essuya discrètement une larme qui perlait au coin de son oeil. Maintenant qu'elle était là, elle ne voulait plus penser à sa "famille". A ses gens pour qui elle n'avait jamais été rien de plus qu'une erreur de la nature.
Elleynah finit par accepter l'aide de la jeune femme, sans rien dire. Les questions se bousculaient dans son esprit. Elle ne pouvait détourner le regard de ses yeux, qui étaient d'une couleur peu courante. La jeune femme avait l'air d'être pressée, mais à peine Elleynah eut posé le pied par terre qu'elle retomba lourdement au sol, lâchant la main de la jeune femme pour éviter de l'entraîner avec elle dans sa chute. Elle grimaça en regardant sa cheville qui avait enflé, mais se releva presque aussitôt, essayant de garder l'équilibre sur sa jambe valide. Elle commença à marcher comme pour prouver à la jeune femme qu'elle allait bien. Elle avait connu des douleurs bien pire au cours de son enfance. Elleynah frissonna et se tourna vers la jeune femme qu'elle avait accidentellement percutée, tout en s'appuyant contre un arbre assez imposant pour ne pas retomber.

- Je suis désolée, je ne vais pas pouvoir marcher vite...

Puis elle baissa la tête, presque honteuse de toujours être un poids pour les autres. Elle s'en voulait de ne réussir qu'à gêner tout ceux qui l'entourait. Peut être avait-elle été plus à sa place dans la cave où son père la séquestrait, petite... Au moins, elle n'aurait gêné personne.
Il faisait nuit noire, à présent, et elle n'était qu'à moitié rassurée par les cris perçants de quelques animaux qui lui étaient inconnus. L'odeur de pourriture, accentuée par la chaleur casi-étouffante, rendait l'air de plus en plus irrespirable. Encore une fois, Elleynah se demanda si cet endroit correspondait à la définition du mot "enfer". Un enfer vert. Non, pour elle, l'enfer c'était juste son ancienne vie. Et elle préférait infiniment être ici, perdue, que noyée dans le lac, par exemple. Oh, des exemples, il y en avait tellement... Certains plus horribles que d'autres.
Elle ne se souvenait malheureusement que trop bien du noël de ses cinq ans. Dehors, il neigeait et la température avoisinait les zéro degrés. Lors d'une de ses crises de colère, son père, après l'avoir frappée, était allé l'attacher dehors, dans le froid, simplement vêtue d'une robe, trop petite pour elle. La brûlure du froid, sentir ses membres s'engourdir peu à peu... Et tomber. Elle ne savait toujours pas comment elle pouvait encore être en vie. Ce qu'elle savait, c'est qu'elle n'était pas passée loin de la mort. Encore une fois. Depuis ce jour, elle haïssait noël. Ce jour qui au lieu d'avoir été un moment de joie, avait simplement été un autre moment de torture pour elle.
Revenant à la réalité, elle se rendit compte que la jeune femme s'était approchée d'elle et la regardait. La jeune femme avait l'air réellement pressée, aussi, elle se força à avancer le plus vite possible. Elle se rendit bien vite compte qu'avec l'agitation, elle en avait oublié de se présenter. Elle sourit à la jeune femme.

- Au fait! Je m'appelle Elleynah. Et toi?

Elle scrutait le visage de la jeune femme, attendant impatiemment sa réponse. Elle avait quelque chose d'intriguant. Et ses yeux la fascinaient. Comment pouvait-on avoir des yeux de cette couleur-ci..?
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Elleynah Den Adel
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Elleynah Den Adel
Jeu 25 Aoû 2011 - 20:28
Comment vivre quand plus rien ne vous retiens ? Comment vivre quand on as perdu son cœur ? Simplement...on s'éprend des souvenirs et le rêve deviens une réalité et la réalité de la vie rien moins qu'un cauchemar sans fin. Alors je m'accroche à tes souvenirs, qui englobe tout mon rêve, toi...et moi....peu importe l'endroit ou on se trouve, je me sent apaisé, bien, ni colère, ni souffrance m'envahit. Je suis simplement heureuse d'être la. Tu n'es pas loin, juste devant moi, je tends la main pour attraper la tienne.

* Claire...*

Tu semble murmurer mon nom, à cet instant je me réveille toujours...sans pouvoir te toucher ni te parler, je me réveille et tout me rattrape. J'ai envie de ne jamais me réveiller, dormir éternellement pour enfin pouvoir te toucher de nouveau, te parler de tout et de rien...mais dieu à bien choisit sa punition. Je me réveille toujours avant, en emportant ton image dans mon cœur...Alizée.

'' Claire...Claire....Claire !! ''

Non, ce n'était un rêve, la voix qui semblait de plus en plus forte à mesure que la jeune gardienne immergeait par la voix qui semblait empressée. Ses yeux vermeille tombèrent alors sur la tête d'un petit tigre qui semblait très agité, donnant des coups de pattes à sa tête pour la réveiller. Un léger grognement sortit de la gueule massive de Claire et étira sa masse féline pour se relever.

