-29%
Le deal à ne pas rater :
Pack Smartphone Google Pixel 8a 5G 128 Go + Ecouteurs Google Pixel
469 € 659 €
Voir le deal
-37%
Le deal à ne pas rater :
Promo : radiateur électrique d’appoint 1200W à 76€ sur Amazon
76.99 € 121.34 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Entrée en scène [PV Elleynah] [Terminé]

 :: Hors Role Play :: Concerne Le Forum :: Archives :: Archives RP :: Terminés
Sam 11 Juin 2011 - 19:41
Entrée en scène [PV Elleynah] [Terminé] Savy_667
I need some sleep.

Asumu venait d'arriver, et elle avait passé la fin de sa soirée à explorer le nouveau village qui s'offrait à elle. Les heures défilaient sans qu'elle s'en rende compte, tant elle était émerveillée par les différents lieux qui l'entouraient. Finalement, la fatigue la gagna alors qu'elle n'avait pas terminé sa flânerie. Le ciel était noir, il faisait déjà nuit depuis un bon moment. Asumu commença à avoir froid avec son short et son t-shirt fin. Elle pensa d'abord à retourner sur ses pas pour aller chez son amie, comme prévu, mais elle changea d'avis : elle était perdue. C'était presque impossible de s'y retrouver dans un village inconnu, elle allait y passer la nuit, et peut-être pour rien. Elle devait donc trouver une autre solution. Ce ne fut pas très difficile : passer la nuit ici.
Le problème qui se posait à présent, c'était que la brune ne savait pas où elle pouvait trouver un endroit pour dormir. Elle ne se voyait pas sonner chez un inconnu et lui demander de l'héberger pour une nuit. Elle ne se voyait pas non plus chercher une église pour y demander l'asile politique. Asumu avait un peu d'argent sur elle, assez pour passer une nuit ou deux dans un hôtel, à condition que ce ne soit pas un de ces endroits de luxe très couteux. Elle continua à marcher sur quelques mètres, au cas où elle trouverait un plan du village ou quelque chose comme ça. Elle vit un couple passer près d'elle main dans la main. A cette heure-ci, les passants se faisaient de plus en plus rares. Elle s'approcha du couple, et à la lumière d'un lampadaire, elle remarqua qu'il s'agissait de deux jeunes filles. Elle leur sourit, et tout en s'inclinant poliment, leur demanda :

« Excusez-moi, est-ce qu'il y a une auberge ou un hôtel dans ce village ? »
- Oui bien sûr, il y a un hôtel sur la place centrale. Par contre c'est difficile de se repérer la nuit, voulez-vous que l'on vous y emmène ?
« Oh, je ne voudrais pas vous déranger à une heure si tardive ! »
- Il n'y a aucun problème, nous étions en train de nous promener, ça ne nous dérange pas de faire un détour par la place centrale.
« Vraiment ? Vous êtes sûres ? »
- Absolument ! Suivez-nous.

Les deux jeunes filles lui sourirent, puis prirent la tête de la marche. Asumu tenta de suivre leur démarche rapide, mais ce ne fut pas très simple avec sa lourde valise qu'elle traînait derrière elle. Le couple se murmurait des mots doux et l'adolescente fit semblant de ne pas les entendre pour ne pas les gêner. Une dizaine de minutes plus tard, les trois jeunes filles s'arrêtèrent devant un immense hôtel. La nouvelle villageoise remercia les deux amoureuses qui lui firent un signe de la main avant de s'éloigner. Elle se dit qu'elle avait eu beaucoup de chance de tomber sur des filles aussi gentilles qu'elles !
Asumu entra dans l'hôtel. Par chance, il n'y avait personne à la réception, en même temps il devait être environ 23h... Bien que ce ne fut pas très poli, elle demanda d'abord le prix de la nuit avant de demander une chambre, pour s'assurer qu'elle était capable de payer. Heureusement, elle avait assez pour quatre nuits dans l'hôtel. La réceptionniste lui attribua la chambre 49 et la prévint qu'elle avait deux colocataires. Asumu remercia, puis se dirigea vers l'ascenceur. Deux colocataires... Ca ne la dérangeait pas, au contraire, elle aimait faire de nouvelles rencontres.
4 étages plus tard, l'apprentie coiffeuse se retrouva devant sa porte. Elle n'eut pas besoin de sa clef pour entrer, la porte était déjà entre-ouverte. Elle l'ouvrit et se glissa dans la pénombre. La moquette du sol étouffa le bruit des roulettes de sa valise. Asumu n'osa pas allumer la lumière, de peur que quelqu'un soit endormi dans sa chambre. Elle referma rapidement la porte, afin que les lampes du couloir ne dérangent personne. Elle ne voulut pas prendre le risque de réveiller quelqu'un, c'est pourquoi elle se jeta sur le premier lit qu'elle trouva, même si elle eut un peu de mal dans le noir. Elle ne pensa pas qu'elle pourrait se jeter sur un lit déjà occupé et passer pour une violeuse...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Sam 11 Juin 2011 - 21:30
Solitude. C'était le premier mot qui venait à l'esprit d'Elleynah. Un océan de solitude, dans lequel elle voguait, sans savoir dans quelle direction elle devait aller. C'était pourtant elle qui avait fait comprendre à Mei un peu plus tôt dans la soirée qu'elle voulait dormir seule, cette nuit là. Elle ne voulait s'inventer aucune excuse. Si elle l'avait fait, c'était par pur égoïsme. Juste par besoin de se retrouver seule avec elle même. Mais sans Mei, elle n'avait même pas eu le courage de retourner au manoir. Et puis, elle savait pertinemment que sans Mei dans ses bras, elle ne fermerait pas l'oeil de la nuit. Elle avait encore le choix de retourner la voir dans sa chambre... Non. Elleynah avait tout de même un minimum de fierté. Elle attendrait le matin pour aller retrouver sa belle, comme il était convenu.
La nuit promettait d'être longue. Elle avait laissé la grande fenêtre ouverte afin de pouvoir observer les étoiles qui baignait le village d'une douce lueur rassurante. Elle avait toujours aimé regarder le ciel nocturne. Chaque étoile nous rapprochait un peu plus de l'infini univers. Chaque étoile nous rapprochait un peu plus de la liberté. Cette pensée la fit sourire. La liberté. C'était quelque chose de bien rare. Pourtant, beaucoup de personnes croyaient la possédée. Elleynah ne s'était jamais faite d'illusion à ce propos. Elle savait que la majorité des gens étaient esclave de la société. Enfin, c'est ce que disait son oncle. Elle n'avait malheureusement pas eu le temps de s'en rendre compte par elle même. Mais ici, à Etiopia, ça semblait être sensiblement pareil. La jeune fille ignorait si elle pourrait un jour sortir du village, ou si à partir du moment où on y entrait, on y restait pour l'éternité. Quand elle y réfléchissait bien, ce n'était absolument pas gênant. Elle ne voulait pour rien au monde retourner sur la terre ferme. Il n'y avait qu'ici qu'elle était à l'abri. A l'abri de la cruauté des hommes. A l'abri de la souffrance. Bien qu'au fond, on n'ait à l'abri nul part. Elle se demandait comment elle réagirait si Mei la quittait un jour. Ce serait un déchirement. Mais elle ne préférait pas y penser. On ne pense pas à ses malheurs, lorsque l'on regarde les étoiles.
Bien qu'elle ne dormît pas, la lumière était éteinte, et dans la chambre régnait un silence quasi-religieux. On aurait presque pu croire qu'il n'y avait personne. Et c'était vrai, au fond. Car Elleynah était absente, perdue dans ses pensées, trop occupée à chercher au plus profond d'elle même des réponses à ses questions, pour s'apercevoir de quoi que ce soit. De plus, il n'était pas loin de minuit. A cet heure là, il n'y avait pas un chat dans les rues, mis à part peut être, les femmes qui se rendaient à la discothèque. Elle n'y était jamais allée, à la discothèque. Mais ça ne la branchait pas plus que ça. Elle n'aimait pas beaucoup danser, et la musique que l'on servait là-bas n'était pas des meilleurs goûts. Mais bon, peut être que si un jour Mei lui demandait de l'accompagner, elle accepterait...
Que ne ferait-elle pas pour elle, en même temps? Il était tentant de dire rien. Elle ferait n'importe quoi pour le bonheur de la jeune fille. Mais elle n'avait pas envie de penser à ça maintenant. Après tout, si elle était là, c'était avant tout pour faire le vide dans son esprit, non? Elle se tourna donc, de façon à regarder le plafond. Elle avait toujours eu une très bonne vue dans l'obscurité. Alors, quand la porte s'ouvrit, elle ne fit pas attention à la lumière provenant du couloir. Son imagination pouvait parfois lui jouer des tours. Et puis, elle n'avait pas envie d'ôter son regard du plafond pour s'apercevoir ensuite qu'elle avait été victime d'une hallucination, sans doute dû à la fatigue. Il y avait quand même quelque chose de bizarre. Une douce odeur qui parvenait jusqu'à ses narines, et qui n'était pas là avant. Elle fronça les sourcils, au moment où quelqu'un se jetait violemment sur elle. Elle sursauta, roula sur elle même, tomba du lit et se précipita vers l'interrupteur.
Les cheveux en bataille, les yeux écarquillés par la peur, et en sous-vêtement, Elleynah fixa son "agresseur". C'était une jeune fille aux longs cheveux châtain clair, aux grands yeux bleus, qui devait être tout juste plus âgée qu'elle. Elle avait l'air aussi surprise qu'elle, et aussi, Elleynah en conclu qu'il s'agissait d'une simple erreur, et non pas d'un acte voulu. Heureusement, d'ailleurs. Elle n'était pas sûre qu'elle pourrait se remettre d'un second viol. Elle secoua ses longs cheveux ébènes, comme pour chasser cette idée de sa tête, puis sourit à la jeune fille. Elle ne se préoccupait pas du fait qu'elle soit en sous-vêtement. Après tout, elles étaient toutes faites de la même façon. Et puis, même si ses sous-vêtements mettaient ses formes bien en valeur, ils ne dévoilaient pas les secrets de son corps.

