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Une lumière dans les ténèbres ... [PV : Ellen J. Rivera ] :: Hors Role Play :: Concerne Le Forum :: Archives :: Archives RP :: Abandonnés | | Lun 18 Avr 2011 - 21:02 C'est ainsi qu'il m'avaient laissée, salie, fatiguée, humiliée et honteuse. Je sentais quelque chose d'humide rouler sur mes joues ... des diamants au gout de sel ... je pleurais sans vraiment en prendre conscience. Je levais ma main à hauteur de mon visage. L'intensité de la pleine lune faisait ressortir la pâleur de ma peau, parsemée de gouttelettes bordeaux. Mon sang se mêlait a mes larmes, le tout délavé par des gouttes de pluies. Le mélange, éclairci par la lune, rendait quelque chose de magnifique ... je portais mon doigt a mes lèvres et goûtais à la préparation au gout salé et métallique.
Avais-je une chance de m'en sortir ?J’étais exténuée, et si La Grande Faucheuse s'était présentée a moi en ce moment même, je l'aurai accueillie avec plaisir jusqu’à rejoindre ma mère. J'avais le gout amer de la fin, comme si je sentais venir ma mort en avance. J'étais à la fois effrayée et satisfaite. Plus de vie, plus de souffrances.Peut-être que cette nuit serait ma dernière, et j’accueillais cette nouvelle avec plaisir et peur a la fois.
Mais je sentais encore brûler les coups qui s’étaient abattus sur ma peau. Je revivais milles fois les souffrances que j'avais subies. La douleur signifie être encore vivante, et c'est presque a regret que je délaissais mon illusion de mort pour tenter de me traîner jusqu’à chez moi.
Plusieurs fois, en chemin, je m'effondrais, puis me relevais avec de nouvelles balafres. Je me rendis compte que j’étais presque nue. Seul un minuscule morceau de tissu couvrait mon corps, lui même plein d'estafilades en tout genre. Plus j'avançais, plus je me demandais où j'allais. C'était où, chez moi ? Et j'allais y faire quoi ? Je n'avais pas de chez moi. Personne ne m'y attendait.
En face de moi, la rue devenait disproportionnée, elle rétrécissait et se rapprochait, pour s'agrandir et s’éloigner. Les pavés se révélaient ailleurs qu'a l'endroit ou je voulais poser mon pied. Tout ceci me donnait mal a la tête.
J’étais désespérée, oui, c’est ça, désespérée. Je ne voyais pas d'autres mots pour qualifier mon état d'esprit. Et puis, je vis une lueur, quelque chose a côté de moi qui semblait littéralement irradier. Instinctivement je m'approchai. Ça avait la forme d'une porte, mais si grand qu'on aurait plutôt dit un portail. Ses grilles étaient dorées et sculptées minutieusement. On l'aurait dit incrusté d'une multitude de minuscules petits diamants. Le tout brillait comme un soleil miniature. J'avais toujours été attirée par ce qui brillait alors ... j'entrais. | |
| | | Jeu 21 Avr 2011 - 12:34 Un doux filet de lumière venant caresser mes paupières closes. Agréable ... c'est chaud. Mais j'ai mal ... ça me brûle un peu les yeux. Je me remue un peu, laissant entrevoir mes jambes en dehors de mes draps. En dessous de ceux-ci, personne ne peut rentrer dans mon monde, personne ... sauf quelques personnes importunes qui ne veulent pas me lâcher deux secondes et qui ont surtout remarqué dû à mon mouvement que je faisais semblant de dormir. Et zut.
" Lady. Voilà plus deux heures que vous vous êtes recouchée ! Allez vous vous levez maintenant ?"
Je lui en pose moi des questions à cette bonne ... de un : je ne me suis pas recouchée à deux heure de l'après-midi pour rien et de deux tu n'es pas ma mère pour me dire ce que je dois faire ! De toute façon, même la vraie n'aurait surement pas le droit de me donner des ordres. Qu'est ce que je vais lui dire pour qu'elle me laisse seule ? "Je suis souffrante" ? Le prétexte qui marche à chaque fois ... mais j'en ai assez de l'utiliser à tout va. Ils vont tous commencer à se poser des questions, donc changeons un peu de technique. Pourquoi pas ... ça.