'' Pourquoi semble tu si agité ? ''

Mais déjà, Claire sentie que la jungle était en ébullition, toute les cellules de son corps ressentait le danger présent, plusieurs humaines se trouvaient dans son domaine. Les bruits environnants lui indiquait qu'elles n'étaient sûrement pas la pour une balade groupée.

'' J'ai peur, maman est partie en sentant des humaines sur notre territoire...elle n'est toujours pas revenu...''

La colère enfla de plus belle dans le cœur de la gardienne, ainsi on entrait dans son domaine sans l'avoir consulté ? Sans lui en demander l'autorisation ? Pour elle, c'était agression pure et simple. Un grognement mauvais venant du fond de sa gorge s'échappa de sa gueule, elle devait trouver l'origine de tout ce chamboulement.

'' Reste la ''

Sitôt dit, Claire s'élança à travers les immenses arbres, sautant de tronc en tronc, courant sur d'immense racines et branches, filant comme le vent. Il ne lui fallu pas longtemps du haut d'un arbre pour voir les premières humaines, fusils en main qui semblait s'évertuer à chercher quelque chose. Claire sentie tout son poil s'hérisser, se contrôlant pour ne pas descendre et laisser son mécontentement éclater. Quand une maladie vous ronge, il ne faut pas s'attaquer aux symptômes mais à l'origine de la maladie, Claire devait s'y tenir et tendit l'oreille pour savoir l'origine de tout ceci. En quelques phrases échangées qu'elle capta, elle su qu'une humaine c'était perdu ici, déclenchant tout ce remue ménage. Il fallait donc la retrouver, humant l'air tout en courant, elle sentie une odeur de sang...humain, elle aimait de moins en moins la tournure que prenait la situation. Au sol, deux tigres étaient couchés sur le flanc, sautant à terre elle renifla les deux félins et trouva une fléchette fiché dans leur corps. Un gémissement sortit de sa gueule, de ses dents elle enleva les deux fléchettes et lécha l'endroit de la piqure, cela en était trop pour Claire, sa colère était à son maximum.

Un rugissement sonore retentit dans l'atmosphère chaude de la jungle, certains oiseaux s'envolèrent de frayeur ou de surprise face à sa rage. Tout les habitants de la jungle ou les visiteuses pouvaient entendre son rugissement, une obsession en tête à présent arrêter cette comédie. Reprenant sa course, elle suivait la trace olfactive de deux personnes présent sur les lieux, l'odeur de sang se faisait plus présente encore. Pour ne pas être repérée, elle sauta en hauteur, sa taille massive et son pelage n'aidait en rien à se camoufler dans les fourrés. C'est là qu'elle vit deux jeunes filles, l'une aux cheveux noire de jais, l'autre aux cheveux rose tenant...un fusil, nulle doute le même qui avait servit à anesthésier les félins. L'odeur de sang venait du front de la jeune fille aux cheveux sombre, rien de très grave à première vu, pour celle aux cheveux roses elle semblait différente des femmes munie d'un fusil. Son odeur aussi, elle se sentait étrangement lier à la jeune femme, comme si l'étrangère et elle avait un point commun. Claire cependant n'était d'humeur à y réfléchir, sa colère était bien trop présente dans chaque fibre de son corps. Il était tant d'en finir ! La gardienne rugit alors pour s'annoncer et sauta à terre face aux deux jeunes femmes mais dans son saut elle se retransforma sous sa forme humaine, tout habillée de blanc et d'un sari. Un grognement mécontent s'extirpa de sa gorge, pour éviter toute menace, elle donna un coup au fusil que tenait la jeune femme. Le coup le lui arrachant des mains, l'objet alla se fracasser contre un arbre, hors d'usage. Son regard accusateur et perçant fixa tour à tour les jeunes femmes, les sourcils froncés, elle se décida à prendre la parole.

'' Comment osé vous venir ici !? Que signifie tout ce chamboulement dans mon domaine ? Vous ne manquez pas de culot pour vous croire tout permis ! ''

Chaque mot vibrait de colère, elle voulait des explications claire et simple, certes peu être que la raison de cette expédition brutale avait un fondement noble, mais qu'on ne la consulte pas avant était un signe d'irrespect flagrant et d'une violation.

'' Vous avez une minute pour vous expliquez ! ''
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Claire Read
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Dim 27 Nov 2011 - 20:27
    Misato attendait la réaction de la jeune fille au sol. Celle-ci ne fut pas très longue, puisque quelques secondes plus tard, elle était sur pied. Bon, sur pied c'était un très gros mots, puisque ceux-ci ne semblaient pas réussir à retenir son poids. Visiblement elle s'était faite mal, et elle n'allait pas réussir à marcher aussi vite que la maire l'espérait. A peine s'était-elle levée, qu'elle avait bousculé malencontreusement la jeune Okazaki, et alla se fracassé légèrement contre le tronc d'un arbre. Ses soupçons étaient fondés, les paroles de la jeune fille aux cheveux noirs révélèrent ce que Misa craignait.

    - Je suis désolée, je ne vais pas pouvoir marcher vite...

