Le Deal du moment : -17%
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 ...
Voir le deal
249.99 €
Le deal à ne pas rater :
Xiaomi Mi Smart Camera 2K Standard Edition (design compact / support ...
11.39 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mer 17 Aoû 2016 - 21:08
Ellen Wayne



IDENTITE
Nom : Wayne.
Prénom : Ellen.
Surnom : Ses parents et son frère la surnommaient parfois "Ely". Blaire, de son côté, l'appelait "Elle", prononcé comme le "L" en espagnol.
Age : 24 ans.

Origine : Ses deux parents sont anglais.
Signe astrologique : Lion, elle est née fin juillet.
Chambre : Je n'ai pas de préférence à ce sujet, deux pourraient me convenir, ou même aucune, je ne suis pas difficile!
Travail : Patronne d'un live-café où des artistes peuvent venir se produire sur une petit scénette.

Ce qu'elle aime : Je vois que certaines personnes aimeraient savoir comment amadouer Ellen, je me trompe...? Bon, je ne vais pas vous le cacher, mais je suis un peu sadique avec mes personnages, donc si un jour vous voulez kidnapper cette jeune femme (c'est un exemple bien sûr), je vais vous donner quelques conseils : vous pouvez mettre une pile de sucreries dans votre van, ou alors, un plat sucré-salé. Mais, si vous la voyez contrariée, invitez la a boire quelques verres, elle risque de comater assez rapidement.
Laissez-moi réfléchir... Elle aime aussi son live-café, mais je crois que cela risque d'être assez compliqué de l'attirer avec ça... Vous pouvez éventuellement l’appâter avec de la musique...
Bon, cela me semble déjà pas mal, n'est-ce pas?

Ce qu'elle n'aime pas : Oh, vous êtes quelqu'un de plus sadique... Je vois! J'ai ce qu'il vous faut : la liste des choses qu'Ellen n'aime pas. Tout d'abord, si vous voulez lui faire un sale coup, servez lui une assiette de légumes et oui, malgré son âge, cette jeune femme est encore difficile en matière de nourriture... Mais si vous voulez vraiment faire fort, épicé un maximum cette assiette et forcé la a en manger le contenu dans son intégralité! Ellen ne risque pas de fort apprécier.
Par contre, si vous désirez être détesté par la jeune femme, mentez-lui ou soyez une personne injuste, Ellen risque assez rapidement de ne pas vous aimer!

Autres : ///
Avatar : Création de GUWEIZ sur devianart.


HISTOIRE

J’étais assise là, au beau milieu de mon salon avec pour seule compagnie, les cadavres des bouteilles que j’avais vidées durant ces derniers jours. Je n’allais pas travailler depuis un moment, non…. Mon patron m’avait prescrit quelques semaines de repos, pensant que cela allait me permettre de me remettre sur pied… Et malgré le mois qui s’était déjà écoulé, je n’arrivais pas à refaire surface. Je tentais de me lever, en effectuant quelques gestes techniques, j’étais ivre, mais je m’en fichais. Je n’avais pas encore réussis à étancher ma soif. J’avais un marteau pilon dans la tête, mais aussi dans la poitrine. Je me dirigeais vers un placard de ma cuisine, une fois ouvert, je restais un moment perplexe. Il n’en restait qu’une, ma dernière chance d’oublier peut-être… Qui sait… ?

Mes souvenirs me rendaient malades… Non, je me rendais malade. À ce moment-là, je me détestais, je voulais en finir ou bien tout recommencer. Enfin, je vous avoue qu’étant indécise, je ne savais pas vraiment ce que je voulais. Alors, j’étais là, avec ma dernière bouteille d’alcool à la main, revenant vers mon salon. Je restais un moment debout avant de m’affaler dans mon canapé. Je posais mes pieds sur la table basse et observait le ciel nocturne par la baie vitrée qui se trouvait devant moi. De ma main droite, j’ouvrais ma boisson et les effluves d’alcool se frayaient déjà un chemin à travers mes poumons.

La lune, elle était belle. Elle laissait ses rayons pénétrer à l’intérieur de l’appartement rompant ainsi l’obscurité de par son éclairage bleuâtre. Au-dehors, elle habillait de ses couleurs froides le paysage, alors qu’une pluie de hallebardes s’abattait sur la capitale anglaise. Je soupirais longuement, buvant quelques gorgées de mon breuvage, cassant par la même occasion le règne de ce silence religieux qui avait pris possession des lieux. J’aimais bien les rais lunaires, contrairement à ceux du soleil, ils ne dégageaient aucune chaleur. Ils étaient d’une froideur... Je faisais tournoyer le liquide du récipient que je tenais dans ma main, avant d’amener la bouteille faite de verre devant mon visage, déformant et courbant les meubles et murs de mon logement. Enfin, je finis par boire à nouveaux quelques gorgées. Les souvenirs nous enchaînent plus qu’ils nous libèrent et il fallait payer, pour un jour espérer oublier. Mais elle… Qu’est-ce qu’elle en aurait pensé…  Je frissonnais en imaginant son regard se poser sur moi…