- Bonsoir, dit-elle d'une voix douce. Je m'appelle Elleynah, et toi, tu es nouvelle?

Elleynah sourit encore plus, s'avança un peu vers elle, et lui tendit sa main gauche pour l'aider à se relever. Après tout, même si cette rencontre était assez inattendue, elle n'était pas la malvenue, bien au contraire. Elleynah était même soulagée que cette fille soit arrivée. Au moins, elle ne serait plus seule dans la chambre, et même quand elle ne pourrait être avec Mei, elle aurait d'autres "compagnes". De plus, la jeune fille avait l'air sympathique. Elleynah n'aimait pas se fier aux à priori qu'elle pouvait avoir lorsqu'elle rencontrait des personnes. Juste histoire de laisser sa chance à n'importe qui, pour qu'un jour, un autre n'importe qui lui laisse sa propre chance. Ca façon de penser n'était pas très maligne, certes. Ce n'était pas parce que l'on donnait que l'on recevait forcément. Mais elle faisait ça plus pour se sentir bien en elle que pour réellement avoir quelque chose en retour.
Revenir en haut Aller en bas
Elleynah Den Adel
Âme qui Rode ☂
Elleynah Den Adel
Elleynah Den Adel
Age : 28
Messages : 282

Identité
Age: 17 ans
Origine: Hollandaise
Métier: Musicienne
Elleynah Den Adel
Dim 12 Juin 2011 - 18:27
Morte de fatigue, Asumu se jeta sur le premier lit qu'elle trouva. Mais ce ne fut pas le contact du matelas qu'elle trouva, il s'agissait d'un corps. La personne qu'elle venait d'envahir sursauta et les deux jeunes filles se retrouvèrent par terre. La brune poussa un cri de surprise. L'inconnue alluma la lumière. Asumu cligna des yeux, le temps de s'y habituer, puis vit une jeune fille en sous-vêtements, debout en face d'elle. Bien qu'elle savait que c'était malpoli, l'adolescente ne pu détourner son regard, tant elle était choquée par la situation actuelle. L'inconnue, une jolie jeune fille aux longs cheveux noirs, lui sourit et se présenta.

« A-sumu. Je m'appelle Asumu. Oui je suis nouvelle. » ^^'

Elleynah lui tendit sa main et l'aida à se relever. La jeune fille sembla se souvenir des règles de politesse, oubliées quelques secondes plus tôt, et elle s'inclina poliment vers l'avant. Elle chuchota :

« Je suis vraiment désolée pour cet incident, je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un ici. »

Asumu se redressa et sourit. Sa colocataire avait l'air d'être une personne très gentille puisque malgré les circonstances, elle n'avait pas crié et lui avait tout de suite pardonné en l'aidant à se relever. Heureusement d'ailleurs, l'adolescente ne voulait pas être accusée d'attouchements sexuels ou de quelque chose du genre, puisque la situation avait été assez ambigue. Asumu profita de la lumière pour observer sa chambre d'hôtel. Il y avait bien trois lits. Deux d'entre eux n'étaient pas occupés. Elle décida de prendre celui qui était le plus proche de la salle de bain car il était contre le mur et ça lui plaisait. Elle récupéra sa valise et la lâcha au pied de son nouveau lit, sur lequel elle s'assit. Elle était toujours aussi fatiguée, mais à présent elle ne craignait plus de déranger sa colocataire. Elle lui demanda amicalement :

« Tu ne dormais pas ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Lun 13 Juin 2011 - 11:59
- A-sumu. Je m'appelle Asumu. Oui je suis nouvelle.

Elleynah sourit. Asumu. C'était un prénom à la fois joli et bizarre. Elle ne l'avait en tout cas jamais entendu auparavant. En même temps, il y avait beaucoup de prénom dont elle n'avait même pas soupçonné une seule second l'existence. Rien d'étonnant quand on passe sa vie enfermée dans une cave sans contact avec le monde. Quoi qu'il en soit, la jeune fille paraissait épuisée.

- Je suis vraiment désolée pour cet incident, je ne m'attendais pas à trouver quelqu'un ici.

Elleynah passa une main dans ses cheveux, et sourit encore plus. Elleynah ne lui en voulait pas le moins du monde. Bien au contraire. Pour elle, l'arrivée de la jeune fille mettait fin à la longue nuit d'attente qu'elle avait eu en perspective. Entre autre, Asumu l'avait sauvée. Elle ne se sentait pas le courage de poursuivre sa route dans les méandres ténébreux de son esprit jusqu'au matin. Seule, qui plus est.