    La jeune mère à cet instant entendit au loin dans la jungle, une sorte de grognement, de rugissement un peu trop humain. Elle cligna des paupières deux fois, mais leva sa tête assez vite pour scruter les arbres en dessus d'elles. Elles ne pouvaient pas rester ici, c'était trop dangereux. Quelque chose ou quelqu'un semblait être à leur recherche. Et ce quelqu'un était plutôt enragé. Misato était une femme courageuse qui savait se faire entendre, mais son corps ne tiendrait sûrement pas une deuxième attaque. Elle n'avait jamais été entraînée au combat et n'avait de toute façon jamais souhaiter l'être. Pour elle, la paix, l'amitié et l'entraide étaient le plus important. Et si conflits il devait y avoir, la parole devait être utilisée dans les règles de l'honneur.

    Elle s'approcha du tronc où était adossée la jeune fille qui s'était présentée sous le nom d'Elleynah, et posa sa main avec décision derrière elle. Elle se plia alors sur ses genoux pour arriver à la hauteur de la cheville de la demoiselle. Elle la toucha légèrement, la tourna doucement de droite à gauche, et au vue des petits cris qu'émettait Elley, c'était évident que sa cheville était foulée, voir cassée. Sans hésiter une minute elle se mit de dos à son interlocutrice, resta agenouillé et tapa ses épaules en lui disant :

    - Monte. Il faut qu'on se dépêche.

    Elle n'avait pas échanger les présentations parce qu'elle ne pensait pas que c'était le bon moment pour le faire. Alors qu'elle attendait que la demoiselle se décide, elle entendit du bruit dans le feuillage de l'arbre, et avant même qu'elle eu le temps de se relever, une femme blanche aux marques rouge sur le visage se tenait devant elles. Pour ne pas l'effrayer, Misato se releva très doucement, une main en avant comme pour dire à la demoiselle de se calmer. Leurs deux paires d'yeux rouges se transperçaient et se mélangeaient, comme si au fond ils ne faisaient qu'un. Ce sentiment de compréhension mutuelle fit chavirer Misato qui en moins de deux se retrouva sans arme. La femme en face d'elle venait d'envoyer fracasser son fusil contre un arbre non loin derrière.

    - Comment osé vous venir ici !? Que signifie tout ce chamboulement dans mon domaine ? Vous ne manquez pas de culot pour vous croire tout permis !

    Dès que la maire entendit la voix de la demoiselle, elle compris. Le son qui sortait de la bouche des gardiennes était légèrement différent du son des humains. Mais cela n'était perceptible que par la créatrice de ce village, Misato elle-même. Elle n'avait pas eu l'occasion de toutes les rencontrer, mais elle savait que nombreux lieu étaient protégés par des jeunes filles à dons spéciaux qui étaient totalement dévouées à leurs endroits respectifs. La jeune fille derrière elle semblait totalement paralysé. En même temps, il y avait de quoi. Leur adversaire était visiblement bien plus forte qu'elle, et rien que son allure sauvage aurait pu faire peur à n'importe qui. La maire ne savait pas si cette gardienne blanche l'avait reconnue. Elle ne savait pas non plus si sa voix aurait également eu l'effet souvenir sur elle, mais elle devait tenter. De toute façon, cette jeune sauvage ne leur avait laisser qu'une minute pour s'expliquer. Après quoi, soit Misato qu'Elley auraient sûrement servi de doudou à ses tigres.

    - Savez vous ce qu'il se passe ici ? Dit Misato avec une voix forte, claire et décidée. La plupart des animaux sont devenus fous. Vous, gardienne de ce lieu, ne sentez vous pas cette odeur spéciale, nauséabonde qui perturbe les mentalités des êtres sauvages ?

    Elle se recula vers la jeune Elleynah, pour la protéger si les choses tournaient mal. Elle s'était adressée à son adversaire comme étant son égal. Mais à présent, fallait-il encore savoir si cette gardienne allait apprécier cette façon de faire, ou si elle allait se sentir toucher dans son orgueil. Misato était toujours restée polie et professionnelle. Alors qu'elle reculait avec sa main gauche vers l'arrière, elle sentit la blessée trembler, ou bouger, mais ce n'était pas bon signe. Allait-elle également tenter de raisonner la fille énervée devant elle ? Allait-elle s'enfuir sous la peur ? Allait-elle tomber dans les pommes sous la douleur? Misato ne savait pas si détourner son regard du regard perçant de leur adversaire, ou si jetter un coup d'oeil à sa protégée. La situation était bien trop tendue...
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Misato Okazaki
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Misato Okazaki
Mar 29 Nov 2011 - 21:29
- Monte. Il faut qu'on se dépêche.

Elleynah tendit les bras pour prendre appuie sur les épaules de la jeune femme, et soudain elle écarquilla les yeux, en posant ses mains sur les poches de sa robe. Sa flûte! Elle avait dû la perdre quand elle était tombée. Elle se mit à trembler légèrement, et regarda tout autour d'elle. La jeune femme qu'elle avait percuté ne semblait guère avoir remarqué la jeune fille, qui scrutait le sol, dans l'espoir de voir sa flûte... C'était difficile de repérer un objet si fin, perdu dans une nature si luxuriante. Il fallait à tout prix qu'elle la retrouve... Sa flûte... Elle se souvenait parfaitement de comment elle l'avait eu, quelques années avant...

