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Au fil d’une aiguille [pv : Tsubaki Kurosawa]

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Mer 18 Juil 2012 - 14:21
Au fil d’une aiguille [pv : Tsubaki Kurosawa] Sans_t19

Jte attentivement la jeune femme qui se trouve à mes côtés tout en prenant à chaque dizaine de pas, un bouffée de cigarette, m’amusant à faire des cercles avec. Après avoir fini ma clope et avant d'en reprendre une autre je lui adresse un petit sourire.

« Enchantée charmante Tsubaki, ce n’est pas grave c’est aussi un peu ma faute »

Après quelques que minutes et de nombreuses clopes, nous somme arrivées devant mon salon de tatouage. Ce que j’aime dans mon salon c’est qu’il est différent des autres salons que j’ai pu voir dans ma ville. La plupart sont affreux, je me souviens de chaque salon dans lequel j’ai été pour mes tatouages ce n’est que quand j’ai fais celui sur le côté de mon ventre, que j’ai vu à peu près le salonque je voulais faire.

Mais tout à coup Tsubaki ne voulais pas se faire tatouer tout de suite. Je peux la comprendre, mais là je vais juste voir ce qu’elle veut faire, répondre à des questions si elle en a. Si après tout ça elle veut vraiment se faire tatouer on prendra rendez-vous. Je ne vais pas la tatouer tout de suite si elle ne veut pas.

« Ne t’inquiète pas, on va juste parler de ce que tu aimerais faire et tout le blabla habituel et ce n’est qu’à la fin du rendez-vous, que tu me diras si tu veux le faire tout de suite ou si on prend un rendez vous. Je ne vais pas te presser si tu n’as pas envie. »

Je rentre la clé et la tourne, puis ouvre la porte. Mon salon est dans les tons "zen" avec du bois, des murs de couleurs chocolat et vert anis. Il y a des fauteuils et des canapés de couleur blanc très "zen". Au milieu du salon se trouve un petit bassin rempli de carpes koi avec en guise de fontaine le célèbre chat porte-bonheur japonais. Tout était installé façon Fen… . Sur le côté du salon dans un coin, un très grand bureau d’angle. Dessus il y a un ordi portable et une imprimante côté mur et côté client, il y a de quoi écrire et dessiner. Certes il n’y a qu’une seule salle pour tatouer et percer mais c’est largement suffisant pour l’instant. Il y avait une autre salle mais celle-ci est réservée au personnel. Ca peut paraitre bizarre pour un salon mais comme je n’ai pas beaucoup de temps des fois pour aller dans une chambre d’hôtel donc j’ai décidé de faire une salle de musique. Elle est petite car il y a juste un synthé, une guitare acoustique et électrique. J’aime en jouer de temps en temps quand je n’ai pas de client ni de commande à faire.

J'avance vers une petite commode remplie de livres, j’en prends quelque uns et va les poser sur mon bureau. Je fais signe à Tsubaki de s’assoir sur le siège. Je m’installe et sortiune feuille blanche et un Critérium au cas où, on ne sait jamais si elle ne trouve pas son bonheur dans les dessins proposés je peux toujours lui en faire un. Comme ça personne n’aura le même qu’elle.

Je m’assois à mon tour et regarde la jeune femme avant d’intervenir.

« Tu aimerais quoi comme tatouage ? Comme ça je te dirais où tu pourras l’avoir. Je précise déjà que je ne tatoue pas au visage et à la main car c’est interdit. Aussi à un endroit intime, c’est moi qui décide de ne pas tatouer cette partie car c’est personnel. »

Au fil d’une aiguille [pv : Tsubaki Kurosawa] Sans_t19
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Ven 20 Juil 2012 - 16:11

Tsubaki se souvint de ce que lui avait dit Edwina : elle l'avait qualifiée de charmante ... Cela lui avait fait manquer un battement de coeur, et elle le ressentait au fond de son torse. La jeune fille avait rougit puis avait fait comme si de rien était. Ce n'est qu'arrivées devant le salon que la tatoueuse avait reprit la parole :

« Ne t’inquiète pas, on va juste parler de ce que tu aimerais faire et tout le blabla habituel et ce n’est qu’à la fin du rendez-vous, que tu me diras si tu veux le faire tout de suite ou si on prend un rendez vous. Je ne vais pas te presser si tu n’as pas envie. »