- Ne t'en fais pas, ça ne fais rien, la rassura-t-elle avec une douceur qui n'appartenait qu'à elle.

Elle se décida ensuite à aller fermer la fenêtre qui se trouvait juste à côté de son lit, pour ne pas importuner la jeune fille avec la fraîcheur de la nuit qui s'engouffrait dans la chambre. Elleynah se rendit compte que la chambre n'était pas vraiment rangée, et se résolut à mettre un peu d'ordre dans ses affaires. Ses instruments étaient posés sur ses malles, dans un coin, mais ils étaient tout de même très imposants, et elle se demandait s'il y aurait assez de place pour mettre toutes les affaires de tous le monde. Enfin, c'était le genre de question à laquelle elle n'avait définitivement pas envie de réfléchir à une heure pareille. Trop compliqué. Trop... Inutile. Elle se rallongea sur son lit, et recommença à fixer le plafond, en attendant que sa colocataire finisse de se préparer pour la nuit.

- Tu ne dormais pas ?

Elleynah sourit. Bien sûr que non, elle ne dormait pas! Comment l'aurait-elle pu? Elle tourna la tête vers la jeune fille et la regarda un instant, la fixant dans les yeux. Elle aimait regarder les gens dans les yeux. Ca lui permettait de savoir leur personnalité. Les yeux étaient, en résumé, une source inépuisable de renseignements sur les personnes.

- Non. Je suis insomniaque, dit-elle.

Oui, insomniaque. C'était plus ou moins le mot. Elleynah était insomniaque. Incapable de dormir. Incapable de sombrer dans un monde de rêves, coincée dans la réalité.
Revenir en haut Aller en bas
Elleynah Den Adel
Âme qui Rode ☂
Elleynah Den Adel
Elleynah Den Adel
Age : 28
Messages : 282

Identité
Age: 17 ans
Origine: Hollandaise
Métier: Musicienne
Elleynah Den Adel
Jeu 16 Juin 2011 - 16:29
Asumu s'intéressait à sa nouvelle colocataire qui avait l'air très sympa. Elle espérait qu'elles deviendraient amies, même si elle ne comptait pas s'éterniser dans ce village - elle n'était pas encore au courant qu'elle n'allait pas avoir le choix. Mais en tout cas, elle préférait être en bonne relation avec les gens, elle aimait faire de nouvelles rencontres et se faire des amis. Elle savait très bien imposer son caractère quand il le fallait, mais comme elle était plutôt gentille et sociable, elle n'avait pas de mal à se faire des amis en général. Elleynah lui dit qu'elle était insomniaque.

« Ah, ça m'arrive aussi parfois. Je déteste ça... Et d'ailleurs quand ça m'arrive je suis de très mauvaise humeur ! Comment fais-tu pour garder le sourire ? » ^^

La jeune fille avait dit ça en plaisantant, elle se rappelait de ses longues nuits à s'énerver contre elle-même parce qu'elle n'était même pas capable de s'endormir. Elle se trouvait idiote maintenant, toutefois sur le moment elle n'avait jamais envie de rire. Asumu se mit à baîller. Elle était partagée entre l'envie de faire connaissance avec sa colocataire et l'envie de s'écrouler sur son lit. Elle ne voulait pas déranger Elleynah mais puisque celle-ci était insomniaque, elle avait peut-être envie de discuter un peu elle aussi. La brune décida de continuer un peu à faire connaissance et d'aller se coucher directement après. Mais comment engager la conversation ? D'habitude, Asumu n'avait pas de mal à le faire, mais là ses neurones étaient endormis.

« Ano~ ...Ca fait longtemps que tu es ici ?

En temps normal, cette question aurait été plutôt stupide, puisqu'en général on ne reste pas très longtemps dans une chambre d'hôtel. Cependant, ici c'était tout à fait normal. Comme Asumu ne le savait pas encore, elle croyait qu'elle avait posé une question complètement débile. Pour faire comme si de rien n'était, l'adolescente se leva, s'accroupit devant sa valise et l'ouvrit. Elle chercha son pyjama : une chemisette verte et un short de la même couleur, avec des fraises représentées dessus. Elle tourna le dos à Elleynah et retira son short, ses chaussettes, ainsi que son t-shirt. Elle enfila alors son pyjama par-dessus ses sous-vêtements et referma sa valise. Elle la rangerait le lendemain, elle n'avait vraiment pas le courage de le faire à une heure aussi tardive.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Sam 18 Juin 2011 - 20:11
- Ah, ça m'arrive aussi parfois. Je déteste ça... Et d'ailleurs quand ça m'arrive je suis de très mauvaise humeur ! Comment fais-tu pour garder le sourire ?

Elleynah se redressa, et se dirigea vers la fenêtre. Elle l'ouvrit à nouveau, incapable de rester sans sentir l'air frais lui caresser le visage. Elle observa les étoiles, songeant à ce qu'il y avait derrière, tout au fond de la galaxie. Peut être d'autres formes de vies, qui la regardaient, curieux de découvrir les trésors que recelait la planète Terre. Des trésors que la plus part des Terriens ignoraient, d'ailleurs. Des choses inestimables dont on ne pouvait avoir réellement conscience que lorsque l'on touchait le fond. Elleynah faisait-elle partie de ceux-là? Il était difficile de le dire. Elle avait conscience d'à quel point la vie était précieuse, conscience des merveilles que leur offrait la nature. Le simple contact avec l'eau l'emplissait d'une sensation de joie profonde... De liberté. Peut être était-c pour ça qu'elle souriait tout le temps. Elle savait ce que valait chaque instant qui passait, et ne voulait les laisser s'échapper pour rien au monde. C'était aussi parce qu'elle était heureuse. Oui, elle était heureuse de vivre, heureuse de voir, d'entendre, de parler, heureuse de pouvoir se lever le matin, de respirer... Elleynah inspira profondément, et se tourna vers Asumu, un grand sourire collé aux lèvres.

- Je crois que je suis juste heureuse de vivre. Heureuse d'être là, en bonne santé.

Elle lui sourit à nouveau, les yeux pétillants de malice. Puis, elle alla s'asseoir en tailleur sur son lit. Asumu se changea, et elle détourna le regard. Elle ne tenait pas à ce que la jeune fille se sente mal à l'aise. Surtout qu'elle venait d'arriver à Etiopia... Inutile qu'elle ne sente plus mal qu'elle devait déjà l'être. Ce n'était jamais facile d'arriver dans un endroit dont on ne savait rien, ou presque. Elleynah le savait pour l'avoir vécu. Elle n'avait malgré tout pas pu avoir ce problème de pudeur, puisqu'elle était arrivée à Etiopia totalement dénudée. En y repensant, elle tressaillit. Elle avait eu de la chance de tomber sur Akane, et non pas sur... Sur qui, d'ailleurs? Y avait-il réellement des filles méchantes, ici? Elle ne pouvait pas juger, ne les ayant pas toutes rencontrées. Elle espérait du moins que ce n'était pas juste une question de chance, et que les filles ici étaient réellement toutes plus adorables les unes que les autres.

- Ano~ ...Ca fait longtemps que tu es ici ?