C'était une belle journée, quoique fraîche. Elleynah était au bord du lac, comme à son habitude, et elle regardait les fleurs tomber au rythme du souffle léger du vent, en rêvant. Elleynah adorait rêver. C'est ce qu'Elle passait le plus clair de son temps à faire, quand son oncle n'était pas dans la salle de musique, en train de jouer du piano, ou de la flûte. La jeune fille avait fini par soupçonner qu'il joue pour elle. Lorsqu'il s'absentait, elle allait s'asseoir devant le piano, sans oser le toucher, ou encore prenait sa flûte entre ses doigts fins, sans oser souffler dedans. Ce jour là, son oncle l'avait surprise en train de manipuler la flûte avec précaution. Lorsqu'elle l'avait vu s'avancer vers elle, elle avait pris peur, et s'était enfuie jusqu'au lac. Réaction totalement stupide, puisque son oncle savait parfaitement où la trouver pour lui mettre la correction qu'elle méritait. Alors, quand elle l'avait entendu approcher, elle avait à peine frémit. Après tout, qu'est-ce qui lui avait prit de toucher aux instruments de son oncle? Elle n'était même pas musicienne... Elle méritait bien une correction. Mais au lieu de la frapper, son oncle s'était assis au près d'elle, et lui avait tendu une grande boite rectangulaire. Elle l'avait regardé, incrédule, et il lui avait posé la boite dans les mains. Surprise, Elleynah l'avait ouverte, d'une main tremblante, pour découvrir une flûte, belle si belle... Encore plus belle que celle de son oncle. Des larmes sur ses joues pâles, et sa vision qui se trouble. Ses mains qui tremblent, et ce geste enfantin qu'elle avait eu, de serrer sa flûte contre elle. SA flûte. Elle possédait quelque chose. Un objet. Et le plus beau qu'il soit. Jamais elle ne pourrait oublier ce moment, où elle avait reçu son premier cadeau.

Ses yeux courraient de part et d'autre, cherchant la moindre trace de sa flûte. Les larmes lui montaient aux yeux, elle n'avait qu'une envie, s'était de s'écrouler à genoux, et pleurer. Mais elle ne pouvait pas se le permettre, pas maintenant. Rien que pour assurer le peu de fierté qu'elle avait. Elle allait la retrouver... Il n'y avait pas d'autres initiatives possibles. Elleynah savait que la flûte était dans les parages. Elle l'avait tellement serrer contre son coeur, elle avait tellement donné lorsqu'elle jouait, que la flûte était devenue un prolongement de son âme. Il lui semblait qu'elle pourrait sans mal la reconnaître parmi des millions et des millions d'autres. Les yeux fermés. Alors, elle ferma les yeux, doucement, et respira calmement.

- Comment osé vous venir ici !? Que signifie tout ce chamboulement dans mon domaine ? Vous ne manquez pas de culot pour vous croire tout permis !

Mais Elleynah n'écoutait plus. C'était comme lorsqu'elle jouait sa musique. Il pouvait bien y avoir la fin du monde, elle ne sentirait même pas la mort l'effleurer. Comme un sentiment d'infini, une joie intense, une explosion de saveurs, la musique lui était indispensable. Et la musique n'était plus grand chose lorsqu'elle n'était plus en possession de ses instruments. La perte de sa flûte lui donnait l'impression qu'elle était nue. Entièrement nue, honteuse, devant un public hilare, qui la regardait de haut, en lui jetant des pierres, en l'insultant, en la traitant de tout les noms. Ce même public qui l'avait acclamé un peu plus tôt, alors qu'elle jouait au bord du lac. Et sa flûte semblait l'appeler, comme si ce n'était qu'une petite enfant, perdue, qui hurlait pour que sa mère vienne la chercher, la protéger, la rassurer.

- Savez vous ce qu'il se passe ici ? La plupart des animaux sont devenus fous. Vous, gardienne de ce lieu, ne sentez vous pas cette odeur spéciale, nauséabonde qui perturbe les mentalités des êtres sauvages ?