J’en avais assez… Assez de vivre une existence pareille. Plongée dans les remords et les regrets. Je déposais ma bouteille sur le sol et finis par me lever à nouveau. Je m’étirais longuement, avant de me diriger vers la fenêtre qui se trouvait en face de moi. Je ne savais pas ce que je faisais. Je ne savais plus. Mon appartement se trouvait au quatrième étage d’un immeuble en plein cœur de Londres. Pour y accéder, on devait monter une multitude d’escalier. J’ouvrais la fenêtre, montant sur le meuble qui se trouvait contre le mur. Je passais ma tête par celle-ci,
« ne surtout pas regarder en bas… », me dis-je. Mais, je ne sais pas ce qui m’avait pris à ce moment-là. Cette fois-ci, la tentation était trop grande. Mon regard se dirigeait vers la route faite de pavés. J’en avais des palpitations. Et cette impression déplaisante que mon corps était attiré par le vide, s’emparait de mon être. Et les gouttes de pluies venaient se mélanger aux larmes salées qui perlaient le long de mes joues. Alors que j’entreprenais une descente du meuble, d’un geste maladroit, je perdais l’équilibre. J’étais ivre vous dis-je.

J’étais passée par la fenêtre et comme si un mécanisme s’était déclenché en moi, mon regard se dirigeait une fois de plus vers le sol. Ma gorge se nouait, mon corps était crispé. Alors, c’était comme ça que ma vie allait se terminer… ? Soudain, ma chute semblait ralentir, j’étais comme en apesanteur, comme si le temps s’était arrêté. Je regardais autour de moi avant de prendre une grande inspiration. Je fermais enfin les yeux et là, je me remémorais ma vie passée.

Je suis née à Birmingham, la deuxième plus grande ville d’Angleterre. Elle est située approximativement à deux heures trente de voiture, au nord-ouest de Londres. Je me souviens qu’une fois,  ma mère, Kathleen Bacherick, avait expliqué à une collègue qui était venue chez nous, qu’alors que le mois de juillet touchait à sa fin, j’avais vu le jour. Elle était soulagée d’avoir réussis à me mettre au monde, suite à un accouchement qui avait été des plus éprouvants et dont elle avait l’impression de ne plus voir le bout. Tandis que mon père, Christian Wayne, n’était pas présent, occupé à défendre un énième client devant les tribunaux anglais.

C’est dans une maison richement décorée, située en plein centre-ville que je m’étais vu grandir. J’ai un frère qui se prénomme Mark, il a deux ans en plus que moi. Petits, nous étions très complices et même si nos parents nous avaient expliqué à maintes reprises qu’il ne fallait pas courir dans la maison et qu’il fallait faire attention aux objets de valeurs, nous nous livrions souvent à de grandes parties de caches-caches, alors que papa et maman essayaient de se détendre en lisant un livre ou autre. Et quand, catastrophes, l’un d’entre nous cassait quelque chose, l’autre prenait sa défense. Qui aurait pu disputer les petits bouts d’êtres humains si mignons que nous étions… ? Pas moi en tout cas, mais nos parents n’étaient pas de cet avis…

Néanmoins, ils nous disputaient quand ils en avaient le temps. Nos parents étaient fortement occupés par leurs boulots. Papa, il était avocat ! Il était un homme des plus éloquents et son envie de devenir le meilleur membre du barreau d’Angleterre, reflétait son côté ambitieux. Il n’avait pas peur de rentrer directement en compétitions avec ses collègues qui regrettaient souvent leur confrontation avec cet homme distingué. Mais voilà, tout comme notre maman, il était absent de la maison et ne revenait que tard le soir, voir même parfois pas du tout, passant sa nuit dans des hôtels non loin de son lieu de travail.
Maman, de son côté, était une femme d’affaire hors pair. Elle travaillait dans une grosse société qui faisait un carton sur le plan international. Kathleen était une femme présomptueuse tant elle n’avait connus que le succès et la réussite dans son travail. Elle savait très bien qu’elle était un élément indispensable de l’entreprise qui l’avait engagé il y a des années de cela. Elle était vraiment talentueuse dans son métier, nombreux de ses collègues l’enviaient ou la jalousaient.

Enfin et pour ne pas nous laisser seules à la maison, sans surveillance, ils avaient engagé une nourrice pour s’occuper de nous, petits bambins. Winry Caulfield, à l’époque, elle était une jeune étudiante en lettre, âgée de 19 ans qui avait besoin de mettre un peu d’argent de côté. Alors que mon frère et moi, avions respectivement deux et quatre ans, notre nounou était chargée de nous occuper, de nous nourrir, de nous laver et de nous coucher avant que monsieur et madame Wayne ne rentrent. Et je n’exagère pas quand je vous dis que nous l’aimions énormément, elle était passionnante et passionnée. Elle nous contait tout un tas d’histoires et elle n’hésitait pas à prendre part à nos jeux, endossant, par exemple,  le rôle de Marjorie Marjopleure, une vieille sorcière qui voulait dominer le monde à coup de chatouilles. Et dieu sait que je n’aimais et que je n’aime toujours pas les chatouilles.

D’ailleurs, nos parents étaient tellement satisfaits du travail que la jeune étudiante exécutait, qu’ils avaient pris de la décision de l’engager, si elle le voulait bien, jusqu’à ce que nous arrivions à la fin de nos primaires. Choses que la jeune femme acceptait, mais uniquement si elle n’était pas trop prise par ses études. Mais bon… Comme son école n’était pas très loin de la maison familiale, elle pensait que ce n’était pas plus mal et que vu que nous étions adorables, qu’elle pourrait travailler tranquillement ses leçons en s’occupant de nous.

