Sous les rayons de l'aurore [ABANDONNE]

Sam 11 Déc 2010 - 18:22

[traitresse, tu vas me vendre à misa è____é]

Hiro s'étira. Avec tout ça elle n'avait pas dormit de la nuit. Par contre ça expliquait pourquoi elle avait à ce point faim. Si ces calcules était bon, elle n'avait pas mangé depuis presque 48h. Elle s'était tenu l'estomac avec un peu d'alcool mais ça ne comptait pas comme de la nourriture, au contraire elle risquait de tomber malade et de se détruire le foie.

Hiro et Nagisa marchèrent dans la rue quelques courtes minutes avant de tomber sur un restaurant. C'était un endroit très chic où Hiro ne se sentait pas à sa place. Elle avait déjà mangé dans des restaurants bien plus chic mais pas dans cette tenue et pas depuis qu'elle avait vécu à la rue. Mais de ce qu'elle savait, il n'existait pas de petit restaurant miteux dans la ville. Et encore moins un fast food.
La japonaise entra suivit par l'élite. Une serveuse leur donna une table pour deux contre un mur. Hiro s'assit face à la porte. Vu l'heure l'endroit était désert. C'était d'ailleurs étonnant que le lieu soit ouvert mais plus rien ne l'étonnait. Etiopia n'était pas un endroit qui cherchait la productivité, les gens vivaient à l'allure qu'ils voulaient et on ne cherchait pas le rendement ni même le bénéfice.
Quelqu'un vint leur demander leur commande et Hiro prit sans hésiter des Pancakes.

Elle savait qu'en venant ici, elle franchissait une étape. Tout simplement parce qu'elle offrait une situation où elle allait discuter avec Nagisa. Elle ne savait pas ce que ça allait donné mais les deux filles allaient devoir s'ouvrir l'une à l'autre. D'autant plus que dans le magasin que Hiro avait détruit, Nagisa avait promis de s'occuper d'elle, je jouais le rôle d'une sorte d'assistante social.

-Bien donc alors établissons les règles. Qu'est ce que j'ai le droit ou non de faire ?

Dim 12 Déc 2010 - 14:24

[c'est "mon" boulot, et puis, c'est en échange de ses services en quelques sorte]

Hiro rentra juste avant Nagisa. Une vendeuse arriva vers elles aussitôt et leur indique une table, tout en regardant Nagisa d'un air surprit, sans doute à cause de ses vêtements.La table indiquée était contre le mur.En y allant, Nagisa regarda autour d'elle et remarqua qu'il n'y avait personne d'autres à part elles. Pas très étonnant vu que l'aube se levait...Bien qu'on pouvait vivre à son rythme sur Etiopia, beaucoup gardait leur ancien rythme, car c'était plus facile. Oui, toujours, toujours la solution de facilité. C'était toujours cette solution qu'on choisissait. Du moins, d'ordinaire. Car offrir son aide à une jeune fille anéantie plutôt que de l'emmener voir la maire pour la punir, ce n'était pas la solution de facilité, c'était juste la solution la solution qui était mieux pour la jeune fille anéantie; Et c'était cette solution que Nagisa avait choisi. Forcément, elle allait devoir faire un compte-rendu à la maire, et cela ne l'enchantait guère, mais elle était obligée.
Les deux filles s'assirent à la table et, aussitôt, une serveuse vint leur demander ce qu'elle voulait. Hiro choisit des Pancakes, Nagisa une tasse de café avec des croissants. Sitôt que la vendeuse fut partie, Hiro engagea la conversation.

-Bien donc alors établissons les règles. Qu'est ce que j'ai le droit ou non de faire ?
- Ce que tu veux, à part détruire un magasin ou autre chose, c'est comme ça qu'on va commencer. Si tu as un problème, tu me le dis, et je verrai comment t'aider. Ça te va comme ça, pour le moment ?

