Deux âmes à sauver [PV Tessa et Elleynah et une infirmière ?]

Mar 10 Mai 2011 - 11:38

La clinique n'était pas loin, pourtant elle ne lui avait jamais parue aussi éloignée. L'autre bout du monde. Akane commençait à fatiguer mais elle devait tenir jusque là bas, pour les deux filles qu'elle venait de trouver il fallait qu'elle soit assez forte. Un dernier effort lui permit d'ouvrir la porte de la clinique d'un coup de pieds. Elle aurait bien fanfaronné devant ce geste très Lara Croft mais la situation l'en empêchait.

- S'il vous plait, quelqu'un, nous avons besoin d'aide !

Akane s'approcha des fauteuils de la petite salle d'attente et déposa la jeune fille à qui elle avait donné son tablier. L'espace d'un instant elle ne se rappela plus si elle leur avait demandé leur nom à chacune. Elle s'assura que les deux prenaient un siège et elle se posta en face d'elle.

- Je crois vous l'avoir dit mais au cas où, moi c'est Akane. Et vous deux ?

Attendant leur réponse, Akane guettait l'arrivée d'une infirmière. Puis se disant que la situation était assez urgente, elle repéra un petit chariot dans un coin, il était remplie de désinfectant et de bandages. Après tout on était à Etiopia et comme Hiro lui avait fait remarqué, la vie ici ne répondait pas aux mêmes schémas que son ancienne vie. Elle alla cherche des cotons, du désinfectant et des bandages. Elle ne savait pas recoudre mais elle pourrait déjà les aider un peu avec ceci.

- Bien, on va faire avec ça en attendant que quelqu'un vienne, alors montrez moi vos blessures !

Mar 10 Mai 2011 - 18:59

Elleynah n'avait pas baissé la tête. Pas une seule fois elle avait regarder le sol. Pas une seule fois elle avait cherché à évalué la distance qu'elle avait parcouru, ou qu'il lui restait à parcourir. Chaque fois qu'elle se sentait partir, elle se reprenait en main, se disant qu'elle n'avait pas fait tout ça pour rien. Ou plutôt, qu'elle ne voulait pas avoir fait tout ça pour rien. Elle n'avait jamais trouvé un chemin aussi long, aussi ardu à parcourir. Alors qu'elle commençait à perdre espoir, elles arrivèrent devant ce qui devait être la clinique.

- S'il vous plait, quelqu'un, nous avons besoin d'aide !

La voix d'Akane sonna comme un cri de libération à ses oreilles. Ses jambes tremblaient tellement qu'elle avait du mal à garder l'équilibre. Heureusement, au moment où elle allait s'effondrer, elle sentit quelque chose de moelleux sous elle, sûrement un fauteuil. Ce calvaire était donc enfin terminé? Elleynah ferma les yeux. Elle avait bien cru qu'elle n'y arriverait pas.

- Je crois vous l'avoir dit mais au cas où, moi c'est Akane. Et vous deux ?

Elleynah rouvrit brusquement les yeux. Elle ne savait pas si elle aurait la force de lui répondre. Elle ne savait même pas si elle avait bien entendu, ou si ces paroles sortaient tout droit de son imagination débordante. Elle se souvenait de toutes les fois ou elle s'allongeait dans l'herbe chez son oncle, et, regardant les nuages, s'inventait les amis qu'elle ne pouvait avoir. Dans les meilleurs moments, elle avait réellement l'impression d'entendre la voix douce d'une jeune fille calme et drôle, avec qui elle pourrait parler de tout et de rien, sans craindre le coucher du soleil. Regardant à nouveau Akane, puis la jeune femme blonde, elle serra les dents un instant. Instant qu'il fallut à Akane pour aller chercher le nécessaire de premier secours.

- Bien, on va faire avec ça en attendant que quelqu'un vienne, alors montrez moi vos blessures !