Enfin, quand Mark fit son entrée en primaire, dans une école privée non-mixte, un fossé commençait à se creuser entre nous deux. En effet, alors qu’il ramenait de très bons points de l’école, nos parents commençaient petit à petit à faire du favoritisme. Et quand il rentrait à la maison et malgré son jeune âge, il faisait mine de travailler et ne jouait plus avec moi. Il était devenu un grand garçon, prétextait-il, c’est ce que notre papa lui avait dit. Je me retrouvais alors seule pour jouer. Enfin je vous avoue que je n’avais même plus envie de m’amuser… Ce n’était pas marrant sans mon grand frère. Ce n’était plus pareil. Alors, je m’installais sur la table de la cuisine où mon frère relisait ses leçons et je sortais crayons et feuilles afin de dessiner, prétextant auprès de ma nourrice que j’étais moi aussi occupée. Winry, s’installait à son tour à table et nous restions là, dans un silence des plus pesants.

La jeune étudiante en lettre avait compris assez rapidement que nos parents commençaient à faire du favoritisme. Parfois, alors que la lune pointait timidement le bout de son nez et que nos parents  rentraient à la maison, ils demandaient à la jeune femme si elle pouvait me garder un peu plus longtemps, pendant qu’ils allaient faire des courses avec mon grand frère.
Et c’est très rapidement que Winry avait réalisé que j’étais touchée par cette soudaine séparation. Alors, elle passait ses soirées avec moi, elle tentait de me changer les idées en me faisant écouter de la musique, elle m’expliquait quelques bouts de sa vie, que quand elle était un peu plus jeune, qu’elle jouait dans un groupe de rock avec des amis. Et je l’écoutais avec le sourire aux lèvres ! Je me souviens qu’à ce moment-là, j’étais vraiment emballée par la musique, sentiment qui ne m’avait jamais quitté d’ailleurs. Je voulais jouer de la guitare comme ma nourrice le faisait et cette envie était encrée au plus profond de mon être.

D’ailleurs, alors que j’allais rentrer en primaire, dans l’établissement privé réservé aux jeunes filles,  j’avais demandé à mes parents si je pouvais prendre des cours de guitare. Et alors que je me voyais déjà en train de jouer de cet instrument, mes parents refusaient catégoriquement que j’en pratique. Au lieu de cela, ils m’avaient envoyée dans un club de natation. Selon eux, les artistes et musiciens étaient des parias, des personnes sans avenirs certains, ils ne contribuaient en rien à la société et ils avaient insisté sur le fait que le sport était une valeur plus sûr.  Comment des parents pouvaient-ils dire d’aussi grosses bêtises à leur enfant… ? A l’époque, je n’avais pas compris et en grandissant, je m’étais rendue compte  que c’était de la connerie pure et simple ! J’veux dire, ils avaient des peintures et des sculptures de grands artistes disposés un peu partout dans la maison, alors pourquoi je n’aurais pas pu pratiquer de la guitare… ? Enfin… Cela restera un mystère dans mon existence.

Tout ça pour en revenir à l’école… Ah oui, j’étais une enfant plutôt moyenne, je ne ramenais pas des notes extraordinaires, mais voilà, je me débrouillais assez bien. Là-bas, je m’étais fait quelques amies avec qui je partageais des fous rires et des secrets comme le faisaient les petites filles de mon âge. J’étais plutôt épanouie, l’école me permettait de m’évader et de ne plus penser à ce qui se passait à la maison, je pouvais m’amuser sans me soucier des objets de valeurs et aucun professeur ou presque n’avaient de chouchou.
Ainsi, je grandissais de cette manière, je n’étais pas si mal lotie que ça. Avec d’un côté mes amies et de l’autre, ma nourrice Winry qui était devenue comme une confidente pour moi. Nous parlions beaucoup ensemble et elle m’avait informé qu’elle allait bientôt finir ses études. J’en étais ravie et parfois, je l’écoutais lire ses leçons à voix haute. C’était super intéressant, je m’étais même imaginée entamer un parcourt scolaire similaire.

Une fois arrivée à la fin de ses primaires, j’étais dépitée. Je savais qu’après cet été, Winry ne travaillerait plus à la maison, je savais que j’allais passer mes derniers instants en sa compagnie. J’étais profondément attristée. C’était un peu comme si je devais dire adieu à ma grande sœur de cœur. Et malheureusement, je ne pouvais pas empêcher cette séparation, monsieur et madame Wayne affirmaient qu’à l’âge que nous avions mon frère et moi, nous étions assez grands que pour devenir autonome. Mais, j’avais peur. Je savais qu’une fois que ma nourrice serait partie, j’allais me retrouver seule face à mes problèmes. Et, je ne savais pas comment j’allais parvenir à surmonter cette solitude qui me gagnait quand je rentrais à la maison.  Mes parents préféraient clairement mon frère Mark, à un tel point que parfois, ils en oubliaient mon existence. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point cela me blessait.

Au moins, je pouvais me consoler en me disant que je pourrais toujours compter sur les amies que je me faisais à l’école... Malheureusement, je n’avais plus aucun contact avec mes camarades de primaire. Mais bon, ainsi va la vie, on rencontre des personnes  que l’on côtoie x années et au final, on les perd de vue. Ce sont les mots que je ne cessais de me répéter afin de relativiser par rapport au départ de Winry. A cette époque, je n’étais pas du genre à m’abattre aussi rapidement, enfin, il m’arrivait d’avoir des moments de vide, surtout quand je rentrais à la maison, mais sans plus.