Nagisa était décidée à commencer en douceur, et c'était pour ça qu'il y avait tant de possibilités. Selon elle, si l'on commençait en douceur et qu'au fur et à mesure c'était plus dur, c'était plus facile que si on y allait à fond dès le début. C'était la technique qu'elle utilisait dès qu'elle le pouvait. Et elle avait du faire l'inverse tout à l'heure, dans le magasin.Elle regarda Hiro, la questionnant du regard, pour savoir si elle voulait savoir quelque chose d'autre.

Dim 12 Déc 2010 - 15:15

Hiro sourit, Nagisa ne rendait pas compte qu'elle attisait la flamme de sa provocation naturel. En ne fixant pas de règle précise, elle l'incitait à les transgresser tout simplement parce que sa moral était différente de celle de la plupart des gens. Si elle devait faire la liste de tout ce qu'elle avait fait de "mal" depuis son entrer à Etiopia, elle mériterait de passé sa vie en prison. Elle avait volé pas mal d'argent par ci par là, elle était très probablement en situation illégal vu qu'elle n'avait jamais mis les pieds à la mairie (bien qu'elle soupçonnait Evangeline d'y être allée pour elle), elle n'avait pas mis un pied au lycée et elle avait détruit un magasin. Bien sur elle n'était pas folle, elle n'allait pas dire à Nagisa tout ce qu'elle avait fait ni essayer de fixer avec précision les règles. Car si elle le faisait, elle pourrait tirer un trait définitif à ses amusements. Parce que même si on lui donnait assez d'argent pour vivre toute une vie, un harem et une collection d'assiette de verre à briser, elle voudrait toujours ce qui appartient au autres parce que ce qu'elle aimait c'était de voler ce qui appartenait aux autres et leur pourrir la vie.

-Ca marche. Je me demandais aussi, les habitants sont très généreux, certain ne voit l'argent que comme un échange symbolique et non un échange équivalent. Jusqu'à quand peut on profiter de cette générosité ? Et aussi, existe il une prison ?

Bien que Hiro ressemblait physiquement à une fille des rues dans la misère la plus total, on voyait à son comportement et à son regard que c'était une fille intelligente qui savait très bien ce qu'elle faisait. C'était un peu le petit être fragile qui cachait un effroyable monstre. Elle était bien décidé à ne pas aller au lycée ni travailler.

Dim 12 Déc 2010 - 15:44

-Ca marche. Je me demandais aussi, les habitants sont très généreux, certain ne voit l'argent que comme un échange symbolique et non un échange équivalent. Jusqu'à quand peut on profiter de cette générosité ? Et aussi, existe il une prison ?
- Tant que ces personnes le veulent bien, et je te fais confiance pour ne pas exagérer. Il n'y a pas de prison à Etiopia, mais ça n'empêche pas les travaux forcés ou autre chose dans ce genre.

La serveuse arriva et regarda les deux filles, se demandant quel genre de discussion, elles avaient, comme elle avait entendue la phrase de Nagisa. Sentant le regard froid et menaçant de Nagisa, elle déposa les assiettes en vitesse et s'en alla, n'appréciant pas le regard de Nagi. Celle-ci retint un soupir en fixant quelques instants la vendeuse qui venait de partir puis regarda Hiro, l'interrogea à nouveau du regard tout en prenant la tasse par l'anse et en soufflant délicatement sur le café pour le refroidir.

Elle sentit les rayons du soleil s'intensifier dans son dos, signifiant qu'il y aurait bientôt plus de monde. Cette idée la gênait, car il serait moins facile de tenir une telle discussion avec du monde autour. Surtout qu'il y avait toujours des gens qui s'amusaient à écouter des conversations.Finalement, le choix d'aller au restaurant n'était pas une bonne idée. Elle aurait du aller dans son cabanon, et elle aurait été tranquille pour parler. Mais , ça ne servait à rien d'analyser ça maintenant, ça ne serait pas pratique de changer d'endroit, ça serait douteux, surtout que la serveuse avait entendu la conversation. Elle but une gorgée du café encore brûlant, et ça la réveilla.