La musicienne acquiesça d'un signe de tête en guise de réponse. À ce moment-là, Edwina ouvrit la porte de son salon et entra, suivie de près par Tsubaki. Celle-ci fut étonnée par la beauté des couleurs et de l'agencement de l'établissement. C'était un endroit particulièrement apaisant, aux allures de jardin japonais. La jeune femme, amusée par tant de poissons, s'agenouilla près du bassin et commença à jouer avec eux. D'un coup, une carpe beaucoup plus grosse que toutes les autres surgit de nul part, près de la main de Tsubaki. Effrayée, elle eut un mouvement de recul qui la fit tomber par terre ... Edwina, ayant assisté à la scène, semblait se retenir de rire aux éclats. S'époussetant le postérieur, la jeune fille, honteuse, fit comme si il ne lui était rien arrivé, regardant en l'air.

*Quelle honte ... Que va-t'on penser de moi ? Heureusement, il n'y a que Edwina ...*

La musicienne reprit confiance en elle lorsqu'elle aperçut des instruments de musique : dans un élan de passion, elle se précipita sur la guitare électrique et se mit à jouer sans s'arrêter pendant une dizaine de minutes, jouant du rock comme du métal, du punk comme du blues. Elle s'arrêta lorsqu'elle entendit une voix qui n'était pas la sienne, lui disant de s'asseoir sur un fauteuil. Elle reposa le magnifique instrument sur son socle et obéit à la tatoueuse. Cette dernière lui dit alors :

« Tu aimerais quoi comme tatouage ? Comme ça je te dirais où tu pourras l’avoir. Je précise déjà que je ne tatoue pas au visage et à la main car c’est interdit. Aussi à un endroit intime, c’est moi qui décide de ne pas tatouer cette partie car c’est personnel. »

Tsubaki hocha la tête pour montrer qu'elle avait compris, puis après un instant de réflexion, répondit :

« J'aimerais beaucoup un tatouage en rapport avec ma passion : la musique. Une sorte de note ... Peut-être une clé de sol stylisée. Je ne sais pas encore, c'est un peu confus dans ma tête ... »

La jeune fille observa ses poignets. Elle tenait à se faire un tatouage à cet endroit. Cela lui rappelait sa mère, qui était musicienne elle aussi. Comme ça, elle pourrait voir ce tatouage dédié à sa génitrice dès qu'elle jouerait d'un instrument.

« Dites-moi Edwina, est-il possible de se faire tatouer au poignet ? Après tout, c'est quand même différent de la main, si je ne m'abuse ... »

Plongeant à nouveau son regard dans celui de la gérante, comme on plonge dans une étendue d'eau chaude et agréable, elle patienta afin de savoir si sa requête était faisable. Elle espérait de tout cœur que la réponse soit affirmative.
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Mar 24 Juil 2012 - 10:07
Tsubaki était tombée à cause d’une carpe koi, je me suis retenue de rire, mais je n’ai pas mis longtemps avant d’aller la voir et de lui demander si ça allait. Puis je regarde dans le bassin et aperçoit la ou plutôt le fautif. Il s’agissait de la plus grosse carpe et avait comme couleur de l’orange et du blanc.

« Je suis désolée mais… comment dire Stitch est très protecteur envers ses femelles et il a cru que tu allais leurs faire du mal mais rassure toi il est comme ça avec tout le monde même avec moi. »

Elle s’était vite relevée et se dirigeait vers la salle de musique, je peux voir qu’elle ne m’avait pas écouté du tout. Bon après qu’elle aura fini son délire, je fermerai la porte à clé car cette salle est interdite pour tout le monde et je ne ferai pas d’exception.

« J’ai oublie de te dire mais cette salle est réservée strictement pour moi et pour personne d’autre j’aurais dû le dire en entrant. Et j’aurai dû la fermer hier, j’ai oublié après que j’y ai joué. »

La jeune femme m’avait rejoins au bureau et m’expliqua ce qu’elle voulait comme tatouage. J’ouvris un tiroir et en sortis un livre, avec dedans spécialement des tatouages uniquement sur le thème de la musique. Je lui en montre quelques uns et si jamais elle ne trouve pas son bonheur, je lui en dessinerai quelques uns dans différents styles comme tribal, arabesque...