Elleynah n'entendait pas. Elle était absente. Elle sentie à peine la chaleur du corps de la jeune femme qui s'était rapprochée d'elle. Elle fit un pas en arrière, et buta contre quelque chose. Alors elle se retourna, et vit sa flûte. Elle poussa alors une exclamation de joie et se pencha pour la ramasser, toujours inconsciente de ce qu'il se passait autour d'elle. Ce n'est qu'une fois qu'elle l'eut en main qu'elle se rendit compte d'à quel point la situation était tendue. Une jeune femme étrange la toisait de son regard flambant. Elleynah sentit immédiatement la colère qui émanait d'elle. Elle pencha légèrement la tête sur le côté, jusqu'à plonger son regard dans le sien, si beau. Elle sentait le poids des yeux de l'autre femme, peser sur elle. La tension dans l'air était palpable. Les animaux semblaient déchaînés. Les oiseaux piaillaient, comme si ils avaient peur, et partout, des hurlements stridents et des rugissements emplis de rage se faisaient entendre. Alors, sans réfléchir, Elleynah porta la flûte à ses lèvres, et commença à jouer. Sa musique avait toujours eu pour don de calmer les tensions, et de détendre l'atmosphère, en plus de faire passer ses propres émotions et états d'esprits, pour lesquelles les animaux étaient particulièrement réceptifs. Elle ne joua pas très longtemps. La mélopée qui s'élevait de sa flûte était douce, belle et envoûtante. Peu à peu, la forêt s'apaisait, la colère s'évanouissait. Il ne restait plus que les sentiments les plus positifs qu'il soit. Alors, elle baissa sa flûte, et la serra dans sa main. Les yeux baissés, elle attendait. Il n'y avait plus un bruit dans la jungle, comme si tous s'étaient tus pour l'écouter. Elleynah se mit à trembler légèrement, et s'écroula sur le sol humide. Ses lèvres tremblaient, et elle semblait perturbée. Peu à peu, les oiseaux recommencèrent à piailler, mais il n'y avait plus aucune peur dans leur chant. Alors, Elleynah, serrant sa flûte contre son coeur, releva la tête, regardant d'abord la jeune femme aux cheveux roses, puis celle aux cheveux blancs. Elle ouvrit la bouche, comme si elle voulait parler, mais seul un gémissement étouffé en sorti. Elle se leva, tituba, avant de retomber en gémissant. Son regard avait pris une teinte légèrement différente, comme si elle n'était pas sortie de sa "transe musicale". Elle tendit son bras vers la jeune femme aux cheveux roses, puis celle au cheveux blancs.

- Misato... Et Claire. Murmura-t-elle, de façon à peine audible.

Et loin, bien plus loin, à des centaines de kilomètres de là, un homme enterrait la dernière photo de sa nièce, fée de la musique, qu'il croyait morte sous ses mains.
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Elleynah Den Adel
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Elleynah Den Adel
Dim 4 Déc 2011 - 23:56
Sa colère était à son paroxysme, si bien que toute remarque qui lui déplairait pourrait briser le peu de patience que Claire avait encore. Les gestes de la jeune femme aux yeux rubis pour lui demander de se calmer n'avait eu aucun effet, son cœur était emplie d'une rage trop brûlante pour cela. La deuxième jeune fille semblait ailleurs, comme si la situation qu'elle avait provoquée par sa seule présence dans son domaine, ne la concernait plus du tout. La gardienne émis un grognement très irritée, heureusement la voix de celle qu'elle avait désarmée un peu plus tôt ce fit entendre. Le timbre de sa voix lui fut de suite familière, une impression de la connaître alors qu'elle était certaine, en toute son existence sur cette terre, qu'elle ne l'avait jamais croisée. Les mots prononcés la détourna de son étonnement, car on l'accusait littéralement de négligence envers ce lieu qui était sa vie. Une seule idée venu à l'esprit de Claire, tordre le cou à cette prétentieuse ! Pour qui ce prenait elle pour osé lui faire ce genre de remarque ? C'était uniquement sa faute si elles c'étaient toute les deux dans cette galère. En parlant du fauteur de trouble, ses yeux dévièrent pour la regarder, quel étrange comportement que le sien, tout semblait n'avoir aucune importance aux yeux de la belle. Avait elle reçu un coup trop fort sur la tête pour ignorer superbement dans quel position elle c'était mise en rentrant dans la jungle ? Il fallait le croire. Ses yeux vermeille ne la quitta pas quand elle se baisa pour prendre un objet qu'elle reconnu pour être une flûte, un instrument de musique ? Voilà donc l'objet de son absence.

Claire savait ô combien un objet pouvait être chargé de souvenirs, si chère au cœur, un morceau d'âme transvasé dans une matière physique. L'ancienne bonne sœur savait être compréhensive, avant elle l'était beaucoup, pas cette fois, son regard bouillant fixait l'impertinente. Toute la jungle était en ébullition, la cause ? Ses sentiments exacerbés, elle était le cœur de ce lieu, ses humeurs influençaient fatalement la jungle. En temps normal, cela était sans gravité et se maitrisait pour être en paix avec elle même. Cependant il lui arrivait de faire des crises, des cauchemars de son passé qui faisait resurgir les pires blessures de son être et mettait son domaine dans l'état qu'il était actuellement. C'était un poison, elle en était consciente, il était lent mais vicieux, circulant dans chaque êtres vivant, apaiser l'endroit était la croix et la bannière et prenait beaucoup de temps en général. Ne quittant pas la musicienne des yeux, elle allait dire sa façon de pensée, quand une mélodie s'éleva dans l'air, vibrante et clair. Chaque note était légère, fluide et pourtant poignante, petit à petit la jungle s'apaisait, elle même sentit sa colère glisser dans les ténèbres, disparaître tout simplement. Une musique qui aurait put passer juste agréable à entendre, presque anodine, jouer par un autre flûtiste mais venant de la part d'elle, c'était simplement...si vivant, magique. La dernière note s'évapora dans la brise qui c'était levée, comme pour remercier la jeune fille de ce cadeau, quand à Claire le trouble c'était emparé d'elle. Alors que l'atmosphère était encore empreint de la mélopée, la gardienne reprit pied car la jeune femme semblait fébrile de cette transe qui l'avait envahit. Un pas, puis un autre pour s'avancer vers les deux filles mais se figea en entendant son prénom, comment le savait elle ? Si peu était au courant. Mais plus encore sa surprise grandit en entendant l'identité de celle aux cheveux rose, Misato ? La Misato ? Celle qui avait créer ce village ? Maintenant, Claire savait pourquoi elle semblait la connaître.