Enfin, durant mes années de collèges et de lycées, les personnes qui m’entouraient m’appréciaient pour mon caractère, j’étais de quelqu’un de très ouvert et j’adorais aider mes camarades de classe en prêtant mes notes ou en discutant avec eux de leurs problèmes. Mais, j’étais réellement amie avec seulement trois filles de ma classe, étant encore plongée dans une école privée non-mixte. Le choix des établissements scolaires que nous devions rejoindre, mon frère et moi, étaient dictés par nos parents qui désiraient nous apporter la meilleure des éducations possibles. De toute manière, l’argent n’était pas un problème dans notre famille et ce, grâce à l’acharnement au travail de nos deux parents.

Et une fois de plus, j’étais une élève moyenne en classe, même si j’essayais de ramener des résultats semblables à ceux de mon frère… Mark était et est toujours un jeune homme très intelligent et il le sait ! Si bien qu’il était devenu hautain avec ma personne, n’hésitant pas à m’enfoncer dans mon mal-être. Mais malgré cela, je ne lâchais pas l’affaire et faisais tout pour me faire remarquer par mes parents, sans grand succès.

Sortant ainsi diplômée de mes années de collèges et de lycées, je devais faire un choix pour ma carrière future. Il y avait plein de choses que j’aimais et je pensais notamment à des études de littérature pour suivre un peu l’exemple de ma nourrice, mais très rapidement, mes parents avaient réussi à me convaincre de me lancer dans des études de commerce, peut-être qu’avec de la chance, je serais engagée dans l’entreprise de ma mère et qui sait, reprendre le flambeau…
D’ailleurs, mon frère s’était lancé dans des études pour devenir avocat et il était déjà reconnu comme était un jeune prodige dont l’avenir était très prometteur !

Et comme une idiote, je me suis convaincu que c’était le meilleur choix à faire. Je me disais que… Que si je parvenais à réussir mes études sans gros soucis… Que mes parents allaient me remarquer enfin ! C’est ce que j’espérais à ce moment-là. Alors, sans plus attendre, je m’étais mise à la recherche d’un établissement et je demandais à mon père et ma mère de m’inscrire à la « Queen Mary », une université londonienne réputée pour ses cours d’économie très poussés. De plus, j’allais devoir quitter la maison familiale afin d’aller vivre directement sur le site du campus. Je me souviens, j’étais plutôt nerveuse de commencer cette nouvelle vie, seule, loin de mes parents et de mon frère. Mais dans un autre sens, j’étais contente d’avoir fait ce choix. J’allais pouvoir me concentrer sur mes études et me détacher de l’ambiance de ma famille qui commençait à sévèrement peser. Ainsi, j’allais pouvoir goûter aux joies d’être étudiante et j’étais motivée quand je pensais à l’obtention de mon « Bachelor of science in marketing and management ».

Et c’est : bagages à la main et plutôt motivée que j’arrivais aux dortoirs de la « Queen Mary University ». J’allais devoir partager ma chambre avec une autre personne et j’étais toute excitée à l’idée d’enfin la rencontrer. Mais... J’espérais au fond de moi que je n’allais pas tomber avec une sorte de brute ou une grosse dégueulasse… Au moins, je ne devais pas partager ma chambre avec un garçon, les dortoirs étant non-mixte. Mais du coup, après avoir pensé à ses choses, j’étais un peu nerveuse quand j’arrivais devant la porte d’entrée de ma chambre étudiante. Je devais en tourner la poignée… J’avalais ma salive avant de m’exécuter, pénétrant à pas de loup dans la pièce. Je restais un moment perplexe. Il ne semblait y avoir personne. Du coup, je visitais un peu la chambre : elle était assez sobre, en entrant, on se retrouvait dans une sorte de petit couloir qui, sur la gauche, donnait sur une porte qui renfermait la salle de bain. Puis quand on s’avançait, on arrivait sur la pièce principale. Il y avait deux lits d’une personne qui étaient séparés, deux garde-robes en chêne massif leurs faisaient face. Contre le mur du fond, il y avait deux bureaux avec deux sièges en bois, ceux-ci donnaient sur une grande baie vitrée que l’on pouvait couvrir à l’aide de rideau. Et les couleurs qui avaient légèrement ternis avec le temps donnaient un petit air rustique aux lieux.

Après avoir découvert toutes ses choses, je finissais par déposer ma valise près du premier lit que je rencontrais. Celui qui était le plus proche de la salle de bain, un choix assez tactique, le matin, je pourrais squatter la salle de bain en premier, me disais-je en souriant légèrement. Je me souviens que je m’y étais installé, sur mon lit. Il était confortable et puis, quelques instants plus tard, je laissais mon corps basculer en arrière, me retrouvant ainsi couchée dessus, fermant les yeux. Je me laissais bercer par le brouhaha créé par les étudiantes qui découvraient, tout comme je l’avais fait, leurs nouvelles chambres. Et puis… J’étais bien, ma main droite était déposée sur mon ventre et l’autre sur mon oreiller. J’observais le plafond avant de m’endormir comme une petite crevette.


« - Aller, debout là-dedans, il est l’heure de se réveiller.

