MIA L. ACKERMANN

■ Nom : Lovelace Ackermann
■ Prénom : Mia
(■ Surnom : Aucun )

■ Age : 23 ans
■ Origines : Française, Colombienne et Anglaise.

■ Chambre : 64 avec Anju Hime et Lily Apple


■ Travail : Créatrice de mode (autrement dit, couturière)

■ Ce qu'elle aime : Les jeunes filles différentes et les voyages.
■ Ce qu'elle n'aime pas : Tout ce qui peut paraître commun, les gens qui ont besoin de se montrer.

(■ Autres : Elle cherche une muse )

■ Histoire :


[justify]Qu’importe ma naissance, le jour et l’heure ont très peu d’importance, ce n’est qu’un commencement. Ma mère est anglaise, mon père franco-colombien, nous venons d’un milieu aisé, mais ce n’est pas pour autant que j’en affiche les richesses, le matériel n’a que peu d’importance à mon gout.

Je me suis mise à dessiner très jeune, je dessinais des robes, des tenues diverses et uniques, très vite je fus remarquée par mon professeur de dessin, je suivis mes études dans ce domaine, plus spécifiquement dans celui du stylisme. J’aime créer des choses qui me ressemble, des choses qui ont une histoire, pas simplement des vêtements avec une forme, tout doit avoir une histoire, un passé, une raison.

C’est un milieu qui ne fait pas tellement de cadeau, les places sont rares pour être dans l’élite, je pense avoir une bonne étoile pour avoir était repérée si jeune par un grand créateur, il me prit sous son aile, il m’aida à devenir bien plus performante dans mon style de dessin et de couture, à donner vie à mon rêve . Je suis donc devenue une créatrice de mode, j’avais atteint le bonheur à l’état pur, je pouvais faire d’une idée, de la matière qui serait vu par tous.

Je suis toujours ainsi, comme une enfant, lorsque je parle de mes créations, de mon chemin, de ce que j’ai pu faire , c’est tellement irréel à vrai dire, que je dois me le répéter sans cesse pour essayer d’y croire : On m’avait confié le thème du prochain défilé Chanel, c’était une responsabilité énorme, mais je pouvais me faire un nom, ou du moins être connu au delà de l’Europe.

Je ne sortais plus, moi qui aimait tant rencontrer d’autre gens, je restais clouée chez moi à plancher sur toute une nouvelle collection, c’était un travail tellement énorme, tellement important, aussi bien pour moi, que pour Karl, l’homme qui m’a prit sous son aile. Je pense que quelque chose comme deux mois s’écoulèrent, mon appartement était remplis de feuilles froissées, de tasses de café, je travaillais quand même dans la lumière, n’entrons pas dans les clichés. Le défilé était à moins d’une semaine …

C’est ainsi que je fis sa connaissance, cette jeune femme, belle et fraiche, elle aurait pu défier une rose, pourtant elle n’était pas ce genre de femme, maquillée, habillée de façon provocante, non elle était simplement elle, un air androgyne à vrai dire, elle m’a ouvert les yeux, je n’ai pu m’empêcher de la voir, de la regarder, de chercher à percer chaque courbes de son corps, elle était plus jeune que moi certes, mais tellement désirable …

Suite à cette rencontre, suite à cette nuit torride, une idée a fleurit dans mon esprit, en moins d’une journée, j’avais enfin pu faire tout les croquis, j’avais pris tellement de temps, j’avais eu tellement peur. Je présentais mon projet à Karl, il semblait apprécier, mais restait retenu dans ses expressions, dans ses mots. J’appris rapidement qu’une jeune femme ambitieuse, qui avait beaucoup de relations, avait eu le projet.

On m’a volé mon rêve, ce doux rêve que je touchais du doigt, ce doux rêve qui avait enfin prit forme.

«Je n'aime pas la beauté lisse.»
Haider Ackermann

Je pense être de taille moyenne, dans les 175cm, j'ai un style vestimentaire assez spéciale, plus jeune je voyageais beaucoup, ce qui fait que je porte souvent des foulards venant du Maghreb, des colliers ou des bracelets de provenance d'Afrique, ce sont des souvenirs qui me sont chers, ajoutons à ceci un pull large descendant au niveau des genoux, un simple short en jeans déchiré, celons la période un collant en laine, autrement je reste jambe nue, je porte des chaussures que j'avais trouvé au japon ... Un mélange assez osé entre des rangers et des escarpins, elles sont vraiment sublimes. Si nous devions parler de mon visage, je le trouve assez fin, je suis probablement fière de mes cils, longs et noirs, j'apprécie aussi énormément la couleur de mes yeux, d'un bleu presque gris. Je n'ai pas parlé de mes cheveux, une tignasse noir, assez curly, ça m'arrive de les couper ou de faire toute sortes de choses avec, comme de les crêper ou les lisser, faire des colorations d'un jour, j'aime me déguiser.

«Vous avez un masque de gravité et le sourire d'un enfant des rues.»
Serge Luttens à propos de Haider Ackermann

Je suis, ou du moins j'étais quelqu'un de très sociale, je sortais avec du monde, qu'importe qui, l'important était de parler, d'apprendre de nouvelles choses, de connaître les autres. Malgré cette facette de moi très extravertie, il est dur de me connaître réellement, il n'est pas chose aisé de réussir à me faire parler de moi, c'est comme ça, je suis quelqu'un de très secrète sur ce qui me concerne, sans devenir une femme renfermée. J'ai un penchant énorme pour le piano, le son de cet instrument est divin, quand j'en écoute, je m'enferme totalement dans une bulle, je me retrouve dans un autre monde, c'est un moyen a moi de faire un break. C'est aussi le cas quand je crée, je dois inventer toute une histoire, tout un passé à la femme qui portera tel vêtement, je ne peux réaliser sans être totalement seule et en pleine tranquillité.
Bien que, avec la perte de mon rêve, cette chute énorme, je ne sais pas tellement comment réagir envers les autres, je me sens abattue et faible, mais je n'en montrerais rien, je reste optimiste qu'un jour, tout s'arrangera.