'' Misato ? Alors voici donc la célèbre Maire de ce village. ''

Sa voix était devenu calme et posée, doucement elle s'avança et dégagea Misato du passage sans brusquement et s'avança encore vers la musicienne. La gardienne se mis à sa hauteur, ses yeux n'exprimait cette fois qu'une profonde reconnaissance, en calmant la jungle, elle avait mis un baume sur ses plaies.

'' Merci, j'ai une dette me semble t-il. ''

Délicatement, elle la prit dans ses bras, telle une princesse et ce releva, la portant contre elle et se retourna vers Misato.

'' Je vous trouve bien gonflé de me reprocher des choses, que vous même vous n'êtes pas capable d'appliquer. Vous avez de la chance que cette petite vous est sauvé la mise, à l'avenir tenez mieux vos villageoises. Vous savez que la jungle est dangereuse pour toute celle qui y vienne par imprudence. La prochaine fois, le dénouement ne sera peu être pas aussi heureux. ''

Les mises en garde étaient nombreuse, elle l'avait assez répétée, hélas certaines venaient sans savoir, d'autres plus aguerrit savait à quoi s'en tenir et s'en sortait souvent sans mal. Tout était question d'attitude et de chance aussi, l'ex nonne marcha alors direction la sortie, l'artiste avait besoin de soin, de chaleur et de repos.

'' Je vais vous conduire à la sortie, vous devez être sortie de mon domaine avant le lever du soleil. Au faite, musicienne comment t'appelle tu ? ''

Il était préférable qu'elles partent, après toute ses émotions tout le monde devait s'en remettre, autant ces visiteuses non désirée qu'elle même.

'' Une dernière chose Misato san, rappeler vos chiens de garde. Elles ont faient assez de dégât comme cela ''

Malgré le comportement de l'ancienne bonne sœur envers la maire, elle ne la dénigrait pas, encore moins la détestait, dans d'autre circonstance elle aurait été ravie de l'accueillir, et de converser avec elle. Avoir une personne avec qui on des points commun était toujours bénéfique, le moment et les circonstances étaient tout simplement très mal tombés.
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Lun 6 Fév 2012 - 17:27
    La maire n'avait vraisemblablement pas réussi à calmer la gardienne de la jungle. Qu'est-ce qui lui permettait de le dire? Peut être que ce fut l'excès de colère et de rage qui se lisait sur le visage de cette dernière. Ou ses points qui se serraient. Ou encore ses dents qui faillirent sortir de sa bouche. Ou tout simplement les pas qu'elle commençait à faire vers la maire. C'est pourquoi Misato commença à trembler. Elle ne pouvait pas s'attaquer à une gardienne. Déjà parce que celle-ci, étant humaine, n'était sûrement pas toucher par le gaz toxique qui s'échappaient dans la jungle, et qui rendait les bêtes comme droguées, agressives. Et puis, elle ne savais pas si elle aurait pu gagner, si elle aurait pu la toucher. Les gardiennes sont des êtres forts, puissant. Bien qu'ils aient été créés, d'une certaine façon, par Misato, cela ne lui donnait aucun droit sur elle et ne lui donnait pas non plus une force sur elles.

    - Attendez...

    Fit la jeune Okazaki, mais ses paroles ne se rendirent jamais à son interlocuteur, puisque la jeune fille qu'elle avait rencontré auparavant avait commencé à jouer de la flûte. Va savoir quand est-ce qu'elle avait trouvé cette flûte. Le fait est que sa mélodie semblait comme apaisante, céleste, dotée d'innombrable qualité dont le calme, la paix, la sérénité, l'amour. La jungle elle-même semblait le ressentir. Ses feuilles ne bougeait plus, les petits animaux qui courraient le long des branches des arbres autour d'elles avaient cessés de bouger, et les cris des bêtes assoiffées de sang s'étaient éteint. Elles restèrent toute trois silencieuses pendant quelques secondes, écoutant la paix de la jungle, puis Elleynah fut prise de spasme. Elle trembla, ses yeux partirent en arrière, et dans une voix presque inhumaine, elle prononça le nom de la maire et le nom de la gardienne avant de s’effondrer au sol.

    - Misato ? Alors voici donc la célèbre Maire de ce village.