« C’est un peu normal que tu ne sache pas trop mais juste une chose, choisi bien car un tatouage se garde toute une vie à moins que tu préfère le tatouage temporaire. C’est le même procéder que pour les tatouages normaux sauf que les aiguilles entre moins dans la peau et le tatouage ne durent que 3 ans. C’est pratique quand on ne sait pas quoi faire comme ça si jamais on n’aime plus on attend et on change. »

Puis mon regard se tourne vers celui de Tsu, elle avait l’air triste et songeur, tout en touchant ses poignets ce qui me fit repenser à mes poignets à moi justement. Pourquoi ? Parce que j’avais des cicatrices… De quoi ? Je ne le dirais pas du moins pas tout de suite.

« Au poignet, bien sur, c’est possible. Tu aimerais le faire ici c’est ça ? C’est un très bon choix pour un premier tatouage. »

Des souvenirs commençaient à revenir en moi, je devais à tout prix ne plus y penser et le seul moyen était de jouer du piano mais je suis en compagnie je ne vais pas lui dire, « hey ça te gène pas si je joue du piano ». Je me suis rendu compte que j’avais parlé tout haut. Mais bizarrement je suis étonnée de voir la jeune fille me dire oui avec des yeux brillants. Peut être qu’elle voulait me voir jouer depuis qu’elle est entrée dans le salon enfin je vais pouvoir jouer tranquillement.
Je m’avance vers le piano et m’assoie sur le tabouret et commence à jouer.


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Lun 30 Juil 2012 - 1:03

Tsubaki pouvait paraître assez dégourdie et entreprenante, et pourtant, même si ses capacités intellectuelles étaient réelles, elle n'en était pas moins timide. Ce qu'elle faisait actuellement la mettait mal à l'aise ; elle se permettait de faire des choses qu'elle n'aurait pas osé faire avant ... Était-elle en train de changer ? De devenir cette fille joyeuse et pleine d'entrain, croquant la vie à pleines dents et n'étant pas introvertie ? Ce village était peut-être la clé de son comportement ; une nouvelle vie qui s'offrait à elle, mais qui semblait apparaître de manière plus rapide qu'elle ne l'aurait pensé. Au fond, elle aurait voulu être ce genre de personne. C'était sans compter la mort de ses parents ... Quel désastre pouvait être pire que cela ? C'est bien ce qu'elle se demandait. Elle devait trop vivre dans le passé, et cet autrefois semblait la ronger. Et pourtant, elle devrait aller de l'avant. La musicienne enjouée devait l'emporter sur la jeune fille effrayée. Un peu de patience et cela se ferait certainement ...

Edwina avait expliqué à Tsubaki la cause de l'agressivité du poisson, et appris à la jeune femme que normalement, la salle de musique était privée ; la musicienne eut le coeur qui se serra, ayant l'impression d'avoir été désobligeant vis à vis de la tatoueuse. Elle prit le temps de s'excuser puis la professionnelle lui fit un discours sur les tatouages et leur éventuelle longévité. En touchant ses poignets, la musicienne avait repensé à ses déboires de la vie, aux choses monstrueuses qui avaient forgé son caractère et l'avaient rendues peureuse et si méfiante. Heureusement, la tatoueuse sortit Tsubaki de ses pensées et la fit revenir à la réalité. La réalité qui était de réfléchir à un tatouage, et surtout bien choisir son emplacement.

« Au poignet, bien sur, c’est possible. Tu aimerais le faire ici c’est ça ? C’est un très bon choix pour un premier tatouage. »

Les joues de Tsubaki se mirent à rougir, elle n'avait visiblement pas l'habitude des compliments ... Elle était plutôt abonnée aux coups et autres blessures. Mais la jeune femme vit qu'elle n'était pas la seule à avoir un lourd passé, étant donné l'attitude changeante d'Edwina : elle semblait perdue dans ses pensées, comme si quelque chose tentait de refaire surface. Au moment où Tsubaki la regarda, la jeune tatoueuse se leva d'un bond et se dirigea vers le piano de sa salle privée. Elle avait demandé machinalement à Tsubaki si elle pouvait en jouer, et bien sûr, son âme mélomane n'hésita pas à répondre un grand oui, accompagné d'un regard admiratif. Edwina commença alors son morceau.