- Maman… Laisse-moi dormir… On est dimanche… »

Je fronçais légèrement les sourcils et me retournais dans mon lit. J’étais si bien, je ne voulais pas me sortir de ma petite sieste. Mais, la voix se répétait avec un ton plus insistant cette fois-ci. La personne qui voulait me réveiller accompagnait ainsi ses paroles d’un tâtement de ma joue. Je soupirais longuement et après m’être étirée de tout mon long, frottant mes yeux par la même occasion, je commençais à refaire surface. Et là… Je sursautais ! Ma colocataire s’était agenouillée devant mon lit et m’observait sortir de mon sommeil, avec un petit air de satisfaction sur son visage. Je crois que j’avais senti mes joues bouillonner à ce moment-là… Je ne m’y attendais vraiment pas. Et quand celle-ci se redressait, j’étais restée figée. Elle… Elle était belle… La jeune femme possédait une morphologie assez menue et devait me dépasser de quelques centimètres niveau taille. Son teint légèrement mat et les traits fins de son visage de forme rectangulaire, se mariaient harmonieusement avec ses lèvres rosées et légèrement pulpeuse. Son nez ne possédait pas de trait particulier, mais il ornait ses yeux en amandes coloré d’un brun foncé dans lesquelles je plongeais mon regard. Enfin, il y avait cette chevelure dont les ondulations ne pouvaient qu’attirer mon attention. Cette crinière châtain qui lui arrivait jusque dans le bas du dos. Elle décidait de rompre le silence qui s’était installé dans la chambre, prenant la parole, me coupant dans mon mini moment d’extase et m’adressant un sourire par la même occasion.

« - Excuse-moi, je me suis permis de te réveiller… Mais… C’était pour une bonne cause, je ne voulais pas que tu rates le souper.

- Euh… Ce n’est rien, merci ! Je crois que mon corps n’aurait pas supporté que je le prive encore d’un repas… »

J’étais nerveuse et j’avais cette drôle de sensation dans mon bas ventre. Comme si des papillons y dansaient. Je posais alors mes mains sur mes joues qui étaient brûlantes et je souriais d’un air niai, je devais avoir l’air un peu ridicule et ma colocataire me regardait d’un air amusé, finissant par diriger sa main vers ma chevelure afin de la recoiffer. Je baissais les yeux et pour me sortir de mon embarras, elle se présentait, histoire de changer de sujet. Elle s’appelait Blaire Romano, elle m’avait expliqué qu’elle allait suivre des études de marketing et alors que je lui disais que nous allions nous retrouver dans la même classe, elle m’adressait à nouveau un sourire, ne cachant pas son soulagement de connaitre au moins une personne dans sa classe.

Après avoir mangé à la cantine, nous avions longuement parlé. Nous avions échangés quelques événements marquants de nos vies, j’avais appris que son père était espagnol et donc, que Blaire était bilingue. Sa mère, quant à elle, était malheureusement décédée depuis quelques années. Enfin, nous adorions discuter ainsi ensemble, jusqu’à pas d’heure. Très rapidement, nous étions devenues de bonnes amies. Nous nous confions absolument tous ! Blaire était une jeune femme attentionnée et trouvais toujours les mots pour m’apaiser quand je me sentais stressée, embrassée ou que je traversais ces périodes de vide dans ma vie. De plus, Blaire était musicienne, elle jouait à la perfection le piano et la guitare et parfois, je me surprenais à penser que c’était la femme parfaite. Elle était une femme captivante, je l’écoutais longuement m’expliquer de petites anecdotes liées à sa jeunesse et je tombais endormie, bercée par cette voix qui contenait ce timbre empli d’une suavité que l’on pouvait comparer à un alto en jazz. J’étais folle d’elle, mais trop timide pour lui confesser mes sentiments.

Enfin… Trois années s’étaient écoulées de cette manière. Blaire et moi, nous nous entraidions dans notre parcourt scolaire et la fin de notre dernière année approchait. Le mois de juin allait bientôt commencer et les étudiants s’acharnaient dans ces dernières journées de cours avant les examens qui, s’ils étaient réussis, nous promettaient de belles vacances avant de rentrer dans la vie active pour ceux qui arrêtaient leurs études.
A cette époque de l’année, je n’avais pas beaucoup de contacts avec ma famille, tout ce que je savais, c’est que mon frère avait été embauché dans un grand cabinet d’avocat, qu’il vivait encore chez nos parents et que ceux-ci étaient extrêmement fiers de lui. Au fond de moi, j’espérais encore qu’ils allaient me féliciter et avoir la même réaction que celle qu’ils avaient eu quand mon frère avait terminé ses études et était rentré, diplôme en main, à la maison.
Il fallait encore travailler pour les examens de fins d’années… Mais j’étais assez confiante, je savais que j’allais réussir surtout que Blaire et moi avions obtenus de bonnes notes durant toute l’année scolaire. Nous étions dans la chambre. Moi, j’étais assise à mon bureau tandis que ma colocataire relisait ses notes, couchée dans son lit. Je recopiais de manière frénétique mes synthèses et alors que j’arrivais à la fin de ma dernière page, je m’étirais de tout mon long avant de poser ma tête sur les cahiers qui étaient ouverts devant moi. J’étais exténuée et l’horloge allait bientôt indiquer minuit. Tandis que je me redressais pour m’enfoncer dans mon siège, je sentais des frissons parcourir mon dos quand Blaire vint placer ses mains sur mes épaules.