Dim 12 Déc 2010 - 16:11

Hiro elle ne remarqua rien. Elle ne faisait vraiment, et avec toute la sincérité de son âme, pas attention à ce qui se passait autour d'elle. Tellement habitué à ce qu'on la regarde d'un sale œil, elle pouvait discuter de tout et n'importe quoi et ce-là n'importe où. Elle ne remarqua donc pas la serveuse ni la gène de Nagisa. Elle avait faim et ça lui occupait presque tous l'esprit.
A la vue des pancakes, elle sentit ces glandes salivaires se réveiller. Elle prit ses couvert qu'elle tenait avec beaucoup plus de dextérité qu'on ne pouvait le croire. Malgré les mois passé à ne manger presque qu'avec les mains, elle savait encore très bien manger "normalement". Par réflexe, elle se releva de manière à ce que son dos soit parfaitement droit, collé contre la chaise. Elle commença à découper ses pancakes couvert de sirop d'érable avec son couteau.
Hiro était complètement plongeait dans ses pensées, elle en oubliait même d'entretenir la conversation avec Nagisa. Puis, d'un coup, elle se mit à s'imaginer ce qu'il se passerait si elle se servait de ce couteau pour se venger de l'humiliation que l'élite lui avait fait subir. Hiro se dépêcha d'éloigner cette pensée. Mais qu'est ce qui n'allait pas chez elle ? Vite, elle se décida à recommencer à parler pour oublier ce qu'elle avait pensé.

-Et sinon, ça fait longtemps que tu es à Etiopia ? Je veux dire, je n'ai encore jamais rencontré personne qui soit née là. Je ne suis même pas sûre qu'on puisse y naître puisque c'est un village uniquement constitué de fille.

Dim 12 Déc 2010 - 16:42

Hiro commença à manger ses pancakes rapidement, s'étant redressée. Nagisa, quand à elle, avait posé sa tasse de café et avait commencé à manger nonchalamment ses croissants, sans se presser, bien qu'elle ait faim, pour savourer pleinement le goût des croissants encore chauds et bien croustillants. Elle attendait que Hiro lui pose des questions, même si ça ne se voyait pas. Cependant, comme Hiro semblait avoir très faim, le fait que e silence s'installe ne déplaisait pas à la jeune femme, qui prenait en considération le fait que la jeune fille était sûrement affamée et n'avait peut-être pas mangé depuis plusieurs jours.

-Et sinon, ça fait longtemps que tu es à Etiopia ? Je veux dire, je n'ai encore jamais rencontré personne qui soit née là. Je ne suis même pas sûre qu'on puisse y naître puisque c'est un village uniquement constitué de fille.

Nagisa arrêta son geste, qui consistait à amener le reste de croissant à sa bouche, et reposa le croissant avant de répondre à Hiro.

- 3 ans, ça fait 3 ans que je suis à Etiopia. Des filles sont nées à Etiopia, car il y a
3 ans, ce n'était pas la même maire, et c'est Misato, la maire actuelle, qui a réserve le village aux femmes ou aux filles ayant une vie triste. Autrement dit, il y a des naissances à Etiopia, mais c'était avant que la maire actuelle devienne maire.

Elle sourit en repensant au moment où elle était arrivée, à sa surprise. Et, contrairement à bien des habitantes, c'était un homme qui l'avait accueillie et qui lui avait expliqué le concept d'Etiopia. Elle se rappelait aussi la mort de la maire, qui l'avait rendue triste, mais ce qui lui avait remonté le moral, c'était qu'elle avait choisi une femme digne de lui succéder, qui le méritait vraiment, pas comme tous ces prétendants qui s'était présentés et qui faisaient peur à voir, surtout quand on les entendaient mentir sur ce qu'ils feraient, qui lui avaient toujours fait peur. Et le fait que Misato ait interdit les hommes à Etiopia l'avait rassurée, ce n'était pas parce qu'elle n'aimait pas les hommes, mais qu'il y en avait qui avaient été corrompus dans le village. Elle regarda à nouveau Hiro, ne sachant que faire.