Elle sourit intérieurement. Plus facile à dire qu'à faire. Elle n'esquissa pas le moindre geste, se concentrant sur le mot, l'unique qu'elle voulait prononcer, plus par gratitude envers Akane que par réelle volonté. Elle serra le poing gauche, et se redressa légèrement.

- Elleynah... Articula-t-elle avec difficulté.

Puis, comme si cet effort lui avait volé ses dernières ressources, elle posa sa tête sur le dossier du fauteuil, et ferma les yeux. Elle sentait Akane s'activer, mais elle ne pouvait, ou ne voulait plus rouvrir les yeux. Même pas une dernière fois. Trop difficile. Trop inutile.

Mer 11 Mai 2011 - 15:50

Je marchais péniblement tandis qu'Akane supportait tout mon poids. Elle avait du mérite, cette gamine – je suis sûre qu'un peu d'entrainement en compagnie de Jack aurait fait d'elle une bonne mafieuse. Encore un talent gâché. C'était peut-être tant mieux pour elle, finalement.

Elle ouvrit comme elle pu la porte de la clinique qui se présentait enfin. Quand on pénétra dans l'enceinte de l'hôpital, je repérais machinalement toutes les issues de secours qui me permettraient de m'enfuir – résultat de beaucoup d'expérience dans le domaine de la fraude. Au fond de la pièce se trouvait un ascenseur qui devait donner sur les différents services. Une porte donnait sur le bureau de fonction de l'unique agent de sécurité de la pièce. En face se trouvait le standard, avec une secrétaire qui nous regardait d'un air catastrophé en appuyant sur le bouton d'appel des infirmières.

Je n'avais vu que des femmes dans ce village. Étrange. Encore une information que je classais dans un coin de mon esprit. Peut-être que j'étais tombé dans un genre de village sectaire qui vivait en autarcie complète et qui n'acceptait que des femmes dans leur communauté ?

Si cette clinique était construite selon le modèle anglais, je ne pouvais en sortir que par la grande porte d'entrée et peut-être la cage d'escalier qui devait donner sur l'arrière du bâtiment et sur les différents étages. Je repérais également une caméra de surveillance qui fixait l'hôtesse d'accueil – en cas d'agressions j'imagine -, ainsi qu'une autre pointant sur l'entrée. Je visualisais immédiatement les différents angles morts de ces caméras, qui couvraient une large surface de la pièce. Comment la sécurité pouvait être aussi déplorable dans un bâtiment public ?

- S'il vous plait, quelqu'un, nous avons besoin d'aide !, cria Akane, éreintée.

Elle nous déposa sur les fauteuils de l'accueil – quelle idée de faire ca, d'ailleurs ; n'importe qui de normalement constitué nous aurait emmené aux urgences – et hésita un instant avant de prendre la parole.

- Je crois vous l'avoir dit mais au cas où, moi c'est Akane. Et vous deux ?

- Moi c'est Tess, marmonnais-je d'une voix pâteuse. Rend-moi mes clopes.

Elle me venta encore une fois – décidément, je ne porterais pas cette Akane dans mon cœur – pour s'élancer vers un chariot pleins de matériel médical de base. Elle revint rapidement avec quelques bandages pour la demoiselle – enfin, j'imaginais que c'était pour la demoiselle, car mon entaille était trop profonde pour pouvoir la contrôler avec des pansements. J'osais espérer qu'Akane avait compris qu'il me fallait des points de sutures. Je remarquais de manière tout à fait lucide que j'étais sur le point de m'évanouir à cause des pertes de sang, comme si j'assistais à une scène qui ne me concernait aucunement.

- Bien, on va faire avec ça en attendant que quelqu'un vienne, alors montrez moi vos blessures !, continua-t-elle d'un air inspiré.

- Elleynah...

La demoiselle nue avait enfin répondu. Je l'observais avec pitié. Es-ce qu'à l'époque j'étais aussi lamentable ? Ça m'étonnerais.