D'un seul coup j'envoyais voler les draps et s'approcha de la domestique qui venait de m'enlever mes songes. J'avais vraiment la rage d'avoir été dérangé, je déteste ça. Surtout quand c'est elle en particulier. Bon d'accord, elle est nouvelle et ne sait pas encore à qui elle a affaire. Elle est toujours à vouloir être gentille, aux petits soins ... je vais donc lui passer l'envie de l'être avec moi. Au moins, elle sera fixée.
" Je voulais de la douceur et de la chaleur ... Vous savez, il y a d'autre moyen de trouver de la douceur éveillée !
Tu ne crois pas si bien dire. D'un regard menaçant, mais le sourire aux lèvres et ça toujours en chemise de nuit, je m'approchais à ras d'elle. Je me colle même presque contre son tablier. Elle me regarde, effrayée de ce que je vais lui faire subir. Je passe mes mains en dessous de sa courte robe, puis caresse ses cuisses. Tiens ? Elles sont douces ... Je la colle ensuite contre le mur assez violemment. Je dois dire que c'est assez marrant de la voir rougir à ce moment-là. Malheureusement, à peine touchée, à peine elle se braque.
"Tu as raison : c'est avec toi que je vais me réchauffer. A-Arrêtez ...
Elle a le souffle court, elle a surement peur. Mais pourtant je décèle une pointe d'excitement, comme si elle voulait que je continue. Elle veut que je viole ou quoi ?! Quelle femme horrible. Je ne touche pas aux perverses. J'arrête aussitôt de la toucher me recule et me dirige vers la fenêtre afin de tirer d'un coup le rideau. La pièce est plongée dans le noir à présent. La bonne ne fait aucun mouvement, où elle attend peut-être que je revienne la tripoter. Quelle idiote ... Je retourne donc directement dans mon lit et me recache sous les draps. J'entends le bruit de ses talons quitter la pièce en courant. De nouveau seule ? C'est ce que je voulais au départ et je ne suis pas peu fière de ce que j'ai fait pour retrouver le calme tant attendu.
C'est vrai que c'est agréable de rester dans des draps propres, frais ... et qui plus sont doux au touché. Je me suis mise dans le noir ... alors que je déteste ça ... mais bon, c'était la seul chose à faire pour qu'elle me laisse tranquille. Il me suffis de trente secondes pour retourner dans mes songes. Tiens, c'est étrange ? Je rêve d'une forêt. ça ne m'arrive pas si souvent que ça. Je dirais même que c'est la première fois que ça m'arrive ... oui. En plus de ça, je marche dans la forêt ... Moi marcher dans la nature, bien sûr ! Qu'est ce que c'est que ce désire à la noix ! Bof, c'est pas grave, je vais pas m'arrêter à cause ça. Marchons, puisque je m'impatiente de voir ce qu'il va se passer par la suite. Tiens, qu'est-ce que je vois par là-bas ? Un village ? Allons voir, qu'est-ce que ça me coute de toute façon ...
Je m'avance, tranquillement sans me presser. Oui, je confirme, c'est un village. Il a l'air assez grand même. Mais ce qui m'interpelle, c'est le grand portail ouvert qui sert d'entrée. Intriguée, je m'approche plus et dépose délicatement mes doigts sur les barreaux. C'est froid. Moi qui n'aime que la douceur ... je ne suis pas servie. C'est vraiment un drôle de rêve, comme je ne les aime pas. A y regarder de plus près j'ai l'impression qu'il va pleuvoir, alors que dans la vraie vie, il faisait très beau. Ouais, encore les coups du "Il fait toujours beau dans mes rêves !" qui ne marche pas, ou alors c'est moi qui désire de drôle de chose.
Ah tiens ? Une jeune fille se tiens au milieu de l'entrée du portail. Mais, elle semble ne pas être habillée. Encore plus bizarre ... je ne rêve jamais de personne, un surtout pas nue ! En même temps de mon côté je suis restée en chemise de nuit, ce n'est peut-être pas mieux. Bon, je vais arranger ça. Je m'approche d'un pas rapide de la fille et commence à dire d'une voix fortement courroucée.
"Hey, ça t'amuse de t’exhiber comme ça ! Hey, tu m'écoutes !"