Dim 12 Déc 2010 - 21:47

Hiro se laissa prendre au jeu de la discutions. Elle n'avait pas envie de parler de ses problèmes, de son passé et des raisons qui l'avait conduit à la rue. Et cette fille ne semblait pas vouloir non plus parler d'elle même. (de toute façon Hiro se contrefichait de sa vie) Parler de chose banal, d'un sujet qui ne touchait à personne en particulier était une activité que Hiro n'avait pas pratiqué depuis longtemps mais qui, par le passé, était sa spécialité. Et comme cette journée avait commencé par un enchainement de réconciliation avec ton passé à commencer par manger proprement, Hiro se dit qu'elle pouvait bien continuer. Elle pourrait à sa guise redevenir une délinquante brutal au tendance sadique et violeuse.

-Je me demandais, ce village me semble être une sorte de maison de repos. Les filles viennent pour se remettre de leurs blessures et repartir du bon pied pour une nouvelle vie. Mais pourquoi doit on absolument rester ici après ? Quand on va mieux, on devrait être capable de rentrer chez soi. Je veux dire, ici à Etiopia, il n'y a pas tout. On ne peut pas avoir la gloire, l'argent, le pouvoir et surtout les hommes, des enfants, une famille. Et je ne parle même pas des voyages, ce lieu est monotone et on en fait trop vite le tour.

Hiro se fichait pas mal d'avoir un mari et des enfants. Mais elle savait que pour certaine ce devait être un couteau dans le coeur. Et même si on imaginait que toutes les habitantes était lesbienne, ça n'empêchait pas de vouloir un enfant. Plus encore, Hiro voulait vraiment la gloire et le pouvoir. Elle aimait se sentiment de puissance quand on contrôlait quelques chose de plus grand que sa simple personne. Pour d'autre encore, c'était des artistes. Or, il n'y avait aucun intérêt à créer si on avait devant nous qu'un petit village de 300 personnes maximum. Les artistes voulaient laisser une trace sur cette terre, ils voulait révolutionner les pensées, créer de la polémique, de l'émotion.

-En fait, ce que j'essaie de dire c'est qu'il n'y a aucun Avenir possible à Etiopia. la maire en a elle conscience ?

Dim 23 Jan 2011 - 14:37

Ne jamais être précise sur sa vie était une des spécialités de Nagisa. Elle n'aimait pas se plaindre et détestait les chochottes qui pleuraient pour un rien. Sans s'en rendre compte, elle recommençait à être froide, à prendre son visage impassible. Ça faisait si longtemps qu'elle n'avait plus de véritable contact qu'elle avait pris l'habitude d'être froide. C'était si difficile pour elle d'être "normale", de ne pas être froide, d'essayer de se créer des contacts... Elle avait pris goût à la solitude, peu importait pour elle de ne pas avoir d'amies à part la maire. De toute façon, avoir des liens ne lui servait plus à rien.

-Je me demandais, ce village me semble être une sorte de maison de repos. Les filles viennent pour se remettre de leurs blessures et repartir du bon pied pour une nouvelle vie. Mais pourquoi doit on absolument rester ici après ? Quand on va mieux, on devrait être capable de rentrer chez soi. Je veux dire, ici à Etiopia, il n'y a pas tout. On ne peut pas avoir la gloire, l'argent, le pouvoir et surtout les hommes, des enfants, une famille. Et je ne parle même pas des voyages, ce lieu est monotone et on en fait trop vite le tour.
- Parce que, au fur et à mesure, on se rend compte qu'on a pas envie de partir d'Etiopia, on se rend compte qu'on attendait de découvrir son lieu. Tu es plutôt originale, et je ne sais pas si tu fais semblant de ne pas ressentir ça ou si tu n'y fais vraiment pas attention, néanmoins il y a une autre raison. Si ces filles repartaient d'ici, il y aurait un risque, un très gros risque qu'elles aient à nouveau des problèmes. Et elles auraient besoin de revenir à Etiopia, mais ne le pourrait pas. Voilà la raison que tu cherchais.