La question de la jeune fille eut pour don de la surprendre. Longtemps? Qu'appelait-elle par "longtemps"? Après avoir vécu une existence aussi horrible que la sienne pendant seize ans... Non, ça ne faisait sans doute pas longtemps. Maintenant, si elle prenait simplement en compte toutes les choses qu'elle avait vu pour la première fois depuis qu'elle était ici, ces sentiments inconnus qui s'étaient emparés d'elle sournoisement, et toutes les filles qu'elle avait rencontré... Alors oui, ça faisait longtemps. Pas assez pour qu'elle s'en lasse. Elle ne pourrait jamais en avoir marre, de toute façon. Mais assez pour dire qu'elle était vivante. Plus vivante qu'elle ne l'avait jamais été auparavant, d'ailleurs.

- Oh, et bien... Oui, plus ou moins. Tout dépends de ce que tu appelles longtemps.
Revenir en haut Aller en bas
Elleynah Den Adel
Âme qui Rode ☂
Elleynah Den Adel
Elleynah Den Adel
Age : 28
Messages : 282

Identité
Age: 17 ans
Origine: Hollandaise
Métier: Musicienne
Elleynah Den Adel
Mar 21 Juin 2011 - 19:15
La réponse d'Elleynah concernant son sourire était comme... magique ! Elle l'avait dit avec les yeux pétillants et elle semblait plus que sincère. Oui "magique", c'était le mot. Asumu fut comme émerveillée par l'état d'esprit de la jeune fille qu'elle venait de rencontrer. Elle aussi elle adorait sourire et était optimiste, mais elle ne connaissait pas beaucoup de personnes qui pensaient comme elle. Il lui arrivait bien sûr de s'énerver, de piquer des crises, de se mettre à pleurer, mais ce n'était jamais grave, elle s'en remettait toujours et riait d'elle parfois. Elle était contente d'avoir rencontré quelqu'un qui partageait ce besoin de croquer la vie à pleines dents. Pour toute réponse, Asumu sourit à son tour, incapable d'en faire plus dans un moment pareil.
Lorsqu'elle demanda à Elleynah si elle était arrivée depuis longtemps, celle-ci répondit que cela dépendant du point de vue et elle avait raison. Comment pouvait-on savoir si quelque chose durait "longtemps" ? "Longtemps" n'était pas clairement défini et Asumu trouva sa question stupide. Ce qu'elle voulait savoir, c'était si l'adolescente était arrivée la veille ou il y a quelques semaines. Enfin, en vérité, elle avait surtout posé cette question parce qu'elle voulait faire connaissance avec sa colocataire.

« Oui c'est vrai... En fait je voulais juste savoir si tu étais nouvelle comme moi, genre si tu étais arrivée hier, ou si tu commençais à connaître ce village. » ^^

Une fois de plus, Asumu étouffa un baîllement. Elle se demanda si Elleynah voulait dormir mais sans oser lui dire de se taire, ou si elle était vraiment intéressée par la discussion... L'adolescente savait que faire les présentations n'était pas toujours intéressant, mais il fallait bien commencer par le commencement, et elle-même avait très envie de connaître sa colocataire, elle espérait devenir son amie. Elle se dépêcha donc d'ajouter, une main derrière la tête marquant sa gêne :

« Ah mais peut-être que je parle trop ! Tu peux me le dire si ça te dérange, je suis une vraie piplette quand je m'y met et je sais que je peux être lourde parfois... »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Ven 24 Juin 2011 - 19:06
- Oui c'est vrai... En fait je voulais juste savoir si tu étais nouvelle comme moi, genre si tu étais arrivée hier, ou si tu commençais à connaître ce village.

Elleynah sourit. La jeune fille avait vraiment l'air sympathique, bien qu'elle ne ressemble à aucunes des autres personnes qu'elle avait pu rencontrer jusque là. C'était un point positif. Elleynah aimait la diversité. C'est ce qui, selon elle, faisait la force de chacun. Elle regarda ses malles et grimaça. Il allait falloir qu'elle fasse un peu de place aux autres! Elle se leva donc en souriant, et se dirigea vers la malle qui avait autrefois contenu ses habits.

- Hum... Je suis ici depuis... Depuis quelques semaines, je dirais. Je t'avouerais que j'ai un peu perdu la notion du temps.

Elle serra les dents et entreprit de pousser sa malle sous son lit. Ce que ça pouvait être lourd! Et dire qu'elle était presque vide... Qu'est-ce que ce serait pour les deux autres qui contenaient ses instruments de musique! Elle s'arrêta un instant, et regarda la chambre avec une moue dubitative.

- Je suis désolée, je ne dors à l'hôtel que depuis trois jours, et je n'ai pas eu le temps de bien ranger.

Sur ce, elle s'assit sur une des deux autres malles, et regarda la jeune fille. Bien que fatiguée, celle-ci n'avait pas l'air d'avoir envie que la conversation s'arrête. Tant mieux. La nuit serait très vite devenue interminable, sinon. Elle haïssait ces moments-là, où elle était trop fatiguée pour rejoindre le manoir, et trop éveillée pour réussir à s'endormir. Elle avait l'impression d'être bloquée dans une semi-réalité qui, à la longue, finirait par lui causer bien du tort. Quoi que cette semi-réalité était au final bien mieux que la pseudo-réalité dans laquelle elle avait cru "évoluer" avant son arrivée à Etiopia. Bien plus agréable. Bien plus douce. Bien plus gratifiante. Et Asumu en était encore la preuve. Jamais elle n'aurait pu espérer tomber sur des personnes pareil, dans "l'autre monde".

- Ah mais peut-être que je parle trop ! Tu peux me le dire si ça te dérange, je suis une vraie piplette quand je m'y met et je sais que je peux être lourde parfois...

Elleynah se mit à rire.

- Oh, ne t'en fais pas, si tu me gênes, tu le sauras, crois-moi! En attendant, je vais t'avouer que ton arrivée m'a littéralement sauvé la vie. Je me sentais presque seule.

Elle regarda la jeune fille. C'était fou, mais elle aurait pu passer des heures à sourire à Asumu, à la regarder, à parler et à rire avec elle. Soudain, son regard se posa sur un objet métallique qui dépassait du sac de la jeune fille. Elle frissonna quand elle reconnu une paire de ciseaux. Elle avait bien souvent entendu les histoires morbides de tueurs en série qui découpaient leurs victimes avec une paire de ciseaux en argent. Elle se demanda si Asumu faisait partie de ces psychopathes complètement fous qui tuaient pour un rien. Elle déglutit péniblement, et se redressa avec lenteur.