Son coeur s'arrêta de battre. Ce morceau si torturé et emplit d'émotion donnait envie de vider toutes les larmes de son corps. Edwina, en plus d'être magnifique, jouait à la perfection. Tsubaki n'avait jamais vu autant de passion émaner d'une musicienne, autant de sentiments transmis à travers le son. C'était un moment intense, qui avait fait coulé deux larmes sur les joues de la jeune femme. Toutes ses douleurs passées avaient resurgi en l'espace d'une seconde. Tout une partie de vie bafouée et détruite. Une enfance ruinée. Mais tout cela ne valait rien comparé au plaisir que les notes jouées par la tatoueuse procuraient à la musicienne. Époustouflée, cette dernière se hâta de rejoindre Edwina sur le tabouret situé devant l'instrument. Contre toute attente, Tsubaki s'était rapprochée de la pianiste, sans qu'elle lui en eut donné l'autorisation. D'un mouvement délicat, elle prit les fines mains d'Edwina, et les serra tout en lui disant :

« Merci pour cette magnifique interprétation ; merci du fond du coeur. »

Encore une fois, celle qui venait de prendre la parole fut absorbée par les yeux de son interlocutrice, qui devait la prendre pour une illuminée. Enfin, c'est ce que Tsubaki pensait. Elle espérait surtout qu'Edwina ne réagisse pas mal, car après tout la jeune femme avait agit sur une impulsion, sous le coup de l'émotion. Tenir les mains douces et chaudes de la tatoueuse faisait battre à tout rompre le coeur en reconstruction de la jeune fille aux blessures encore ouvertes.
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Ven 3 Aoû 2012 - 10:06
Au fil d’une aiguille [pv : Tsubaki Kurosawa] Sans_t19

J’ouvris mes yeux une fois le morceau fini, à peine ai-je eu le temps de tourner ma tête que je sentis un contact. C’était Tsubaki, elle me tenait les mains dans les siennes, ce qui m’étonna, pour une jeune femme soit disant timide elle n’a pas hésité à me prendre les mains. Elle me remercia pour l’interprétation… En fait, je ne sais pas quel morceau j’ai joué… Je dis ça parce que je ne me souviens pas, quand j’ai interprété la musique j’ai surtout repensé à mes anciens souvenirs.

« Heu… Question, j’ai jouée quoi comme musique ?»

Il n’y avait qu’une seule et unique musique, auquelle je tenais, c’était celle que j’avais écrite pour elle. Normalement il y a aussi du chant mais j’ai préféré jeter les paroles, ça me rappelle trop de mauvais comme de bons souvenirs. Bon ce n’est pas tout j’ai un tatouage à faire, j’ai une cliente, le travail avant tout. Je me redirige vers mon bureau comme si rien ne s’était passé.

« Alors pour le tatouage, je peux te proposer ceci. »

Ma main qui tenais le critérium faisait différentes formes qui finissent par donner différents dessins. Le premier est une petite partition qui commençait par une clé de sol, quelques notes et finit par une clé de sol à l’envers et une clé de Fa, ces deux clés formaient un cœur. J’avais mis une phrase en exemple juste en dessous. Le deuxième formait juste un cœur grâce à différentes notes. Le troisième ressemblait presque au premier, il y avait juste les deux clés qui formait un cœur. Le quatrième représente une guitare et le dernier un micro avec des notes sur les côtés.

« Si tu en veux des plus simples, je peux t’en faire d’autres. »

Après avoir choisi le dessin je l’emmène dans une des salles pour la tatouer. J’installe comme un essuie-tout géant sur la banquette en cuir noir. Je lui dis qu’elle peut prendre place dessus. Pendant qu’elle s’assoit, je prépare la machine à tatouer, mais avant ça je mets des gants. Je sors d’une machine un sachet rempli d’aiguilles. Je l’ouvre et place les aiguilles dans la machine. Je sors aussi les pots de peinture qu’il faut. Je prends de quoi m’assoir et ramène la manche du t-shirt de Tsubaki. Je dessine au préalable le dessin à l’aide d’un stylo fin.