Nagisa avait oublié de mentionner que les filles étaient toutes lesbiennes ici, et qu'elles n'avaient donc pas envie de mari. Elle rajouta donc :

- Et puis, toutes les filles ici sont lesbiennes.

Elle regarda Hiro, d'un regard sans émotion, sans jugement, replongeant encore dans ce masque de froideur.

-En fait, ce que j'essaie de dire c'est qu'il n'y a aucun Avenir possible à Etiopia. la maire en a elle conscience ?
- Il y a un avenir. Il y a beaucoup de filles ici, il n'est pas difficile de trouver l'amour. Il y a tout ce dont il y a besoin pour se divertir. Il ne manque rien, et même si au début on est effrayées en arrivant, ce sentiment laisse rapidement place à un sentiment de bien-être, qui prouve qu'on a envie de rester.

Son regard était toujours le même, sans sentiment. Elle n'arrivait plus à montrer le moindre sentiment.

Dim 23 Jan 2011 - 19:30

Hiro resta un moment pensive en mâchant son morceau de pancake. Elle n'avait pas vu le problème sous cette angle. Elle avait raison de dire qu'Etiopia n'offrait pas tout ce dont quelqu'un pouvait rêver mais le portail n'acceptait que les filles qui chercher ce que le village offrait. Ce qui signifiait qu'elle se trompait sur elle même. Était-il possible qu'elle se voile la face au point de n'avoir en fait aucun besoin de gloire et de puissance ? Si c'était le cas, elle était vraiment loin de se connaitre vraiment. Dieu que l'arriver dans ce village lui offrait un aller simple chez le psy (et gratuit en plus).

Hiro sourit, elle avait parfaitement écouter les moindres paroles de Nagisa et surtout la partit sur le fait que toutes les filles étaient lesbiennes, ça elle l'avait remarqué tout de suite. Et en plus c'était de vrai fille facile. Elle ne put pas retenir une blague qui pourtant pouvait être prise au sérieux.

- Ah donc toi aussi tu es lesbienne. Célibataire ?

Oui, Hiro avait le culot de draguer Nagisa alors que celle-ci lui avait littéralement mit la pâté et se montrait d'une froideur digne d'un glaçon. La délinquante espérait la réchauffer un peu. Voir un visage si inexpressif la laisser pensive. Un peu comme si elle était face à un miroir. Comme si Nagisa comprenait réellement ce que vivait Hiro qui se sentit elle même soudainement très proche de cette Élite glacial. Toutes les deux ne pouvaient vivre sans leurs carapaces, elle ne pouvait survivre si elle se mettait à nue plus de 5 minutes d'affiler. Enfin, c'est ce qu'Hiro ressentit en voyant Nagisa se refermer comme une huître.

Mer 2 Fév 2011 - 16:54

Nagisa regarda Hiro qui grignotait son pancake, attendant une quelconque réponse tout en se rappelant qu'une tasse de café était sous son nez. Elle but donc une autre gorgée, tout en regardant Hiro qui semblait bien pensive. Peut-être réfléchissait-elle à ce qu'elle venait de dire... Il faut dire que ce n'était pas tout le monde qui avalait cette histoire sans y réfléchir. De plus, il semblait que Hiro ne soit pas passé par chez la maire, sinon elle se serait rendue compte que Misato n'était pas idiote au point de ne pas penser au fait que les jeunes filles pouvaient partir... Et puis, Misato aurait sans doute répondu à cette question si elle la lui avait posée, et vu le caractère de Hiro, elle ne se serait pas gênée !