Je croise les bras et tape légèrement du pied sur le sol. Si elle croit qu'elle va rester comme ça longtemps, elle se met le doigt dans l'oeil. | |
| | | Jeu 21 Avr 2011 - 15:52 Je venais de pénétrer a l’intérieur du portail, et un flash de lumière s'est produit. J’écarquillais les yeux, étonnée. Que s’était-il produit ? J'étais subitement en plein jour, devant un village ... on aurait dit que le portail illuminait la vallée, comme un soleil descendu sur terre. J'avais maintenant passé "l’épreuve" du portail, et j'avais le sentiment que je ne reviendrais plis jamais sur mes pas. J'entrepris de chasser ces sombres pensées de ma tête et observais mieux l'endroit où je me trouvais. Devant moi, des ténèbres sombres, impénétrables, d'où je venais probablement. Quelques gouttes de sang marquaient mon chemin de l'obscurité jusqu'au portail. Si nous avions été sur une scène de crime, j'aurai dit que les traces s'arrêtaient brutalement : Apres le portail, plus aucune goutte de sang n'avait marqué le sol pur, recouvert d'herbe verte. Je regardais mes mains, mon corps pour me rendre compte que mes plaies avaient cicatrisé et que seul resté du sang séché sur ma peau, qui entre nous, avait une couleur très laide. Mon sang est d'un rouge très soutenu quand je viens juste de me blesser. Mais une fois qu'il est sec, sa couler rubis vire à du violet/bordeaux foncé, une couleur que je haïssait. Cette couleur représente le mort pour moi, j'imagine ... J'étais donc plantée là, barbouillée de mort, quand j'entendis une voix : "Hey, ça t'amuse de t’exhiber comme ça ! Hey, tu m'écoutes !" Oups. J'avais oublié que j'étais presque nue. Enfin, je n'avais pas vraiment eu le choix. Je dévisageai a mon tour l'inconnue. Elle avait des magnifiques longs cheveux blancs,très clairs, qui eux aussi brillaient, éclairés par la lumière du portail. On aurait dit qu'ils irradiaient d'une aura divine. Ses magnifiques yeux avaient une couleur captivante rouge sang ... rouge comme mon propre sang quelques heures plus tôt. Sa peau était blanche comme celle d'une poupée de porcelaine. Oui, c’était tout a fait à ça qu'elle me faisait penser : à une poupée. Une poupée anglaise, habillée en chemise de nuit. Son visage à la fois méprisant et agacé attendait une réponse, ce qu'elle soutint en frappant des pieds. Cette fille était très jolie, mais l'expression de son visage, une moue, on l'aurait dit a la fois en colère et une pointe triste. Je lui fis face et lui rétorquais " Hum ... Toi non plus tu n'as pas une tenue très adaptée ...", tout en fixant sa très légère chemise de nuit. "Et puis, je n'ai pas vraiment eu le choix ... Tu viens d'où ?" Je remarquais qu'elle était toujours derrière le portail, et que deux mètres nous séparaient. Quoi qu'on en dise, pour parler, ce n’était pas simple ... Je lui fis signe d'approcher. | |
| | | Jeu 28 Avr 2011 - 13:20 Après cette phrase assez pointu que je lui avais lancé, elle reluqua le seul vêtement que j'avais, c'est-à-dire ma chemise du nuit et ajouta que ma tenue n'était pas plus adéquate que la sienne. Je l'avais oublié celle-là … assez courte, elle m'arrivait au-dessus des genoux et il est vrai qu'elle semblait un peu transparente. Je me sentais un peu mal à l'aise d'un coup. Rhaâââ ! Mais d'où elle me regarde comme ça ! Oh, pas sans permission ! Elle me cherche en plus, elle va apprendre à me répondre comme ça.
"Et puis, je n'ai pas vraiment eu le choix …
Et ho ! C'est quoi cette voix ?! On dirait qu'elle allait me faire une dépression là tout de suite. Bon. D'accord, elle me fait un peu pitié et elle venait peut-être de vivre un truc affreux, alors j'allais pas commencer à m'énerver. Et puis, je ne savais même pas où j'étais. Elle me demanda d'où je venais. J'y avais plus vraiment pensé, mais c'était un rêve assez étrange … c'était peut-être pas comme ceux que je faisait habituellement. En fait, plus je le vivait, plus j’avais l'impression qu'il était réel. Je n'avais même pas eu le temps de répondre qu'elle me fit signe d'avancer et de rentrer dans le village derrière elle. Je regardait encore une fois le portail qui me paraissait plus qu'imposant. Ces grandes grilles faisaient de trop. Je renonçais à faire le moindre pas en avant.