    Claire semblait s'être calmée. Elle n'avait plus, dans son visage, cette envie de tuer. Elle s'était adoucie, du moins au niveau de son physique. Dans sa voix, Misato ressentait toujours de l'agitation, voir même de la rage à son égard, du dégoût peut être? Quelque chose qui toucha la maire. Jamais celle-ci n'avait voulu faire du mal à son village. Ni aux Etiopiennes, ni aux animaux de ce lieu sacré. Elle avait toujours essayé de faire de son possible pour tout maintenir. Son petit corps frêle était la preuve de ses nombreux entrainement mentaux avec son infirmière. Elle avait du se rendre à l'évidence, elle ne pouvait pas tout controler. Elle avait ainsi donner des sortes de pouvoir aux Agente de Sécurité, aux Elites et aux Gardiennes. Elle essayait de toujours supervisé tout, donner son avis le meilleur qui soit. Mais parfois elle ne pouvait pas être partout.

    La gardienne de la jungle s'était approchée d'Elleynah, l'avait soulevée en la remerciant et s'était dirigée vers la sortie. Elle avait sûrement raison, il fallait qu'on sorte à présent. Surtout pour la jeune flûtiste qui s'était évanouie et qui manquait clairement de force. Elle avait besoin de soin. Ce qui était sûr, c'est qu'Elley devait sortir. Et que quelqu'un devait l'accompagner. Claire semblait vouloir le faire, et donc Misato hésitait beaucoup. Elle devrait peut-être essayer de rejoindre ses agentes, de tâter la situation et de mettre à l’abri les animaux ayant été touché par le tranquillisant. Alors qu'elle allait annoncer qu'elle restait ici, Claire lui lança :

    - Une dernière chose Misato san, rappelez vos chiens de garde. Elles ont fait assez de dégâts comme cela.

    La maire se sentit vraiment le focus d'une critique. Elle tremblait et ne savait pas vraiment quoi dire. En même temps, elle voulait s'enerver et crier qu'elle ne pouvait pas être partout. Que cette Claire aussi aurait pu faire quelque chose en voyant ses petits bébés de la jungle s'agiter et devenir aggressif. Elle voulait lui dire qu'elle était humaine, faire de nombreux gestes violents et s'en aller en courant. Mais les larmes lui montaient aux yeux. Elle n'avait jamais rien voulu de tel. Elle n'était jamais sûre dans ses décisions. Elle voulait toujours le mieux pour tout le monde et n'arrivait pas à concevoir le mal, à concevoir que des gens faisaient du mal volontairement, ou que le mal puisse exister. C'est pourquoi elle baissa la tête et ne répondit rien. Elle ne bougea même pas. Elle serrait juste son fusil dans sa main. Cet objet dont elle avait été obligé de se servir pour sauver la jeune Elley.
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Misato Okazaki
~ Fondatrice à la Vanille ღ
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Misato Okazaki
Mar 20 Mar 2012 - 20:47
Paix. Lumière divine qui descend des cieux, plonge les mortels dans le calme. Rayon chaleureux qui réchauffe les âmes en peine. Peau douce d'une mère invisible, qui nous berce tendrement contre un coeur qui ne bat pas. Dors, dors petite enfant. Ne crains rien, tu es en sécurité. Protégée, loin du froid des abysses, loin du gouffre sans fin d'un néant que tu imagines sans issue. Et tu as raison ! Issue, issue. C'est sans espoir. Rester à jamais piéger dans la noirceur. Dans une prison de haine et de douleur, qu'aucune clé au monde n'est capable d'ouvrir. Loin d'une idylle dont tu rêves depuis toujours. Idylle qui existe ! Tu le sais. Oui, tu en as la certitude au fond de toi. Ton esprit s'apaise. Paix. Comme un oiseau qui chante au loin, sans peur, sans appréhension. Il ne se doute de rien ! Il chante, il partage son bonheur, sa bonne humeur avec ses confrères. Pour ensuite prendre son élan, et s'envoler au dessus des nuages ! Il plane, il plane. Une sensation grisante l'envahi. Il est libre. Il plane, il plane. Se jouant des courants d'air, il voudrait ne jamais avoir à se reposer sur Terre. Toujours voler. Sentir le vent qui caresse ses grandes ailes arc-en-ciel. Et se porter haut, si haut ! Pour arriver à toucher le soleil. C'est fou comme on tombe de haut, quand on se brûle les ailes. Comme un oiseau qui ne chante plus. Blessé par la vie, et par la chaleur, à priori si réconfortante du soleil. Pourquoi ton regard ne peut-il pas se détacher de cet oiseau blessé, sûrement trop naïf ? Parce qu'il te fait penser à toi. Petite fille fragile, tu n'avais pas l'ombre d'une chance. La vie t'a abattue, lentement, très lentement, pour te faire sentir la douleur. Puis, elle t'a fait voir la lumière du jour. Et tu as voulu toucher le ciel, attraper le soleil. Mais tu t'es brûlée les ailes petit ange. Tu es tombée, de haut, de très haut. La chute a été longue, et l'atterrissage douloureux. Tu as sombré, dans les profondeurs sous-marines. Est-ce pour ça que tu as peur de l'eau ? Petite fille fragile, n'est plus peur à présent. N'est plus peur, car tu es protégée.