- Ah donc toi aussi tu es lesbienne. Célibataire ?

Hiro se mettait déjà à la draguer... De toute façon, ce n'est pas comme si Nagisa recherchait l'amour, les relations à longue durée, et était sensible au charme de Hiro. Elle avait beau en avoir, ça ne faisait rien à la jeune femme, qui était habituée à voir ds filles pleines de charme passer.

- Oui. Mais je suis comme toi, enfin d'après ce que j'ai vu et compris. Je ne recherche pas les relations longue durée, j'attends juste que l'amour me tombe dessus, car, même si je n'en pas envie, ça arrivera un jour, et, je préfère les histoires d'un soir.

Clair, net et précis. Il ne restait qu'à attendre la réaction de Hiro. Peu importe ce qu'elle voudrait, la jeune femme était d'accord.

[désolée du retard...]

Mer 2 Fév 2011 - 19:14

[pas grave ^^]

Hiro n'était jamais très à l'aise quand elle draguait des filles sur d'elle. Mais cette Nagisa était vraiment inébranlable, pas le moindre rougissement, aucune inflexion dans la voix, on sentait l'adulte expérimenté. Et justement, elle avait le mérite d'être très clair. Finalement, la journée commençait plutôt bien. Enfin, Hiro ne vendit pas la peau de l'ours avant de l'avoir tuer.

- C'est marrant, je suis totalement d'accord avec toi, je cherche les relations d'un soir. La seul différence, c'est que je ne pense pas que l'amour me tombe dessus. Enfin en tout cas, pas aujourd'hui.

Hiro avait fini son plat, elle soutenait le regard de Nagisa avec le regard le plus profond qu'elle pouvait, un peu comme si elle essayait de lui monter qu'elle était au moins aussi forte qu'elle. Sa phrase était lourde de sens, c'était presque si on pouvait entendre entre les mots : t'es intéressé ou pas ? Si c'était le cas, Hiro savait déjà qu'elle s'amuserait beaucoup, elle n'avait pas eu beaucoup de relation avec des filles à fort caractère et encore moins de coup d'un soir.
En clair, un seul mot et Hiro se levait plus prendre Nagisa n'importe où, soit l'élite ne saisirait pas la perche que lui tend la délinquante et Hiro laisserait tomber. Ce prendre un vent ne la déranger pas mais elle trouvait pitoyable d'insister, d'autant que dans le cas présent ce serait une envie de la part de Nagisa de voir Hiro ramper pour l'avoir.

Mer 4 Mai 2011 - 16:05

- C'est marrant, je suis totalement d'accord avec toi, je cherche les relations d'un soir. La seul différence, c'est que
je ne pense pas que l'amour me tombe dessus. Enfin en tout cas, pas aujourd'hui.

La phrase d'Hiro était lourde de sens, surtout pour Nagisa, habituée à lire entre les lignes : une invitations dans son lit. D'autant plus que celle-ci la fixait désormais d'un regard profond.

- Même si ça semble impossible, tu tomberas amoureuse à un moment. Et en attendant, des relations d'un soir suffise.

La réponse de Nagisa était, tout simplement : "pourquoi pas ?". Après tout, ça faisait un petit moment qu'elle avait arrêter de draguer, à cause du froid de l'hiver, période pleine de souvenirs qui lui rabaissaient le moral, même si personne ne le savait. Mais, le printemps revenait, et il était temps qu'elle sorte de sa torpeur. Donc, pourquoi pas commencer avec Hiro, qui en pus, quémandait cette relation.
Elle attendit tranquillement que Hiro réagisse en finissant sa tasse de café, et en appelant la serveuse.

- Mademoiselle, l'addition s'il vous plaît.

[ encore désolée du retard, je me dépêcherai la prochaine fois ]