Je peinais tout de même à croire qu'Akane m'aie de nouveau ignorée. Elle avait également totalement snobé ma question lorsqu'elle nous portait, et j'avais du mal à m'en remettre. C'est donc d'une voix hulcérée que je reposais ma question :

- Et donc, on est où, la ? Et je te préviens, il est hors de question que tu me touches. T'as l'air de n'avoir aucunes bases des soins d'urgences. Je préfère encore me recoudre moi-même.

Après tout, j'avais fait ca de trop nombreuses fois.
Avant qu'Akane ait eu le temps de répliquer, une infirmière arriva avec précipitation vers nous.

[HRP : J'ai contacté une infirmière ; si elle accepte, elle postera après moi :) Je vous préviens si elle refuse]

Mer 11 Mai 2011 - 16:21

Elleynah et Tessa. Voilà déjà deux informations importantes. Les infirmières tardaient à arriver et Akane commençait à perdre patience. Elleynah semblait trop faible pour bouger et Tessa n'avait pas l'air prête à coopérer.

- Et donc, on est où, la ? Et je te préviens, il est hors de question que tu me touches. T'as l'air de n'avoir aucunes bases des soins d'urgences. Je préfère encore me recoudre moi-même.

Akane respira un grand coup, toute gentille et compatissante qu'elle était, sa patience avait des limites, et le comportement de cette fille commençait à les dépasser. Mais elle ne pouvait tout de même frapper une fille blessée au bord de l'évanouissement. Pour ne pas la froisser plus, Akane lui envoya ses cigarettes, après tout elle le lui avait promis, puis alors qu'elle commençait à prendre la parole, une infirmière arriva finalement auprès d'elles.

- Enfin, soupira-t-elle, bon alors voilà elle c'est Tessa et elle Elleynah. Comme vous vous en doutez je les ai trouvées au portail alors je les ai de suite amenées ici.

Akane avait beau être en colère contre Tessa qui n'avait pas l'air de témoigner la moindre reconnaissance, elle s'inquiétait quand même pour elle. L'infirmière fut bientôt rejointe par une deuxième infirmière et une troisième, toutes deux amenant avec elle des lits pour y déposer les blessées.

- Bien ... je suppose que vous êtes entre de bonnes mains maintenant, et elles elles s'y connaissent en soin d'urgence alors je vais y aller.

Akane commença à s'éloigner, vexée d'obtenir si peu de gratitude, mais elle préféra mettre ça sur le compte de la perte de sang pour l'une et de la perte de connaissance pour l'autre. Alors qu'elle allait passer la porte de la clinique, elle s'arrêta, soupira un grand coup et revint finalement s'asseoir dans la salle d'attente.

- Je vais attendre de leurs nouvelles, dit-elle à la standardiste qui la regardait d'un air étonné.

Mer 11 Mai 2011 - 18:17

Lorsque les infirmière arrivèrent, Elleynah n'avait plus conscience de ce qui se passait autour d'elle. Elle errait dans un univers de noirceur et de douleur. Elle aurait tellement voulu avoir la force de remercier Akane. Elle aurait tellement aimé voir une toute dernière fois le visage doux de cette fille qui devait avoir sensiblement le même âge qu'elle. Des filles de son âge, Elleynah n'en avait plus vu depuis... Depuis ses cinq ans.
Avant la mort de sa mère, elle allait à l'école normalement. Même petite fille, elle n'avait jamais dit à qui que se soit ce que son père leur infligeait, à elle et à sa mère. Il faut dire qu'elle en avait terriblement peur, de son père. Elle se souvenait d'un après-midi de printemps. Une petite fille qui répondait au doux prénom de Lucy organisait son goûter d'anniversaire, et Elleynah y était invitée. Lucy lui avait même dit qu'il y aurait un clown! Elle n'en avait jamais vu auparavant. Bien sûr, lorsqu'Elleynah en avait parlé à son père, il avait refusé. Elle n'était pas une enfant rebelle, et n'aurait jamais désobéi à son père. Mais elle voulait tellement y aller... Et puis, il y avait un clown... Alors Elleynah, du haut de ses cinq ans, était sortie par sa fenêtre, et s'était rendue chez la petite Lucy. A peine arrivée, son père l'avait rattrapé. La sanction avait été terrible, pour Elleynah. Mais elle avait eu beaucoup de chance. Elle s'en était sortie avec seulement quelques contusions, des hématomes, et une blessure béante dans son coeur enfantin. Après cet incident, elle n'était pas retournée à l'école, et n'avait plus jamais revu de fille de son âge.
Elleynah se disait que même aujourd'hui, à 16 ans, elle souffrait de n'avoir jamais eu d'amour, de n'avoir jamais eu d'amie avec qui rigoler ou échanger. Mais, aussi stupide que cela puisse être, son plus grand regret, était de ne jamais avoir vu de clown. Elle aurait tellement voulu rencontrer un de ces êtres adulés des enfants! Inconsciemment, un sourire étira ses lèvres. Elle sentit qu'on la soulevait, qu'on la plaçait sur un matelas, et qu'on l'emmenait. Dans un ultime effort de volonté, et guidée par la bonne éducation qu'elle avait reçu de ses parents - c'était là la seule chose de bien qu'ils aient jamais fait - elle entrouvrit la bouche.