« J'ai pas envie de rentrer dans ce lieu, ok ! Il me donne des frissons … si ça se trouve, il y a des gens de la mafia ou des meurtriers dans ce village. En plus, j'ai pas le droit de parler à des étrangers d'abord. Non. J'ai pas envie. J'veux retourner dans mon lit, et maintenant. »
Je me baissa pour m'assoir sur le sol. Je me recroquevilla alors sur moi-même. Me cachant la tête avec mes mains et en fermant les yeux. Peut-être que j'allais me réveiller … J'ai réellement la frousse de rentrer là-dedans. J'aime pas les gens, j'aime pas la communauté. J'aime pas le monde et rien n'y changera jamais. | |
| | | Mer 18 Mai 2011 - 18:52 J'avais pénétré dans l'enceinte suivant le portail et j'attendais maintenant l'inconnue, qui elle ne semblait pas décidée a me rejoindre. Cette fille avait un ton désagréable de princesse méprisante. Tout dans son physique me faisait penser a une des ces Ladies anglaises, avec leur peau de porcelaine et leurs yeux bleus. Sans m'en rendre compte, je suis restée fascinée devant elle quelques instants. Juste après que j'aie ouvert la bouche pour me défendre, elle prit un air contrarié qui lui allait comme un gant, comme si elle avait fait ça toute sa vie. On comprenait mieux le pli marqué sur son front, qui s’accentuait a chaque mimique agacée qu'elle faisait. Je la vis ensuite changer d'expression. On lisait sur son visage comme dans un livre d'enfants. Ses expressions passaient puis étaient contrôlées, mais pour n'importe qui prêterait attention, on pouvait capter ses premiers sentiments. Elle avait l'air de prendre son courage a deux mains. Mais arrivée devant le portail, ses yeux prirent peur devant les grandes grilles. J'aurais pu encore rester longtemps devant ce spectacle silencieux si elle ne s’était pas reculée brusquement, comme face a un animal sauvage, pour hurler : « J'ai pas envie de rentrer dans ce lieu, ok ! Il me donne des frissons … si ça se trouve, il y a des gens de la mafia ou des meurtriers dans ce village. En plus, j'ai pas le droit de parler à des étrangers d'abord. Non. J'ai pas envie. J'veux retourner dans mon lit, et maintenant. » Suite a sa tirade, elle se recroquevilla. Elle avait l'air si vulnérable sans son masque impérieux sur le visage que je ne pus m’empêcher d'aller vers elle pour franchir le portail une nouvelle fois, dans l'autre sens cette fois. Bizarrement, je sentis une certaine tristesse, presque comme si le fait de franchir le portail dans le sens inverse m'inondait d'une mélancolie insurmontable. je me repris en main et décidais quand même d’avancer jusqu'à elle. "Depuis quand l'apparence des choses les meilleures est agréable ? Tu sais, peut être qu'en avançant, tu seras mieux que si tu restes a jamais ici ... Ton lit ? Je ne sais pas si tu le reverras un jour. Entrons dans ce village, sans nous soucier d'hier ni de demain. Avance, et tu verras par toi même. Rien ne peut être pire que ce que tu laisses derriere." Sur ces paroles, je lui pris le visage dans les mains pour le maintenir a la hauteur du mien, puis essuyais ses larmes. Quel âge avait-elle ? Je ne l'aurais pas crue plus âgée que moi, on aurait dit une petite fille dans ses propos, mais son cors, habillé d'une simple chemise, laissait transparaître une jeune femme. | |
| | | Ven 3 Juin 2011 - 14:15 Restant là, accroupie sur le sol, je n'avais aucune envie de me relever. Je voulais revenir dans ce stupide manoir que j'avais eu le malheur de fuir un jour. Fuyant ce que je détestais le plus, je voulais découvrir un monde derrière les barrières que l'on m'avais mise. J'étais dans un premier temps captivé par tout ce que je voyais, ma fugue devenait délicieuse, jusqu'à ce que tout bouscula ...
Une main douce se déposa sur mon visage et me releva la tête. Le visage de la jeune fille que je n'avais vu que de loin depuis le début était maitenant juste en face du mien. Je dois dire que ça m'était très désagréable d'avoir une personne aussi proche de moi.
