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Come As You Are [PV : Julia Méliandre.]

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Sam 14 Mai 2011 - 23:46


Ça faisait deux jours que j'étais arrivée à Etiopia, et j'avais encore du mal à saisir le concept. Un harem géant pour gouines dépressives ? L'idée était amusante, mais je m'ennuyais déjà dans le petit village. Certes, les activités étaient diverses, comme le parc d'attraction ou le cinéma, mais le tour était vite fait, et, plus important, le fait de ne pouvoir partir d'Etiopia m'oppressait. Je me sentais coincée dans une sorte de paradis dont je ne voulais pas entendre parler, une prison déguisée en petit coin tranquille, et ce jusqu'à la fin de ma vie. De plus, les autochtones me semblaient passablement niaises et sans aucunes expériences excitantes, absolument pas le genre de nana qui me branchaient. J'avais l'impression d'être de retour dans la cour de récréation, avec des multitudes de gamines découvrants leurs corps et gloussants dès qu'un beau mec croise leur regard.

Ha, non. Une nana canon plutôt. J'avais du mal à m'habituer à la présence exclusive de femmes.

D'ailleurs, n'étais-ce pas un peu raciste envers les hétérosexuels et les homosexuels de n'accepter que des lesbiennes dans le coin ? Ça aurait été autrement plus divertissant d'accepter tout le monde dans ce petit paradis – j'aurais pris plus de plaisir à manipuler les gens et à créer des quiproquos dévastateurs.

Évidement, mon charme ravageur jetait des dizaines de filles faciles à mes pieds – des filles sans valeur, sans importance à mes yeux. Moi, je cherchais la meuf qui me donnerait du fil à retordre, avec qui je passerais des mois à lui faire une cour pressante pour enfin la voir céder à mes avances. Une fille de caractère, classe et mystérieuse.

Mais c'était denrée rare dans le coin, et je décidais, déjà lassée du village, de faire un tour vers le portail d'où j'avais découvert Etiopia, dans l'espoir de trouver un moyen de me barrer vite fait de ce bled paumé. Je n'avais pas du tout anticipé qu'un canon se trouverait assise par terre, devant le portail, pleurant et semblant épuisée. Je la jaugeais machinalement du regard. Elle semblait plus âgée que la population locale, ce qui était déjà un atout de poids, de même que ses formes appétissantes.

Mon instinct de prédateur pris immédiatement le dessus.

- Bonjour, belle demoiselle, commençais-je d'une voix suave. Je m'appelle Tess, ravie de faire ta connaissance.

J'agrémentais le tout d'un sourire dévastateur.


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Dim 15 Mai 2011 - 12:16
Le portail… il avait semblé être arrivé au moment ou tout basculait. Au moment ou moi, Julia Méliandre, n’avait plus fois en rien. Une sœur perdue et une famille désormais inexistante. Une vie pathétique, tout comme moi. Je devais vraiment faire pitié maintenant, assise par terre, pleurant comme une enfant. Et compte tenu de la nuit que j’avais passé, je devais être affreuse avec mon maquillage ayant coulé de partout. J’avais honte de moi. Ce n’était pas mon genre d’abandonner si vite. Il fallait que je stoppe les larmes coulant sur mes joues.

J’étais encore dans mes pensées, quand j’entendis la voix d’une jeune fille s’adressant à moi, me prenant de court :

« - Bonjour, belle demoiselle. Je m'appelle Tess, ravie de faire ta connaissance. »

J’avais levé la tête pour voir qui avait adressé la parole à une pauvre fille comme moi. Rectification. Ce n’était pas une jeune fille qui m’avait parlé, mais une magnifique jeune femme. Celle-ci était habillée plutôt légèrement, ce qui laissait apparaitre ses jolies formes. J’en eu quelques frissons. Je m’empressais de sécher mes larmes du revers de la main. Je ne voulais pas lui faire pitié. Il me fallait reprendre confiance, comme je l’avais toujours fait. Ne laisser aucune faille en moi. Être forte.

Je la regardai à nouveau. La nature avait vraiment bien les choses. La jeune femme était belle. Malgré sa tenue légère, elle avait de la classe. Ses cheveux blonds retombaient sur ses épaules, laissant se dessiner quelques boucles. Le sourire qu’elle m’avait adressé m’avait toute chamboulée… Nan, il ne fallait pas que je me laisse aller. Je devais contrôler mes actes et mes pensées. Reprenant mon sérieux et revenant à la réalité, je me souvins alors que je ne savais même pas où je me trouvais.