- Merci, Akane...

Après avoir prononcé ces mots, elle pria de toute son âme pour que celle à qui elle devait la vie ait entendu. Elle pria de tout son coeur, pour que si elle meurt, Akane sache à quel point elle lui était reconnaissante.

Jeu 12 Mai 2011 - 10:39

Miyuki passait une de ses journées calme où il ne se passe rien, le service des urgences était calme, ce qui n'était pas pare dans une ville comme Etopia, les accidents été ares et la plupart des actes de soins étaient banales, c'est pourquoi le personnel n'était pas forcément nombreux, c"est alors que le bouton d'appel, résonna. En bonne chef des infirmières, Miyuki et deux de ses collègues allèrent calmement voir ce qu'il se passe et tout s'accéléra très vite quand elle comprirent que cette fois c'était du sérieux, les deux filles furent emmenées as la même salle, l'une avait l'air vraiment mal en point, l'autre avait surtout une entaille profonde qui méritait d'être vite arrêtée et suturée

"Attendez, avant de partir, dîtes-nous au moins ce qui c'est passée, ça peut nous aider"

Miyuki ne perdit pas un instant et commença par donner un calmant à la jeune fille inconscient pendant qu'une ses collègues s'occuper de la plus âgée et la troisième des produits à préparer, une fois fait, Miyuki pris l'aspîration et dégagea ses poumons de l'eau avant de lui passer un tube das a gorge, elle avait des problèmes pour respirer, donc,elle devait l'intuber, pendant ce temps, la troisième infirmière essayer d'arrêter les nombreuses hémorragies, Miyuki l'aida quand elle eu finit de l'intuber et de lui poser deux cathéters pour passer de la morphine et du sucre par perfusion du côté droit et une transfusion du côté gauche

Miuiki et sa collègue mirent du temps mais elle finirent par réussir à stopper toutes ses plaies, la collègue partit pour s'occuper d'autre patients et Miyuki commença alors à nettoyer les plaies et les bander avant de se retourner vers la femme plus agée, dont s'occupait l'autre infirmière, ayant réussi à stopper aussi le sang qui coulait, elle partit à son tour et Miuki se retrouva alors seule, elle laissa la jeune fille dans le lit, bander et surveiller part tout ses instruments, son coeur battait lentement mais heureusement, pas d'arrêt cardiaque, elle regarda le jeun femme, préparant du fil pur la recoudre

"Qu'est-ce qui vous est arriver à toute les deux?"

Sam 14 Mai 2011 - 20:11

Je rattrapais machinalement mes cigarettes. L'attitude d'Akane me mettait sérieusement en dehors de moi quand elle me présenta à l'infirmière qui arriva. Bon sang, je n'étais pas une gamine de six mois, je savais tout de même parler et dire mon prénom ! Tandis que les deux infirmières s'affairaient autour de moi, je bouillais de rage contenue. Ce fut la blondasse qui fit déborder le vase :

- Attendez, avant de partir, dîtes-nous au moins ce qui c'est passé, ça peut nous aider. Qu'est-ce qui vous est arrivé à toute les deux?