- Dis moi... Les ciseaux dans ton sac...?
Revenir en haut Aller en bas
Elleynah Den Adel
Âme qui Rode ☂
Elleynah Den Adel
Elleynah Den Adel
Age : 28
Messages : 282

Identité
Age: 17 ans
Origine: Hollandaise
Métier: Musicienne
Elleynah Den Adel
Sam 25 Juin 2011 - 17:39
Elleynah apprit à la jeune fille qu'elle était arrivée depuis quelques semaines et qu'elle n'avait plus vraiment la notion du temps. Asumu comprit ce qu'elle voulait dire, car elle aussi avait perdu la notion du temps lorsqu'elle était arrivée à Etiopia. Elle était tellement charmée par cet endroit qu'elle n'avait pas vu la nuit tomber, voilà pourquoi elle était arrivée à l'hôtel si tard. Sa colocataire se leva et poussa une de ses valises en expliquant qu'elle n'était dans cette chambre que depuis trois jours, qu'elle n'avait donc pas eu le temps de ranger. Asumu sourit et répondit amicalement :

« Pas de problème ! Je suis assez maniaque en ce qui concerne mes affaires mais je ne suis pas trop exigente avec celles des autres. »

Un petit rire qu'elle étouffa aussitôt par un nouveau baîllement. Elleynah se mit à rire elle-aussi, et lui dit qu'elle ne la gênait pas du tout, que son arrivée lui avait sauvé la vie. Asumu l'écouta sérieusement, et se demanda pourquoi elle disait ça. En tout cas, elle se sentit flattée par cette remarque et sourit, les yeux brillants. Bien qu'elle aurait voulu savoir pourquoi elle avait sauvé la jeune fille, elle se retint de lui poser la question. Elle venait seulement de la rencontrer, elle n'avait pas à s'imiscer dans ses secrets. Si elle voulait lui en parler d'elle-même elle l'écouterait volontiers, mais elle n'insisterait pas pour tout savoir.
La voix d'Elleynah la sortit de ses pensées. Elle l'interrogea à propos des ciseaux dans son sac, une mine apeurée sur le visage. Asumu haussa les sourcils, à cette heure-là elle ne voyait pas vraiment de quoi elle voulait parler. Elle suivit son regard et se pencha vers son sac ouvert. Elle remarqua sa paire de ciseaux qui brillait.

« Ah ça... »

Sans faire exprès, elle avait dit ça d'un ton lugubre. C'était sans doute la fatigue... En tout cas, lorsqu'elle vit Elleynah déglutir, elle se rendit compte que ça pouvait être assez effrayant. Une inconnue dans un hôtel, tard le soir, un sourire qui pouvait cacher des arrières-pensées meurtrières, des ciseaux qui pouvaient se transformer en arme... Asumu releva la tête et se hâta d'expliquer :

« C'est pour mon travail ! Ou plutôt mon futur travail... Ne t'inquiète pas, ce sont des ciseaux de coiffure. Oui, je suis une apprentie coiffeuse. » ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Sam 25 Juin 2011 - 21:58
Elleynah avait toujours les yeux rivés sur la paire de ciseaux. Plus les minutes passaient, et plus elle était mal à l'aise. Le temps était propice pour commettre un crime... La pleine lune s'élevait haut dans le ciel étoilé. Au loin, des loups hurlaient. Il n'y avait pas âme qui vive dans les rues. Elleynah frissonna, et eut un léger mouvement de recul. Elle laissa son regard parcourir la pièce. Si elle pouvait atteindre la porte, elle n'aurait pas le temps de l'ouvrir. Mais l'obscurité était à sa faveur. Et les lits gênaient le passage. Mais la fenêtre, ouverte, paraissait être le meilleur moyen pour s'échapper. Il y avait un arbre un peu plus loin. Elleynah sautait loin. Elle pourrait l'atteindre. La jeune fille voulu esquisser un geste sur le côté, mais le regard perçant d'Asumu la retenait comme prisonnière. Si elle devait réellement mourir ici, dans le noir, sans même avoir pu dire au revoir à Mei, elle espérait que ce ne serait pas long. Elle n'était que trop consciente de l'inutilité de son existence. Elle ne voulait pas que cette sensation de n'avoir servi à rien ait le temps de se répandre trop profondément en son être. Tout ça était bien trop stupide. Elle, Elleynah Den Adel, qu'allait-elle laisser derrière elle, si ce n'est tristesse et indifférence? Peut être celles qui auraient vent de son histoire la plaindrait un peu. Et encore. Elle était persuadée que bon nombre d'habitante d'Etiopia avait vécu des choses bien pire qu'elle. Rien que le fait d'y songer la faisait frémir d'angoisse. Sa vie avait été désastreuse. Son existence inutile. Alors, à quoi pouvait ressembler la vie de celles qui avaient dû subir pire qu'elle? Bien longtemps, elle avait voulu se persuader qu'elle n'était pas la seule dans son cas. Aujourd'hui, elle avait honte de son comportement. Elle avait juste eu besoin d'un soutiens quelconque, ou d'une personne avec qui elle pourrait partager la souffrance qu'elle gardait cachée au plus profond de son âme depuis toujours. Et pourtant, elle n'arrivait pas à se donner cet air impassible, seul mur protecteur qu'elle aurait pu forger. Elle était sûrement trop faible. Avec tout ce qu'elle avait vécu, elle aurait pourtant dû devenir insensible. Mais Elleynah était humaine, bien plus encore que tous les autres hommes de la terre. Peut être que c'était son humanité qui la rendait si différente, et pourtant si semblable aux autres. Cette humanité qui la poussait à aider des gens qui n'auraient sans aucun doute pas lever le petit doigt à sa place. Cette même humanité qui la faisait pleurer lorsque quelqu'un lui racontait ses mésaventures. Elle était définitivement trop sensible. Ca lui avait joué des tours avant, ça lui en jouerait encore. Elle ne se faisait aucune illusion là-dessus.

- Ah ça...

Elleynah sursauta et lança un regard apeuré à la jeune fille. Le ton officiel et glauque qu'elle avait employé ne lui permettait plus d'avoir de doutes sur ses intentions. C'était donc ses derniers instants en tant qu'elle. Lorsque l'on est à deux doigts de la mort, il parait que l'on voit sa vie défiler devant ses yeux. C'était vrai. Elleynah voyait ses parents, se disputant. Elle, en sang. Encore des disputes. Violence. Souffrance. Des larmes roulaient sur les joues de la jeune fille. Et puis la musique. Peut être la seule chose pour laquelle elle avait été douée. Et encore. Au final, elle n'avait servi à rien. Son existence toute entière n'était qu'un énorme échec. Elle ferma les yeux lentement. Elle avait hâte que la mort arrive une bonne fois pour toute, hâte que les souffrances qui la consumaient peu à peu disparaisse pour laisser place à... A quoi, d'ailleurs? Qui avait-il après la mort? Son oncle, qui était très croyant, lui avait parlé d'un lieu saint nommé... Paradis. Oui, c'est cela. Paradis. Et puis Enfer aussi. Paradis pour les gentils, et Enfer pour les méchants. Méritait-elle d'aller au Paradis..? Non. Pour y accéder, il fallait être pur. Or, Elleynah ne l'était plus. Non, elle était sale, souillée, comme si elle était destinée à porter une trace de saleté sur son corps, pour l'éternité. Elle aurait beau frotter pour la voir s'estomper un jour, la marque demeurerait. Cette trace indélébile était donc son ticket pour l'Enfer. Tant pis, après tout. Lorsqu'on a vécu quinze ans en Enfer, quelques années de plus ou de moins, ça ne change pas grand chose.
Asumu était étrangement longue à venir. Elle voulait sûrement faire durer la souffrance, laisser Elleynah se souvenir de chaque étape de sa vie passer, pour ensuite la frapper dans un endroit qui provoquerait une mort lente et douloureuse. Elle se voyait déjà, agonisante, priant le ciel pour qu'on lui ôte le "cadeau" pesant qu'on lui avait donné le jour de sa naissance. Un coeur pour vivre, des poumons pour respirer. Des yeux pour voir, une bouche pour parler. Un cadeau empoisonné. Tellement de gens auraient voulu profiter de ça, sans le pouvoir. Elle aurait donné ses yeux aux aveugles. Son coeur aux cardiaques. Ses poumons aux enfants que la leucémie avait frappé. Et elle aurait servi à quelque chose. Oui, une fois dans sa vie, elle se serait rendue utile. Rien qu'une fois...