Je voyais que la belle attendait une réponse de ma part. Bon et bien, je devais me lancer. Je me recoiffai rapidement en passant une main dans mes cheveux, avant de me présenter :

« - Bonjour. Mon nom est Julia. Je suis également enchantée, répondis-je d’une voix claire. Dis-moi, sais-tu où nous sommes? »


Je plongeais mes yeux dans les siens, souriant timidement. Même dans cet état, il me fallait réussir à être à peu près présentable. Cette fille semblait vraisemblablement… spéciale. Je m’en moquais pour l’instant, tant que je pouvais lui soutirer quelques informations… J’étais bien trop fragile pour me préoccuper d’autre chose en ce moment. Et puis … je ne savais même pas ce que je voulais exactement.

J’attendais sa réponse avec impatience, afin d’y voir un peu plus clair sur ma situation actuelle.
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Dim 15 Mai 2011 - 14:36



Elle leva les yeux vers moi et entrepris aussitôt de sécher ses larmes. J'imaginais qu'elle ne voulait pas qu'on la voit dans cet état – une attitude qui me plaisait. Dans ses yeux se lisait une douleur lancinante, comme tout le monde ici en fait. Cependant, la fragilité de cette femme me toucha, bien plus que la douleur d'Elleynah quand je l'avais vu à terre, humiliée.

- Bonjour. Mon nom est Julia. Je suis également enchantée. Dis-moi, sais-tu où nous sommes ?


Rien de ce qu'elle avait dit laissait penser qu'elle souffrait. Décidément, cette Julia me plaisait déjà. Je m'accroupis près d'elle et cherchais dans ma pochette du démaquillant – ses larmes avaient tracé de longues coulées de mascara sur ses joues. Avec des gestes très lents et délicats, pour ne pas qu'elle prenne peur, je la débarbouillais, tout en lui répondant.

- Oui ; tu es à Etiopia. Tu en as déjà entendu parler ? C'est un village qui ouvre ses portes aux femmes brisées. Ici, on accueille tout le monde, pour leur offrir la possibilité de tout recommencer à zéro. Tu ne trouvera donc ici que des femmes au passé sombre.

Ça m'étonnerais qu'elle croit à une histoire aussi tirée par les cheveux. Je la regardais fixement, droit dans les yeux. Elle avait des yeux très intéressants d'ailleurs, d'une teinte rose des plus surprenante. Peut-être portait-elle des lentilles de couleur ? J'avais tout de même remarqué que bon nombre de femmes ici avait des yeux ou des cheveux de couleur inhabituels. C'était peut-être un critère de sélection dans le coin ?

Julia semblait être une fille assez réservée, le genre de filles dures à draguer. Je la classais dans la catégorie des nanas « qui prenaient du temps à séduire », ce qui était exactement ce que je cherchais. Le temps ici passait lentement, mieux valais que je me trouve un passe-temps. Cette demoiselle semblait idéale. Cerise sur le gâteau, elle était très séduisante et semblait avoir du caractère. Une bouffée d'air frais, une rencontre inespérée. Mon envie de fuite fut aussitôt dissipée alors que j'échafaudais des plans pour la faire succomber à mon charme. Je choisi la technique la plus adaptée à son caractère ; je prendrais le temps de la mettre en confiance, et petit à petit, je lui ferais des avances. Ce serait lent à exécuter, mais au moins je ne m'ennuierais pas à faire semblant d'être une fille sympa.

Ayant fini de la démaquiller, je passais aussitôt à l'action.

- Ici, tu vas pouvoir vivre en paix, sans t'inquiéter de tous tes problèmes de ta vie d'avant. Veux-tu que je te fasse visiter le village ? En même temps, je t'expliquerais comment vivre ici.


Dieu que c'était dur d'être agréable. Il ne fallait surtout pas que je la brusque, sans quoi elle se renfermerais. Si je disais ne serais-ce qu'une chose de travers, tout serait fini, et je serais grillée à vie auprès d'elle. Le difficulté me fit presque saliver d'envie.


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Dim 15 Mai 2011 - 17:33
Au lieu de me répondre directement, la jeune femme commença à essuyer les traces de mascara sur mes joues. Elle le fit si délicatement que j’eus l’impression d’être en sucre. Semblais-je si fragile que ça ? Si elle savait … Néanmoins, cette douceur inattendue m‘émue.