« Ca va peut-être faire mal, mais rassure toi au bout d’un moment tu ne sentiras plus rien car à force ton corps va produire de l’endorphine. Il faut à peu près cinq minutes avant que ça n’agisse. D’accord ? »


Je pris la machine et commença par tatouer un trait pour lui faire sentir la douleur. Je lui demande si elle est prête pour continuer le tatouage ou si elle préfère arrêter. Près de moi, il y a les pots d’encre, de l’eau en spray et de l’essuie-tout.

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Sam 4 Aoû 2012 - 22:04

« Heu… Question, j’ai joué quoi comme musique ? »

Vraisemblablement, Edwina ne savait même pas ce qu'elle avait joué ... Pourtant, Tsubaki n'avait pas raté une seule note de tout le morceau, et elle avait bien vu que c'était la tatoueuse qui jouait, et personne d'autre. Mais alors pourquoi ne se souvenait-elle pas de ce qu'elle venait d'interpréter ? En même temps, lorsqu'un musicien joue un morceau, il le joue avec son âme, et son coeur ... Pas étonnant qu'Edwina se soit perdu dans ses pensées durant son morceau. Malheureusement, même si Tsubaki connaissait quelques compositeurs par ci par là, elle ne savait absolument qui était le compositeur de cet air mélancolique.

« Excuse-moi mais ... Je ne sais pas du tout ce que vous avez joué. Tout ce que je peux vous dire, c'est que c'était un plaisir pour mes tympans ! »

Edwina regarda Tsubaki en signe de compréhension, et se leva d'un coup. En fait, on aurait dit qu'elle faisait comme si de rien était, comme si elle n'avait jamais pris place devant ce piano : comme si elle n'avait jamais joué. Tsubaki fit alors de même, reprenant son rôle de cliente face à la tatoueuse. Celle-ci prenait son travail au sérieux et avait déjà empoigné un critérium afin de proposer des tatouages différents. Après les voir tous observés d'un oeil sûr, elle pointa timidement son doigt sur le troisième, une magnifique association de deux clés musicales qui formaient un coeur. C'est exactement ce que la musicienne espérait : Edwina s'avérait être douée. Cette dernière, approuvant le choix de la jeune fille, l'emmena dans la salle pour la tatouer. Après avoir installé tout le nécessaire au bon déroulement de l'opération, Edwina releva doucement la manche de la musicienne. Sentant le contact peau contre peau, ses joues se mirent à rosir légèrement. Elle tenta de dissimuler cette gêne en tournant la tête. Tsubaki semblait être facile à perturber, décidément. Mais pour le moment, Edwina n'était qu'une inconnue ... Enfin, pas tout à fait. Elle commençait à devenir une amie.

* Je commence à stresser ... J'espère que ça ne fait pas aussi mal qu'on le prétend ... *

Elle rougit lorsque la tatoueuse prit son poignet et esquissa le futur dessin. Elle la regarda faire : cette jeune femme était toujours aussi belle, et de plus en plus Tsubaki ne pouvait en détacher le regard ... Était-elle envoûtée ? Peut-être ... Ce n'était pas difficile, étant donnée la beauté naturelle de sa sauveuse. Puis, comme si Edwina avait lu les pensées inquiètes de Tsubaki, elle ajouta :

« Ca va peut-être faire mal, mais rassure toi au bout d’un moment tu ne sentiras plus rien car à force ton corps va produire de l’endorphine. Il faut à peu près cinq minutes avant que ça n’agisse. D’accord ? »