- C'est pour mon travail ! Ou plutôt mon futur travail... Ne t'inquiète pas, ce sont des ciseaux de coiffure. Oui, je suis une apprentie coiffeuse.

Elleynah ouvrit brusquement les yeux, ébahie. Des.. Des ciseaux de coiffure?! La jeune fille se mit à rire. Alors ses craintes n'étaient pas fondées? Elle se rendit compte qu'elle serrait le bord de la malle sur laquelle elle était assise tellement fort que ses phalanges en étaient devenue toutes blanches. Elle desserra les doigts, et se passa une main dans les cheveux pour se redonner contenance. La surprise passée, Elleynah sourit à l'apprentie coiffeuse, admirative. Elle n'avait jamais eut affaire à une coiffeuse, avant ce jour. Les cheveux, c'était son oncle ou sa mère qui les lui coupaient. Et avec un canif. Sa réaction était donc compréhensible, surtout lorsqu'on savait que les seuls ciseaux qu'elle avait vu, était ceux dans le journal, qui parlait de l'affaire des meurtres bizarre... Avec des ciseaux. Et puis, mise à part ça, elle ne connaissait pas assez de chose à la vie pour prendre du recul par rapport à ce genre de situation.

- Oh... Oui, bien sûr. Pardonnes-moi... C'est que... Je n'ai jamais eut affaire à des coiffeurs avant toi... J'ignorais que leurs paires de ciseaux ressemblaient à ça...

Elleynah rougit. Heureusement, l'obscurité était en sa faveur. Elle avait vraiment honte de son comportement. La jeune fille se leva et alla jusqu'à la fenêtre. Elle s'assit sur le rebord et inspira une grand bouffée d'air frais. C'était incroyable comme l'esprit pouvait jouer des tours aux plus innocents. Il ne fallait pas s'étonner qu'après ça, la confiance en soit altérée. Elleynah soupira puis sourit à nouveau à Asumu.

- Ca fait longtemps que tu "pratiques" le métier de coiffeuse?
Revenir en haut Aller en bas
Elleynah Den Adel
Âme qui Rode ☂
Elleynah Den Adel
Elleynah Den Adel
Age : 28
Messages : 282

Identité
Age: 17 ans
Origine: Hollandaise
Métier: Musicienne
Elleynah Den Adel
Jeu 30 Juin 2011 - 18:38
Lorsque la jeune brune révéla son projet de devenir coiffeuse, Elleynah éclata de rire. Surprise, Asumu la regarda avec des yeux interrogateurs. Bien que le rire ne soit pas moqueur, elle fut un peu vexée sur le coup. C'était l'habitude. Les gens s'étaient souvent moqués d'elle lorsqu'elle avait dit qu'elle voulait être coiffeuse. Apparement c'était un métier pour ceux qui ne voulaient pas faire de longues études. Pourtant, la coiffure était sa passion, contrairement aux idées reçues. Sa colocataire réagissait-elle comme les autres ? Si c'était le cas, Asumu serait déçue... Elle attendit donc que celle-ci s'explique, ce qui ne tarda pas à arriver. Elle expliqua qu'elle n'était jamais allée chez le coiffeur et donc qu'elle ne savait pas que des ciseaux de coiffure ressemblaient à ça. L'adolescente fut de nouveau surprise. C'était la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un qui n'était jamais allé chez le coiffeur, si bien qu'elle crut d'abord à une plaisanterie. Mais Elleynah avait l'air sincère. Elle semblait vraiment cacher un lourd passé, un triste secret. Asumu fut triste pour elle, elle aimait tellement changer de coiffure ! Savoir que sa colocataire n'avait pas pu beaucoup connaître ça, ça la rendait triste. Et elle ne savait pas quoi dire...

« Ah bon ? Si tu veux je pourrai te faire une nouvelle coiffure, pour que tu voies qu'elle effet ça fait de se faire couper les cheveux, même si je ne suis pas professionnelle. »

Elle se mit à rire à son tour. Puis, elle se leva et s'approcha d'Elleynah qui était à présent assise sur la fenêtre. Elle regarda ses cheveux avec plus d'attention. Ils étaient magnifiques, ondulés et si fins... Asumu osa les toucher de sa main droite. Ils étaient aussi doux qu'ils en avaient l'air. Elle relâcha la mèche et sourit.

« Cela dit, tes cheveux sont tellement beaux que les couper court serait un vrai gâchis... Mais peut-être que les raccourcir un peu leur ferait du bien... Bref ! Je ne vais pas t'embêter avec ça, c'est mon métier qui remonte à la surface ! »

Asumu rit de nouveau puis retourna dans son lit. Elle s'allongea sur le dos et regarda le plafond d'un air songeur. Elle s'interrogeait sur ce qui avait empêché Elleynah d'aller chez le coiffeur. Peut-être des parents trop sévères, comme ses grand-parents qui refusaient d'accepter sa passion. L'adolescente se demanda alors si elle les reverrait un jour. Qu'elle reste à Etiopia ou pas, elle avait décidé de fuguer, et ne savait pas du tout ce qu'elle allait faire ensuite... La voix de sa colocataire la tira une fois de plus de ses songes. Elle lui demandait depuis quand elle coupait des cheveux. Peut-être qu'elle était intéressée par sa proposition qui sait ? Asumu se redressa pour la regarder, c'était plus poli. Puis, elle répondit en souriant :

« Depuis le début de mon adolescence on va dire... En fait c'est ma passion depuis toute petite mais au départ je ne prenais pas de cour, je m'exerçais sur mes propres cheveux. Et toi, tu as une passion ? » ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Ven 1 Juil 2011 - 8:47
- Depuis le début de mon adolescence on va dire... En fait c'est ma passion depuis toute petite mais au départ je ne prenais pas de cour, je m'exerçais sur mes propres cheveux. Et toi, tu as une passion ?