« - Oui, tu es à Etiopia. Tu en as déjà entendu parler ? C'est un village qui ouvre ses portes aux femmes brisées. Ici, on accueille tout le monde, pour leur offrir la possibilité de tout recommencer à zéro. Tu ne trouveras donc ici que des femmes au passé sombre. »

Tout recommencer à zéro … c’était exactement ce qu’il me fallait. Alors comme ça, j’avais été jugée assez en détresse pour que l’on m’offre une seconde vie ? Je ne savais comment le prendre… Oh, et puis tant mieux, après tout ! Le problème serait plutôt de savoir quelle ambiance régnait ici, entres toutes ces femmes brisées… Ce ne devais pas être très joyeux…
« Je sors déjà d’une vie emplie de tristesse alors si c’est pour m’en proposer une avec des femmes ayant vécu des choses aussi dure, et même plus dures… j’aurais peut être été plus heureuse dans les rues de Londres, a errer jusqu’à la fin de ma vie », pensais-je. Je me désintéressais de mes à priori afin de me concentrer sur ma nouvelle rencontre. Si ce village accueillait seulement des femmes au passé sombre, quel était celui de cette Tess ? Il était sûrement trop tôt pour qu’elle m’en parle, à mon avis. Surtout si cela était si douloureux.

« - Ici, tu vas pouvoir vivre en paix, sans t'inquiéter de tous tes problèmes de ta vie d'avant. Veux-tu que je te fasse visiter le village ? En même temps, je t'expliquerais comment vivre ici. »

Il y avait quelque chose d’étrange. J’avais comme l’impression que cette femme jouait un rôle. Je sentais qu’il n’était pas naturel pour elle d’être si agréable. Elle jouait très bien la comédie, mais elle ne me la ferait pas à moi. J’avais un don pour ressentir la sincérité des personnes. Et même si elle semblait avoir un bon fond, j’aurais juré qu’elle cherchait à obtenir quelque chose de moi. Je décidais d’entrer dans son petit jeu. J’adorais m’amuser…

« - Avec plaisir ! Mais … j’ai une question à te poser … Puisqu’il n’y a que des femmes ici, cela veut dire que … les relations sont homosexuelles ? »

Bien sûr, je connaissais la réponse à cette question mais je voulais entendre la réponse de sa propre bouche. Le fait de penser à ce genre de relations me fit rougir. Je n’avais jamais eu d’histoire avec une femme mais je pensais que cela ne devait pas être déplaisant. Et puis, tant que l’on éprouvait du plaisir …
Cette pensée me fit sourire.

J’avais hâte que Tess me fasse visiter ce mystérieux village.
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Dim 15 Mai 2011 - 18:21



- Avec plaisir ! Mais … j’ai une question à te poser … Puisqu’il n’y a que des femmes ici, cela veut dire que … les relations sont homosexuelles ?
, demanda-t-elle en rougissant doucement.

« Quel sens de la déduction », voulu-je répliquer. Je ne pus tout de même m'empêcher de rigoler, avant de lui répondre :

- Oui, tout à fait. Ici, toutes les filles sont lesbiennes. Certaines n'en on pas encore conscience, d'autres sont très expérimentées. Tu as déjà eu une relation avec une femme ?, demandais-je en me relevant.

Je n'avais pas réfléchi avant de poser la question, et je m'en voulu immédiatement. Ça me paraissait trop direct comme approche. Mais maintenant que c'était fait, il était trop tard, et j'attendais avec curiosité sa réponse. De fil en aiguille, je me demandais ce qui lui était arrivé, ou ce qu'elle avait fait pour atterrir dans ce coin. Je fis plus attention à son apparence, et constatais que ses vêtements étaient légèrement froissés, comme si elle avait passé quelques jours sans se changer. Peut-être avait-elle été séquestré ? J'avais questionné quelques personnes, et c'était monnaie courante à Etiopia.

J'étais également assez désarçonnée par son attitude. Elle semblait n'avoir aucun problème à accepter la nature du village, et s'était immédiatement adaptée. Peut-être étais-je la seule ici à être aussi parano ?

Le vent souffla et souleva les cheveux mauves de Julia. J'admirais les reflets et l'apparence soyeuse qu'ils avaient. Elle n'avait pas l'air d'avoir trempée dans des activités illégales, c'était plutôt quelqu'un qui avait du subir des sévices. Es-ce qu'elle s'était également faite violée ? Peut-être qu'elle avait des tendances suicidaires ?

Tout sauf ca. Pas question de remettre un pied dans la clinique, l'infirmière en chef ne devait pas avoir un très bon souvenir de ma dernière petite visite. Machinalement, je caressais la fine croute qui barrait mon poignet et tout en repensant à Akane.

Je sortis paquet de Lucky Strike, m'en allumait une et en proposait à Julia. Où es-ce que j'allais l'emmener en premier ? Peut-être à l'hôtel, qu'elle se mette un peu plus à l'aise.


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