- MAIS MERDE, vous le voyez pas par vous-même ?!, explosais-je. Cette gamine vient de se faire violer, faut pas non plus être sortie d'Harvard pour capter ca !! Personnellement, je vais vous le dire en deux phrases : je me suis taillée les veines, ce que vous auriez pus aisément constater en voyant, HO ! une taillade sur mon poignet gerbant du sang ; comble de malheur ma tentative fut un échec à cause de cette GAMINE qui à cru bon de me ramener dans cette clinique minable où vous n'avez pas pu vous empêcher de me soigner ; et PUTAIN DE BORDEL DE MERDE , JE NE SAIS TOUJOURS PAS DANS QUEL BLED SECTAIRE JE SUIS TOMBEE !!, beuglais-je tout en arrachant mes pansements avec rage.

Ma colère réveilla toute mon énergie, et je marchais d'un pas vif et décidé vers la sortie de la clinique, quand la mioche violée pris la parole :

- Merci, Akane..., murmura la brunette.

BON SANG, mais quelle niaise ! Cela me mis dans une rage noire envers cette gosse qui n'avait aucune dignité. J'eu envie de frapper quelqu'un, quelque chose, n'importe quoi ; mon regard tomba sur Akane, qui me regardait bizarrement. Elle avait l'air de ne s'être jamais battue, c'était une cible facile et je pourrais très bien déverser mon énervement sur elle. J'avançais de manière menaçante vers l'asiat', quand je me souvint que sans elle, je n'aurais plus été de ce monde maintenant. Pas question cependant de la remercier, ni même d'avouer que je voulais dorénavant vivre. Elle pouvait s'estimer heureuse que j'ai une dette à son égard. Je me détournais d'elle et sortis vivement de la clinique, non sans quelques regards ahuris sur mon passage.

Je payais toujours mes dettes.

[HRP : C'est ainsi que je me retire du sujet o/ Merci beaucoup à vous trois, en espérant qu'on se reverra dans des circonstances moins dramatiques :) ]

Ven 20 Mai 2011 - 12:08

Cette situation était tout à fait hors du commun. Il fallut à Akane quelques minutes pour réaliser ce qui se passait. D'un côté Elleynah l'avait remerciée en s'arrachant tant bien que mal de son sommeil et de l'autre Tessa venait de quitter la clinique comme une furie.

- J'aurais du la laisser se vider de son sang au portail, bougonna Akane sans en penser un mot.

Tessa devait être perdue, c'était logique. Ce qui l'était moins c'était qu'aucune des infirmières présentes n'était partie lui courir après. Elle aurait pu le faire mais si elle ne voulait pas de son aide alors Akane n'allait pas la poursuivre. Il y avait ici une autre jeune fille qui demandait de l'attention. Avait-elle réellement été violée ? Akane frissonna, elle ne pouvait qu'imaginer ce qu'elle devait ressentir, et son imagination devait être bien loin de la réalité. L'espace d'un instant elle se dit qu'il valait mieux qu'Elleynah soit tombée sur elle plutôt que sur Hiro sinon elle aurait souffert d'un traumatisme de plus.

Akane jeta un rapide coup d'oeil à sa montre. Avec tous ces évènements elle avait une heure de retard au travail. Elle se dirigea vers la secrétaire.

- Excusez moi, en fin de compte, je ne vais vraiment pas pouvoir rester ... Quand la jeune fille sera remise, alors ... faites le moi savoir tout simplement.

Elle aurait voulut faire passer un message mais que pouvait-elle lui dire qui ne soit pas cliché et inutile. Akane quitta la clinique l'esprit tranquille, espérant qu'Elleynah se remettrait et que Tessa n'allait pas à nouveau essayé d'en finir.

[HRP : voilà ma sortie, moins théâtrale néanmoins ^^]