« - Tu es sacrément tendue ma grande… »

Je baissais la tête, alors qu’elle s’appliquait à me masser. Je poussais un long soupire d’aise avant de poser mes mains sur celles de Blaire. Après de longues minutes passées dans cette position, je décidais enfin à me retourner, lui faisant face. J’allais prendre la parole quand elle me coupait dans mon élan, voulant s’exprimer elle aussi. Alors, nous restions un moment dans le silence, un peu gênées, attendant que l’une d’entre nous ne se décide à reprendre le fil de sa phrase. Finalement, j’insistais pour que ma colocataire s’exprime en premier. Elle semblait nerveuse, elle ne savait pas où poser son regard et ne tenait pas en place. J’étais assez étonnée et je ne comprenais pas ce qui lui arrivait, alors je lui adressais un sourire pour tenter de la soulager et après avoir pris une grande inspiration, elle se lançait :

« - Euh… Je… Je crois que nous avons assez étudiés pour aujourd’hui… On mérite un petit break tu ne penses pas… ? »

Je l’écoutais silencieusement et l’observait ensuite avec un air perplexe. Je ne comprenais pas où elle voulait en venir. Soudain, la jeune femme s’installait sur son lit, s’appuyant sur ses bras et observant le plafond, n’osant pas affronter mon regard. Elle tentait de sa calmer.

« - Écoute, nous nous connaissons depuis maintenant trois ans et… », elle prit une grande inspiration avant de continuer : « - Je dois dire que… Que tu me plais… M-Mais pas en tant qu’amie… Enfin ne vas pas croire que du coup je ne te considère pas comme une amie, hein ! »

Je penchais ma tête sur le côté et je commençais à rougir alors que je comprenais où ma colocataire voulait en venir. Blaire était là, limite en train de jouer sa vie pour confesser ses sentiments. Je la voyais serrer ses poings et rassembler son courage pour finir sa phrase. Et moi, j’amenais mes mains à mes joues pour en cacher leurs rougeurs.

« - Ellen… J-Je t’aime… »

A ces mots, je voyais les muscles de ma colocataire se contracter. Elle devait surement avoir peur de ma réaction, que je le prenne mal ou quoi… Je voyais son visage se décomposer devant mes yeux. Elle allait reprendre la parole, baissant les yeux et moi, je m’étais levée, frottant mes joues. Blaire était quelques peu étonnée et me regardait avec un air interrogateur. Je détournais mes yeux des siens. Je commençais à me diriger vers elle, la gorge nouée, j’étais dans tous mes états. Je posais un genou sur son lit et me penchais pour enfin la câliner, passant mes bras autour de sa taille. Et d’une voix un peu étouffée par les émotions qui s’emparaient de mon être, je soufflais ces quelques mots à son oreille :

« - M-Moi aussi… Je t’aime Blaire… »

Et alors qu’une multitude d’émotion se mélangeait en moi, je sentais que des larmes montaient. Mais, elles n’étaient pas là pour témoigner d’un sentiment de tristesse, non… Elles étaient là tellement j’étais heureuse et comblée. Et alors que je desserrais mon étreinte afin de plonger mon regard dans celui de Blaire, celle-ci plaçait ses mains de part et d’autres de mon visage, essayant délicatement mes yeux humides. Puis, son regard se déposait sur mes lèvres où elle passait son pouce, doucement. Une tension insoutenable s’était alors installée. Elle passait l’une de ses mains dans mes cheveux avant de recueillir mes lèvres du bout des siennes. Chastement et d’une tendresse incroyable qui réussissait à faire rater des battements à mon cœur.
Je n’arrivais pas à m’empêcher de relever que Blaire sentait terriblement bon et que ses lèvres étaient d’une douceur exquises. Et alors que celle-ci voulait se reculer, surement prête à s’excuser, je posais mes mains dans le creux de ses reins pour la retenir, lui rendant son baiser. Ensuite, nous nous regardions pendant de longues minutes, gênées, de petits sourires niais s’étaient dessinés sur nos lèvres.


« - Au fait, qu’est-ce que tu voulais me dire… ?

- Je... J'ai oublié... Cela ne devait pas être important...»

Je rigolais nerveusement avant de me replonger dans ses bras. J’étais heureuse de constater que nos sentiments étaient réciproques. Enfin… Je vous avoue que je me sentais un peu bête sur le coup… Dès le premier jour où nos regards s'étaient croisés, j’étais tombée éperdument amoureuse de ma colocataire. Après quelques secondes, Blaire m’attirait dans le lit, faisant mine de s’allonger et de me laisser assez de place pour que je m’installe confortablement à ces côtés. Après avoir échangé un autre baiser qui était plus langoureux cette fois-ci, je logeais mon visage dans son cou, poussant un long soupire d’aise alors que Blaire passait sa main dans ma chevelure, délicatement, tendrement, avant de la laisser s’aventurer dans mon dos, pour enfin arriver à mes hanches. Je rougissais légèrement alors que je regardais ma colocataire qui semblait prendre un malin plaisir à m’embarrasser de cette manière. Mon corps tout entier frissonnait au passage de ses doigts habiles. Je me sentais bien, j’étais détendue et je ne pensais plus qu’à l’amour de j’éprouvais pour ma partenaire, alors que mon cœur battait la chamade, poussant par moment des soupirs de bien-être.