Elleynah se retourna vers la jeune fille qui s'était redressée sur son lit. Elleynah était en admiration devant la jeune fille. Alors qu'elle avait été une petite fille sans avenir, sans but précis à atteindre, sans espoir, Asumu avait eu une passion. Une passion pour laquelle elle s'était battue, et qu'elle était sur le point d'atteindre. Alors qu'Elleynah n'avait pas eu de rêve quand elle était petite. A part peut être que son père l'aime pour ce qu'elle était. Et encore. Du haut de ses deux ans et demi, elle savait déjà que c'était impossible. Beaucoup de gens disent qu'on a besoin de rêves pour vivre. Hors elle n'en avait jamais vraiment eu. Elle se souvenait vaguement des envies qu'elle avait pu avoir. Mais elle avait tellement était déçue, qu'elle avait fini par abandonner tout espoir. Elle préférait se laisser faire, plutôt que de lutter. Parce qu'au fond, avait-elle réellement le choix?
Une passion... Qu'était-ce? Un sentiment? Une émotion? Quelque chose qu'on aimait faire? Oui, sans doute. En avait-elle une? Oui. La musique. Mais elle ignorait si elle pouvait qualifié ça de passion. Elle avait découvert ça alors qu'elle avait déjà quelques années derrière elle. Elle avait longtemps ignoré son existence, bien que parfois, sans s'en rendre compte, il lui arrivait de produire une douce musique, avec des boites de conserve, ou bien n'importe quel objet qu'elle pouvait prendre pour se distraire. La musique. Elle avait sûrement toujours eu ça ancré en elle, au fond. Et puis peu à peu, au rythme de ses instruments, elle avait appris à vivre. Enfin. Elle se souvenait des heures passées dehors, avec une flûte, une guitare, ou une percussion, à faire vibrer la nature en rythme. En y repensant, c'était les moments les plus heureux de sa vie, jusqu'à lors.

- Une passion... Est-ce quelque chose qui te rempli de joie lorsque tu y songes? Quelque chose que tu pourrais passer des heures à faire sans te lasser?

Elle laissa ses questions raisonner quelques instants dans la pièce. Elle ne savait rien. Rien du tout. Pour elle, le mot passion n'avait pas vraiment plus de sens que le mot amour. C'était pour Elleynah des choses aussi confuses qu'inaccessibles, des choses qu'elle ne pouvait pas réellement toucher du doigt, ni même voir. Elle trouvait ça compliqué. Très compliqué. Peut être même trop. Mais peut être était-ce quelque chose comme les bulles de savon! Tellement légère qu'elles s'envolaient, tellement transparente qu'elles pouvaient passer inaperçus. Petite, Elleynah passait des heures à faire des bulles dans son bain, alors que son père n'était pas là. Elle les éclatait une par une, mettant autant de conviction dans chacun de ses gestes, qu'elle en était capable. Et parfois, elle les gardait dans sa main, regardant son reflet. Elleynah avait toujours été belle. Même si elle ne s'en était sans doute jamais rendue compte. Depuis sa naissance pourtant, sa beauté ne faisait qu'accroître d'année en année. Mais son corps, couvert de marques, couvert de plaies, encore sanguinolentes pour certaines... Elleynah en avait affreusement honte. Elle avait l'impression à cause de ça, d'être ignoble, digne de figurer dans les pires films d'horreurs, dans les pires cauchemars des autres. Et pourtant elle avait tort. Tout en elle inspirait la douceur, la beauté, la fragilité et la force.
Elleynah s'assit sur son lit, en face d'Asumu, replia ses genoux sous son menton, et se balança lentement de droite à gauche. Elle avait les yeux perdus dans le vague, comme si elle pensait, encore et toujours à ce qu'elle avait vécu pour en arriver là. Elle ressentait toujours un soupçon d'amertume lorsqu'elle songeait à sa vie. Il y avait beaucoup trop de choses qu'elle n'avait pas pu faire, beaucoup trop de choses qu'y avaient été autorisées aux autres enfants, et pas à elle. Cruelles injustices, infâmes au point de lui laisser un petit goût amer dans la bouche.
Elle finit par se lever encore, par aller vers une de ses malles, et par la caresser du bout des doigts, comme si c'était la chose la plus précieuse qu'elle avait au monde. Elle souleva le couvercle et en sortit une harpe, qu'elle posa par terre, prés de son lit.

- Si jamais j'ai une passion, c'est ça; La musique.
Revenir en haut Aller en bas
Elleynah Den Adel
Âme qui Rode ☂
Elleynah Den Adel
Elleynah Den Adel
Age : 28
Messages : 282

Identité
Age: 17 ans
Origine: Hollandaise
Métier: Musicienne
Elleynah Den Adel
Mer 6 Juil 2011 - 16:39
Asumu fut surprise par la réponse d'Elleynah. Elle demandait ce qu'était une passion, si c'était quelque chose qui remplissait de joie à la moindre pensée, si c'était quelque chose qu'on pourrait faire sans s'en lasser. La jeune brune était décidement étonnée par les réactions de sa colocataire. Elle était quelqu'un d'étrange, comme si elle avait vécu enfermée dans une tour pendant toute son enfance. Asumu réfléchit quelques instants à sa définition et répondit :

« Oui, c'est ça en quelque sorte... »

Elle n'était plus aussi enthousiaste qu'auparavant, en vérité elle était vraiment intriguée. Qui était Elleynah ? Est-ce qu'elle faisait semblant d'être inculte pour attirer l'attention ? Non, elle n'avait pas l'air d'être une menteuse. Finalement, Asumu aurait bien voulu connaître les raisons qui tenaient Elleynah dans une sorce d'ignorance. Ce n'était pas très grave de ne pas avoir pu aller chez le coiffeur dans son enfance, mais ne pas avoir de passion c'était un peu plus embêtant. L'apprentie coiffeuse ne pouvait pas avancer sans raison de vivre. Elle se demandait comment la jeune fille avait pu aller de l'avant. Puis, celle-ci se leva, ouvrit une de ses valises et en sortit une magnifique harpe. Elleynah dit ensuite que si elle avait une passion, ce serait la musique.
L'adolescente regarda la harpe de sa collocataire. Il s'agissait d'un très joli instrument qui avait l'air d'être de qualité. Asumu aimait la musique. Elle n'avait jamais voulu apprendre à en jouer puisqu'elle s'intéressait à autre chose, mais elle aimait travailler en musique. D'ailleurs, elle chantait bien d'après ses amis. Dans la vie de tous les jours, la musique était très importante puisqu'elle apportait une ambiance. En ce qui concernait la jeune fille, elle préférait les ambiances dansantes, les musiques qui donnaient envie de bouger, de se déhancher en rythme. Lorsqu'elle était triste, la musique lui remontait très souvent le moral. Elle ne pourrait pas vivre sans musique, même si ce n'était pas sa passion. Elle leva les yeux vers Elleynah et lui demanda d'un air admiratif :

« Tu sais en jouer ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Sam 9 Juil 2011 - 20:23
- Tu sais en jouer ?