Tsubaki commençait vraiment à stresser. Le fait qu'on puisse lui faire du mal à nouveau ne faisait qu'empirer cette remontée insupportable de souvenirs blessants. Elle ne savait pas si elle pouvait endurer encore des souffrances. Son corps avait été trop maltraité. Mais là c'était différent, c'était pour son plaisir personnel, et puis, ne disait-on pas : il faut souffrir pour être belle ? Elle acquiesça donc, inspirant une grande quantité d'air. Edwina en profita pour faire un trait sur la peau de la jeune fille. La douleur fut intense et concentrée en un point. D'un seul coup, des pensées extrêmement pénibles envahirent l'esprit de la jeune fille. Elle ne se contrôlait plus. D'un coup énergique, elle repoussa la main d'Edwina, faisant tomber dans le mouvement le spray d'eau et l'essuie-tout. Des larmes coulaient à flot sur ses joues, lui faisant mal aux yeux. Elle se jeta hors du siège, tomba sur le sol froid et commença à courir en dehors de la salle. Observant le trait d'encre, ses larmes redoublèrent d'intensité. Des images de ses parents défilaient dans sa tête. Elle arriva devant la porte vitrée et se retrouva face à elle-même, dans le reflet de la vitre. Ses yeux rouges étaient l'illustration du bain de sang vécu auparavant. Tsubaki, éreintée, voulu donner un coup de poing sur son reflet, qu'elle haïssait ... Puis ce fut le néant.
Étalée de tout son long sur le sol du salon d'Edwina, Tsubaki gisait, inconsciente. Il n'y avait pas vraiment d'explications à ce retournement de situation. Seulement, la musicienne avait eu un trop plein de douleur et d'émotion en même temps, et la voilà qui était tombée par terre, dans un dernier effort.
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Jeu 9 Aoû 2012 - 12:01
Elle ne s’avait pas le titre du morceau que j’ai joué, ce qui veux dire que j’ai joué une des partitions que j’ai écrite. Mais à savoir laquelle j’en ai tellement écrite aussi, même si la plupart sont resté chez moi et vue que je ne peux plus y retourner. Je ne les aurais plus du tout mais bon j’en referais d’autres.

A peine ai-je fais un trait que Tsubaki se mit dans un état. C’est à cause de moi ou quelque chose d’autre ? Enfin pour l’instant, Tsubaki pique sa crise et moi je la regarde ne sachant pas quoi faire. Faut pas compter sur moi pour se qui est des câlins ou des paroles réconfortantes. Mais à rester planter là je n’ai même pas eu le temps de l’empêcher de s’enfuir. Et merde, faut que je cours maintenant avant qu’elle… Je n’ai même pas fini ma phrase que j’entendis un bruit venant près de l’entré. Je cours vers la direction d’où venait le bruit. Et la je vis Tsubaki étaler par terre. Que faire ? Déjà vérifions si elle ne sait pas blesser et surtout si elle n’est pas morte. Quelques coups d’œil un peu par tout, elle n’avait rien de grave et était en vie. Bon je fais quoi moi, au moins je peux finir son tatouage tranquillement, mais pour ça je vais devoir la portai en espérant qu’elle ne soit pas lourde. Je la prends dans mes bras et l’emmena de nouveau dans la pièce où on tatoue les clients. L’installa sur la banquette et alluma mon téléphone pour mettre de la musique. Pendant que notre très chère Tsubaki continue de dormir, moi je fini son tatouage. Bon c’est bien j’ai fini mon travail en nettoyant le bras, mis une pommade dessus et l’enroula de film plastique, mais Tsubaki dort toujours, j’ai peur être la solution. Je me dirige vers un tiroir cadenacé, je l’ouvris et pris un petit pot et une piqure vide. Je rempli la piqure du produit du pot et l’injecta dans le bras de Tsubaki. Normalement grâce à ce produit elle se réveillera dans pas longtemps. J’ai le temps de me détendre un peu. Je range le matériel et jeta le reste avant d’emmener Tsubaki dans la salle de musique. Je commence à jouer du piano et à chanter Kawaru Mirai. Ce n’est que quelques minutes après, que Tsubaki se réveilla enfin, mettant un terme à ma musique.

« Te voila enfin de retour parmi nous, j’ai pu profiter de ton sommeil pour finir ton tatouage. Il y a quelque conseil à suivre mais je vais attendre que tu sois bien réveillé. »

[hrpg: désoler panne d'inspiration]
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Jeu 23 Aoû 2012 - 17:11
Tsubaki était véritablement inerte. Edwina s'était occupée d'elle comme il le fallait. Il lui semblait avoir dormi une éternité lorsqu'elle se réveilla. Ses yeux étaient encore tachetés d'ombres étranges et sa vision n'était pas parfaite. Elle jeta un bref coup d'oeil autour d'elle : la jeune fille se trouvait dans la salle de musique, là où Edwina avait joué devant elle pour la première fois. Elle se demandait si elle s'était endormie, puis remarqua une bosse naissante sur le derrière de son crâne. Affolée, elle tenta de se souvenir ce qui lui était arrivé.