Je ne vous cache pas que… Que cette nuit-là, alors que les autres étudiants étaient en train de dormir ou de réviser… Nous avons passé un moment extraordinaire et inoubliable, nos cœurs battant à l’unisson, abandonnant nos corps à nos désirs charnels les plus profonds.
Le lendemain matin, je fus réveillée par les caresses de Blaire qui m’observait me reposer dans le creux de ses bras. Elle m’embrassait sur le front et je voyais qu’un sourire se dessinait sur ses lèvres, appuyée sur son bras droit, laissant sa main parcourir l’entièreté de mon être. J’étais heureuse.

Et c’est de cette manière, que nous avions fini nos études, partageant notre temps libre entre des séances de révisions et de longues sessions de câlins intensives. Nous étions enfin diplômées et j’étais impatiente de voir la réaction de mes parents quand j’allais enfin leur apprendre cette nouvelle. J’étais assise avec Blaire dans le canapé, nous plongions notre regard dans celui de l’autre, silencieuses. Soudain, mes parents revenaient de leur dînés avec mon frère. Rapidement, je détachais mes yeux de Blaire afin de me retourner vers eux. Je me levais et me dirigeais vers ceux-ci avec un grand sourire, tendant mon diplôme. Mais rien… Ils l’ont regardé un moment et puis, ils commençaient à parler de leurs journées de boulot, ne nous prêtant pas la moindre attention. Ce soir-là, il était prévu que ma partenaire dorme avec moi, alors nous sommes allées dans ma chambre où j’avais pleuré toutes les larmes de mon corps, étouffants mes sanglots dans les bras de Blaire qui me serrait contre elle, passant sa main dans mes cheveux, tentant tant bien que mal de me soulager. Je n’en revenais pas…

Il était clair que je ne pouvais plus vivre avec mes parents dans des conditions pareilles, je n’arrivais même plus à affronter leurs regards méprisants. Alors, très rapidement, Blaire et moi avions décidés de vivre ensemble. Nous avions trouvés un petit appartement à Londres, assez grand pour nous accueillir toutes les deux. Et un jour, alors que j’écoutais Blaire jouer de cet air de jazz endiablé sur son piano, je m’étais assise à ses côtés, déposant ma tête sur son épaule, observant ses doigts se promener avec aisance sur le clavier. Je venais d’avoir une idée. Je me redressais d’un coup quand la musique fut terminée et j’attrapais les mains de Blaire :


« - J’aimerais ouvrir un… Un live-café ! »

Idée que Blaire trouvait formidable. Nous nous projetions déjà dans notre café, moi au bar, en train de servir les clients et Blaire sur une scénette plus loin, à jouer de sa musique. Mais pour réaliser un projet pareil, il fallait suivre une formation de plus, histoire d’être qualifié pour gérer notre propre affaire. C’est à ce moment-là que j’avais pris la décision de continuer les cours afin d’obtenir un autre diplôme. Après un peu de recherche, je trouvais enfin mon bonheur et se fut soulagée que je m’étais inscrite dans un « Master of research in Business and management » à la même école où j’avais obtenu mon Bachelier. Ce qui était bien, c’est que cette formation ne durait qu’un an, bon j’allais devoir me donner à fond, mais vu que j’avais déjà un diplôme en marketing, je n’avais pas peur d’affronter cette nouvelle année. Pendant ce temps, Blaire allait rentrer dans l’entreprise de son père histoire de faire rentrer de l’argent.

Ainsi le temps passait, nous étions épanouies. Je m’occupais de nettoyer la maison et Blaire, quand elle revenait du boulot, préparait le soupé… Il faut dire qu’elle était meilleure cuisinière que moi qui ne connaissait que quelques bases élémentaires pour ne pas m’empoisonner. Et nous étions bien, nous avions réussi à faire nos petits compromis et quand venait le soir, nous nous retrouvions enfin  pour nous livrer à nos petits jeux nocturnes.

J’étais bien évidemment sortie de ma formation avec une réussite des plus encourageante pour nous lancer quand nous aurions assez d’argent dans le projet que nous voulions réaliser. Maintenant, j’allais devoir travailler, ce qui n’était pas un problème, j’étais assez motivée. Monsieur Sebastian Romano, le père de Blaire me proposait alors de venir travailler pour lui. Il était un homme vraiment ouvert d’esprit et avait d’ailleurs accepté assez rapidement la relation que Blaire et moi entretenions. Je ne pouvais pas en dire autant du côté de mes parents… Enfin… Je ne préférais pas trop y penser.

Cela allait faire bientôt deux ans que nous travaillions ensemble dans cette société.  Je ne voyais qu’à de rares occasions ma famille, passant la plupart de mon temps dans l’appartement avec Blaire où nous invitions monsieur Romano à dîner quand nous nous sentions de faire à manger pour trois. Nous commencions à regarder après des locaux pour enfin faire notre live-café. Mais… Je ne m’attendais pas à ce que nos vies basculent complètement quelques jours plus tard…

Le soir de mon anniversaire, alors que je rentrais après avoir fait les courses au petit magasin du coin de la rue, Blaire m’attendaient à l’appartement avec une poignée d’amis que nous avions en commun pour me faire la surprise ! Après avoir sursauté, ne m’y attendant pas du tout, j’adressais un grand sourire à tout ce petit monde, heureuse de revoir des camarades d’école et des amis de longues dates que nous invitions parfois pour faire des sorties, ils s’étaient tous habillés sur leur trente et un. Blaire était sublime, elle portait cette robe bordeaux, fendue au niveau de sa cuisse droite, sa crinière attachée en chignon. Je ne pouvais m’empêcher de la regarder, me mordillant la lèvre inférieure. Puis sortant de mes pensées, j’étais quand même un peu gênée, moi j’étais avec mon pantalon en jean troué au niveau des genoux, mes cheveux décoiffés par le vent qui soufflait dehors. Mais bon, ce n’était pas grave, je n’allais pas me sentir mal à cause de ça.