Elleynah releva la tête vers la jeune fille en souriant. Elle caressa sa harpe du bout des doigts, tout en la couvant du regard. Cette harpe avait une valeur sentimentale très importante pour la jeune fille. Elle finit par s'asseoir sur son lit et par caler son instrument sur elle. Elle inspira profondément, et se mit à jouer. Comme toutes les fois où elle jouait, quelque chose d'incroyable se passa. La mélopée qui s'élevait avait quelque chose de féerique, de magique, quelque chose qui faisait que tout ceux dont les oreilles percevaient cette musique se mettaient à pleurer d'émotion. La musique que jouait Elleynah, était aussi entraînante qu'émouvante, et on pouvait réellement s'en rendre compte grâce aux petites gouttes qui perlaient au coin des yeux d'Asumu. Les notes se suivaient, les minutes passaient, et pourtant, le moment demeurait à coupé le souffle. Même si Elleynah ne l'avait jamais avoué à quiconque, les choses qu'elle ressentait lorsqu'elle jouait dépassaient en tout point les sentiments qu'un humain pouvait ressentir au cours de son existence.
Lorsqu'elle habitait encore chez son oncle, elle se souvenait qu'elle passait facilement une après-midi entière à jouer de la musique, sous l'oreille attentive de son oncle. Elle enchaînait les notes, créant de nouveaux morceaux qui pouvaient durer infiniment. Elle se laissait emporter par la musique, comme si son instrument était un bateau, qui se secouait lentement, au rythme des vagues, pour la bercer. Son oncle était du même avis. Il l'écoutait sans sourciller, lui faisant simplement un petit signe de la tête lorsque la note était mauvaise. Note qu'elle s'empressait de rectifier. Et l'homme retrouvait son air impassible, même si parfois, il ne pouvait s'empêcher de laisser paraître un léger sourire satisfait et fier. Oui, il était fier d'elle. Fier de cette adolescente, qui n'était encore qu'une enfant dans sa tête, mais déjà une adulte au niveau de son physique. Et puis elle ne s'arrêtait qu'à la nuit tombée, lorsque même le soleil s'était incliné devant sa musique, laissant place aux étoiles et à la lune.
Finalement, les notes de sa harpe finirent par mourir lentement, jusqu'à s'éteindre entièrement. Elleynah secoua ses doigts engourdis et regarda Asumu, attendant sans doute une réaction de sa part. Elle finit par poser sa harpe au sol, et par aller s'asseoir au côté de la jeune fille.

- Mon oncle disait souvent que j'ai l'oreille absolu... Mais je n'ai jamais compris ce que ça voulait dire...

Elle se replongea dans ses pensées. En effet, son oncle le lui disait sans cesse, comme si il s'agissait d'une obsession, l'obligeant à recréer des morceaux qu'il ne lui faisait écouter qu'une seule fois auparavant. Elle adorait cet espèce de petit jeu qu'il avait instauré. Ca l'aidait peu à peu à mieux canaliser son énergie... C'était une facette de son oncle qu'elle ne pouvait que glorifier. Mais ce n'était qu'une partie de lui, cachée par de nombreuses autres bien plus sombre...
Revenir en haut Aller en bas
Elleynah Den Adel
Âme qui Rode ☂
Elleynah Den Adel
Elleynah Den Adel
Age : 28
Messages : 282

Identité
Age: 17 ans
Origine: Hollandaise
Métier: Musicienne
Elleynah Den Adel
Lun 11 Juil 2011 - 14:24
Suite à la question de la jeune fille, Elleynah se mit à jouer de la harpe. Elle faisait vibrer les cordes de ses doigts fins et une douce mélodie s'échappait de l'instrument. Une musique claire et fluide, comme l'eau d'une rivière. Elle emportait tout vers un monde féérique, merveilleux. D'habitude Asumu n'était pas sensible à la musique, mais là elle ne pouvait s'empêcher d'en être toute retournée, des larmes perlaient au coin de ses yeux. Juste deux petites gouttes insignifiantes. La mélodie continuait et le coeur de l'adolescente battait fort. C'était magique, magnifique. Asumu avait presque envie de se lever et de danser lentement, comme une ballerine, et de chanter une musique triste. Triste ? Non, la mélodie d'Elleynah était heureuse, pleine d'espoir. Elle représentait la liberté. C'était fou comme de simples notes pouvaient avoir autant de pouvoir.
Lorsque la musique cessa, Elleynah posa sa harpe par terre et vint s'assoir à côté de sa colocataire. Celle-ci essuya rapidement les larmes qui étaient restées au coin de ses yeux. La musicienne raconta que son oncle disait qu'elle avait l'oreille absolue, sans qu'elle sût ce que cela signifiait. Encore sous le choc de la musique et pleine d'émotion, Asumu la prit dans ses bras. Elle oubliait qu'elles ne se connaissaient pas beaucoup, pour elle Elleynah était déjà son amie, elle l'adorait, elle l'admirait.

« Elleynah, c'était magnifique ! »

Asumu la libéra de son étreinte et se mit à rire. Cette mélodie l'avait vraiment transportée, hors du temps et de l'espace. Elle l'avait rendue légère. Maintenant que c'était fini, la jeune fille sentit le poids de la fatigue s'abattre de nouveau sur elle. Elle répondit tout de même à sa colocataire :

« Avoir l'oreille ça veut dire savoir reproduire des sons, sans prendre de cours. Tu as l'oreille absolue parce que tu sais jouer de la harpe sans avoir eu de leçons de musique. C'est comme un talent inné... »

La jeune fille sourit. Ses yeux brillaient, à cause de la fatigue et de l'admiration. Elle commença peu à peu à perdre le contrôle de son corps. Elle s'allongea doucement sur son lit, les jambes repliées pour ne pas pousser Elleynah. A moitié entre le rêve et la réalité, Asumu répéta avant de s'endormir :

« Oui, un talent... inné... »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Invité
Mer 13 Juil 2011 - 15:51
- Elleynah, c'était magnifique !

Elleynah sourit. La musique était tout pour elle. Oui, absolument tout. Il était important que les autres apprécient ce qu'elle jouait. Important? Non, crucial, vital! Elle devait sentir que ce qu'elle jouait touchait les gens au plus profond d'eux-même, au plus profond d'une âme, qui pouvait être en paix, ou tourmentée. Elle ne se sentait utile que lorsqu'elle voyait un sourire étirer lentement les lèvres d'une jeune fille triste, ou bien la joie percer dans le regard d'un mourant. Grâce à ce qu'elle jouait. Alors, elle se sentait revivre. Comme si pendant une fraction de seconde, toutes les peines en elle, toutes les barrières qui l'empêchait d'avancer explosaient. Liberté. Oui, elle se sentait libre. Et là encore... Asumu avait aimé. Elle avait apprécié sa musique, et donc ce voyage qui l'avait immergé au fin fond de l'âme d'Elleynah.

- Avoir l'oreille ça veut dire savoir reproduire des sons, sans prendre de cours. Tu as l'oreille absolue parce que tu sais jouer de la harpe sans avoir eu de leçons de musique. C'est comme un talent inné...

Elleynah la regarda, surprise. Alors c'était donc ça? Elle était presque déçue. Elle s'était attendue à quelque chose d’exceptionnel, d'incroyable... Mais au final, ce n'était rien. Rien de plus qu'elle ne savait déjà. Rien qui n'aurait mérité une once de son attention. Elle se leva et alla s'allonger sur son lit.

- Oui, un talent... inné...

Elleynah se tourna vers Asumu, et remarqua qu'elle s'était endormie. Elle sourit et ferma les yeux. Maintenant qu'elle savait, elle allait enfin pouvoir dormir... Enfin...
Il est une théorie, comme quoi une femme épanouie peut se mettre à scintiller légèrement lorsqu'elle dort. Cette nuit là, Elleynah rayonnait.

[HRP: Et voilà, c'est la fin, il me semble. =) J'ai été ravie de rp avec toi, on remettra peut être ça un jour, si l'envie t'en prends =) Gros bisouxes!]

Revenir en haut Aller en bas
Elleynah Den Adel
Âme qui Rode ☂
Elleynah Den Adel
Elleynah Den Adel
Age : 28
Messages : 282

Identité
Age: 17 ans
Origine: Hollandaise
Métier: Musicienne
Elleynah Den Adel
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1

Sauter vers :