* Je suis sûrement tombée, mais pourquoi serais-je tombée ? Que m'est-il arrivé ? ... *

Tsubaki ne chercha pas plus longtemps à comprendre la cause de sa blessure, et recouvrit la vue. Edwina se tenait face à elle, les mains encore posées sur le piano. Tsubaki se demanda si elle avait raté quelque chose, puis la tatoueuse prit la parole :

« Te voila enfin de retour parmi nous, j’ai pu profiter de ton sommeil pour finir ton tatouage. Il y a quelques conseils à suivre mais je vais attendre que tu sois bien réveillée. »

Le mot tatouage raisonna alors dans son esprit, et tout devint clair. En un flash, elle se remémora sa crise de nerfs au moment où l'aiguille touchait sa peau. Caressant du bout des doigts le dessin sur son poignet, elle regarda Edwina :

« C'est vraiment magnifique, merci. »

La tatoueuse avait eu raison de profiter du malaise de Tsubaki pour finir le tatouage, car celle-ci n'aurait pas supporté de se faire tatouer une seconde fois consciemment. Sa peau semblait plutôt bien réagir au tatouage, ce qui rassura la jeune fille. C'était la tout première fois qu'elle vivait cette expérience, mais pas comme elle le voudrait. Elle désirait être normale : ne pas subir ces crises qui gâchaient les bons moments. Mais elle n'y pouvait rien, c'était comme un réflexe. Comme si elle ne contrôlait plus rien, que son esprit l'emportait sur son corps. Enfin, elle revint à la réalité et son regard croisa celui de la tatoueuse. Sans perdre une seconde, elle osa prendre la parole :

« Pourriez-vous rejouer pour moi ? »

Edwina ne parut pas gênée et réinterpréta le morceau qu'elle avait joué quelques minutes auparavant. Tsubaki l'écouta attentivement, tout en admirant sa façon de jouer, ses doigts fin tapotant les touches de l'instrument, et son impressionnante et superbe voix qui l'accompagnait. Quand elle eut fini, elle applaudit la tatoueuse. Décidément, c'était une bonne musicienne, et peut-être qu'elle pourrait apprendre quelques trucs à Tsubaki.

« Merci, encore une fois. Vous écouter jouer est la seule chose qui puisse me redonner le sourire. »
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Mer 5 Sep 2012 - 15:05
Tsubaki c’était enfin réveillée mais elle avait l’air un peu déboussolé. Je prends un tube de pommade de ma poche, en lui disant que c’est pour sa bosse, pour qu’elle ne soit plus là au bout de quelques jours. Je l’ouvrir, appuie un peu dessus pour en faire sortir la pommade que je mis sur mes doigts et posa le tube sur le piano. Avec mon autre main j’écarte les magnifique cheveux de Tsubaki et appliqua doucement la pommade sur la bosse.

Elle remarqua enfin le tatouage sur son poignet, je suis ravie qu’elle aime, j’ai fait du bon travail. Je lui dis de reste la le temps d’aller chercher quelques bricoles pour le tatouage. Une fois revenue avec un sac plastique à la main, je sors une pommade, du filme plastique. J’applique la pommade sur la tatouage pour éviter les infection et l’enroula du filme.

« Tu pourras retirer le filme dans trois heures et tu remettras de la pommade. La pommade tu dois en mettre à chaque fois que le tatouage est sec et ce pendant une semaine. Si entre temps, il est rouge ou qu’il n’accepte pas la couleur ou je ne sais quoi nésite pas à venir me voir d’accord ?»

Tsubaki voulait que je rejoue la mélodie que j’avais joué lorsqu’elle était inconsciente. Ce que fis de ce pas, voulant la voir de nouveau sourire. Ca m’avait fait peur comme même sa réaction lorsque je l’ai tatoué, c’est bien la première fois que j’ai une telle réaction et surtout une telle peur. Un sourire coquin et amusée apparut sur mon visage.

« De rien, tu es sur que m’entendre jouer est la seule chose qui te redonne le sourire ou il y a d’autre choses ? »

Je voulais voir sa réaction, m’amuser un peu, me détendre après avoir travailler sur son tatouage et surtout avant de reprendre mon boulot avec d’autre clients.
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