"Depuis quand l'apparence des choses les meilleures est agréable ? Tu sais, peut être qu'en avançant, tu seras mieux que si tu restes a jamais ici ... Ton lit ? Je ne sais pas si tu le reverras un jour. Entrons dans ce village, sans nous soucier d'hier ni de demain. Avance, et tu verras par toi même. Rien ne peut être pire que ce que tu laisses derriere."
Comment ça je ne reverrais pas mon lit ... elle plaisante ou quoi ? Je les aime mes draps. Cependant je nota des traits plus mélancolie sur son visage. Auparavant elle était sans doute beaucoup plus détendu, mais plus maintenant. Etait-ce à cause du portail ? Ce pouvait-il qu'une fois passé de l'autre côté, tout ce pourquoi elle était dans le passé, allait peut-être disaparaître. Non, il fallait arrêter de croire à ce genre de superstitions. Mais est-ce une bonne raison de passer ce portail ? C'est vrai que ma vie passée était ... plus que désastreuse. Mais quand on y pense, le passé fini toujours par nous rattraper un jour quand on tente de le fuir ...
" Ok, d'accord ! Mais lâches-moi, je ne suis pas un bébé. J'ai pas besoin de toi. "
Je me releva brusquement et me dirigea d'un pas fâché vers le portail. Puis, je me stoppa net. Je voulais faire le premier pas, juste pour voir si en effet il y avait un changement. Je leva alors mon pied droit et l'avança jusqu'au milieu de l'entrée. Je posa le pied nu sur l'herbe de l'autre côté. En effet, il y avait un léger changement ... bon d'accord, il était plus que léger, mais je n'avais aucune envie de l'admettre en face.
"Bon, grouilles toi la grille va sans doute se refermer."
Vrai ou faux ? Je m'en fichais. C'était pas mon problème. Je continuai ma route pour voir à quoi ce village ressemblait, même si c'était d'un pas hésitant. J'avais pas envie de tomber sur un tueur de grand-mère au coin de la rue, même si je n'avais rien à craindre vu mon âge. | |
| | | Dim 14 Aoû 2011 - 15:34 Je notais un léger changement dans les traits de son visage, et ses larmes s’arrêtèrent net de couler. Elle resta pensive un instant après mes paroles, puis sembla reprendre du poil de la bête, bien qu'elle avait toujours cet air grognon sur son visage, qui lui allait bien il faut dire. Elle accentuait encore la ressemblance avec les Ladies d’Angleterre. D'ailleurs elle devait être anglaise, d’après ses grands yeux et ses cheveux clairs. Et son prénom avait-il une consonance anglaise ? C'est a ce moment que je me rendis compte que je ne savais même pas son prénom, juste qu'elle avait marché dans la fôret apres avoir quitté son lit et qu'elle croyait être dans un rêve. D'ailleurs ses yeux avaient une couleur pour le moins surnaturelle. Du rouge sang, ce n'est pas tres courant ... Portait-elle des lentilles ? Ou bien y avait-il une sombre histoire de surnaturel derriere ce rêve bizarre ? Il est vrai qu'en temps normal, je n'etais pas vraiment le genre de fille qui croyait au surnaturel, mais avec tous ces evenements qui se deroulaient les uns apres les autres, tous plus bizarres au fur et a mesure ... En tout cas, ce portail était mon sauveur, et j'etais heureuse d'avoir pu m'enfuir par ici, alors pourquoi cette fille n'avancait-elle pas ? Elle ne comprenait pas la chance qu'elle avait ou quoi ?
Elle dégagea brusquement mes bras autour de son visage et déclara, ravalant ses larmes : " Ok, d'accord ! Mais lâches-moi, je ne suis pas un bébé. J'ai pas besoin de toi. "
Et voila qu'elle devenait susceptible ! Elle était vraiment mignonne a y regarder de prés. Surtout qu’après avoir passé le portail, sa moue ronchonne s'apaisa ... un peu, rien qu'un peu, mais c’était un premier changement. J'avais bon espoir de la voir sourire un jour.
"Bon, grouilles toi la grille va sans doute se refermer." Disons que ce n’était pas gagné pour qu'elle soit agréable en tout cas. J’avançais a mon tour et franchis le portail. D'accord d'accord, j'avance ! Et au fait, c'est quoi ton prénom ? | |
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