Elleynah avait les yeux fermés. Elle sentit qu'on la soulevait avec douceur. Elle devina aussitôt qu'il s'agissait de la gardienne. A chacun de ses pas pourtant légers, elle se sentait ébranlée et un choc terrible traversait tout son corps fragile. Dans sa main gauche, elle serrait toujours la petite flûte de toutes ses forces, comme si sa vie en dépendait. Elle voyait des images terribles lui traverser l'esprit. Des souvenirs, des cauchemars. Etrangement, elle ne savait distinguer l'un de l'autre. Son coeur meurtri tambourinait dans sa poitrine bien formée, et son souffle se faisait difficile. Cauchemars, souvenirs. Souvenirs, cauchemars. Quelle était la différence ? Les cauchemars ne seraient jamais nés sans ses souvenirs. Tout comme cette brûlure qui la consumait peu à peu, et s'emparait de son âme. Tout ça n'aurait jamais dû exister. Tout comme les blessures sur son corps et son coeur. Personne n'avait le droit de faire ça. Et pourtant, elle savait qu'elle n'était malheureusement pas la seule ici à avoir subit de tels traitements. Bien au contraire ! Rares étaient les filles à avoir eu une enfance heureuse ! Elle n'en avait pour l'instant, rencontrée aucune. Mais elle s'obligeait à croire qu'il y en avait. Des filles qui avaient connu la signification du mot "Famille". Des filles qui croyaient toujours en l'amour. Des filles qui n'avaient pas trop souffert. Elle ignorait si elle se voilait la face, ou si c'était la réalité. Elle finirait bien par le savoir un jour. Au fil de ses rencontres. Au fil des jours passés ici. A mesure qu'elle se construirait. Oui... Elle ne pouvait même pas parler de reconstruction. Car elle ne s'était jamais fondée. Elle n'avait jamais eu d'enfance. Le peu qu'elle avait, c'était la musique. Sans ça, elle n'était rien. Personne. Personne...

Elle était dans un jardin. Il faisait beau, et chaud. Elle transpirait. Elle courrait, à en perdre haleine. Mais sa cheville lui faisait atrocement mal. En la regardant, elle vit du sang en jaillir. Mais elle ne devait pas s'arrêter. Elle avait si mal... Mais la douleur n'était rien, comparé à... Au-dessus d'elle, le ciel, d'abord bleu, se couvrait de gros nuages noirs qui cachaient la lumière du jour. Peu à peu, la chaleur suffocante était remplacée par une fraîcheur glaciale. La sensation de froid se faisait de plus en plus oppressante, et la glaçait jusqu'aux os. C'était comme si la mort, de sa majesté effrayante, pénétrait en elle, pour la prendre, et l'amener jusqu'au royaume des défunts. Elle n'avait même plus la force de courir. Autour d'elle, la glace couvrait l'herbe, les fleurs, les arbres, jusqu'à l'horizon. Elleynah ne cessait de regarder derrière elle. Elle avait peur de quelque chose. Mais quoi ? Il lui était impossible de le dire. Incapable de se mouvoir, elle tomba à terre. Son corps tout entier était secoué de spasme. La chose se rapprochait... Et elle ne pouvait rien faire. Une ombre menaçant sa vie... Elle cria.

Elle cria. En ouvrant les yeux, elle remarqua que la gardienne la regardait. Ellle devait sembler ridicule dans ses bras. Elle aperçut la jeune maire derrière, qui semblait abattue. Les deux jeunes femmes la regardait et elle ne savait où se mettre. C'est alors qu'elle perçut quelque chose d'étrange dans l'air. Elle ne sut dire quoi. Elle fut brusquement prise d'une envie de... D'un coup d'épaule, elle se fit tomber des bras de la gardienne. Elle tournait et retournait la tête cherchant sans doute quelque chose. Ses pupilles étaient incroyablement dilatées, comme si elle était... Elle tituba en arrière, et tomba assise, l'air hébété. Elle fixa la jeune femme aux cheveux roses avec curiosité, et s'approcha d'elle à quatre pattes, doucement, tout doucement. D'un coup, elle se détourna, et finit par sauter sur la jeune gardienne, la faisant basculer sur le sol. Penchant sa tête sur le côté, elle observa ses yeux avec une curiosité non dissimulée. D'une main, elle lui tâta la joue, le front, les épaules, et les mains. Et d'un coup, elle bondit en arrière. Alors elle s'approcha lentement de la femme aux cheveux roses, et tendit la main pour la toucher. Effrayée, elle recula vivement. Un son guttural s'éleva de sa gorge, et elle bondit à nouveau sur la gardienne. Cette fois elle se roula en boule contre elle, en cachant son visage avec ses mains, comme une petite bête sauvage effrayée. Ses yeux n'arrêtaient pas de courir de partout, comme si elle se sentait perdue. Au bout de quelques instants, elle se redressa, et retourna vers la maire. La tête penchée, elle l'observait silencieusement. Brusquement, elle pris une pierre pointue, s'entailla la main, et goutta son sang. Le son guttural se fit plus fort, plus insistant. Quand elle regarda à nouveau la jeune maire, il y avait quelque chose de bestial dans son regard. Quelque chose d'anormal. Comme si ce n'était plus la même Elleynah. Comme si quelque chose l'avait faite changer.
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Elleynah Den Adel
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