Et alors que la soirée battait son plein, après que tout le monde ait bu un certain nombre de verres d’alcool, je ne me sentais pas bien… Je cherchais Blaire, j‘avais besoin de me caler dans ses bras, je commençais à avoir des vertiges. Et alors que j’ouvrais la porte de la salle de bain. Je restais un moment bouche bée devant le spectacle qui s’offrait à moi. Blaire… Elle… Il y avait cette fille… Cindy, qui était en train de l’embrasser. J’avalais ma salive, je n’en revenais pas. Non ! Je refusais, elle n’avait pas pu… Je reculais de quelques pas, manquant de trébucher quand mon pied droit percutait le gauche. Des larmes commençaient à perler le long de mes joues alors rouge de colère, tandis que Blaire poussait Cindy sur le côté :


« - Ce… Ce n’est pas ce que tu crois mon ange… E-Elle m’a sauté dessus et… »

Elle voulait déposer ses mains sur mes épaules, mais, j’évitais le contacte avant d’aller m’enfermer dans la chambre à coucher. Je n’arrivais pas à parler, ma gorge était nouée, je n’en revenais absolument pas. En plus, Cindy avait regardé la scène avec son petit air satisfait, qu’elle salade… Je me laissais glisser contre un mur de la chambre, me retrouvant ainsi assise par terre, mes genoux serrés dans mes bras. Blaire devait avoir fait sortir tout le monde de l’appartement, la musique avait stoppé et maintenant, j’entendais la jeune femme se diriger vers la porte qui nous séparait. Depuis le couloir, celle-ci tentait de me parler et je sentais dans sa voix qu’elle n’avait jamais voulu que cela arrive, elle était peinée, elle regrettait et moi, de mon côté, je faisais ma gamine, je ne lui répondais pas. Elle était tellement désolée, sa voix commençait à trembler… Puis, plus rien… Je l’entendais s’éloigner.
Les larmes n’avaient pas cessé de couler le long de mon visage, je regardais le sol, partagée entre plusieurs sentiments. Je ne savais pas quoi faire, ni comment le prendre… Et maintenant, je n’osais même plus affronter le regard de ma compagne.

Je ne sais pas combien de minutes s’étaient écoulées. J’étais encore enfermée dans la chambre. Soudain, j’entendais mon téléphone sonner. Je l’avais oublié dans le salon et les vibrations qui s’en dégageaient avait réussis à casser le silence qui s’était emparé des lieux. Je me redressais de cette position inconfortable, mes os craquaient alors que je m’étirais. D’un pas lent, je me dirigeais vers la porte, déposant une main sur la poignée et l’autre sur la clé. Je n’étais pas très emballée à l’idée de sortir de cette pièce. J’avais peur de croiser Blaire… Peur qu’elle soit fâchée parce que je n’avais pas réussis à la croire sur le moment… Et pourtant je savais qu’elle n’était pas du genre à me tromper… Nous allions bientôt entamer ce projet qui nous tenait à cœur depuis si longtemps, alors pourquoi aurait-elle anéantis notre vie de couple en embrassant cette pauvre fille… Je soupirais longuement… Alors, j’ouvrais la porte.

Mon téléphone avait arrêté de sonner. Les lumières de l’appartement étaient éteintes, je n’étais pas rassurée et à nouveau, ma gorge se nouait. J’arrivais dans le salon, personne. Sur la table basse, il y avait un papier qui avait été soigneusement plié. Dessus, je pouvais lire un : « Pour la femme de ma vie. », c’était Blaire qui l’avait écrit… Je le prenais dans mes mains, je pouvais voir qu’elle avait tremblé en rédigeant ces quelques mots, une larme était même tombée sur la feuille qui s’était ondulée à cet endroit en séchant. J’avalais ma salive avant de prendre connaissance du contenu de la lettre :


« - Ellen, je m’excuse sincèrement et j’espère que mon erreur ne nous fera pas perdre tous ces magnifiques moment que nous avons vécus ensemble… Ce soir, je vais dormir à l’hôtel, je peux comprendre que tu n’as pas envie de partager ton lit avec moi… J’ai été bête, je n’aurais pas dû suivre Cindy dans la salle de bain… Je croyais qu’elle voulait simplement que je lui indique l’emplacement des essuies-mains... Enfin, saches que je t’aime plus que tout et que tu es mon seul et unique amour. »

Je tentais de stopper le flot de larmes qui coulaient de mes yeux en l’essuyant avec mes bras, en vain. Et quand mon téléphone sonnait à nouveau, je sursautais. Je le prenais assez rapidement dans mes mains, espérant que c’était Blaire. J’étais quelques peu rassurée de voir son numéro s’afficher sur l’écran. Mais… La voix qui répondait n’était pas celle de ma compagne. C’était son père. C’est en silence que je l’écoutais, sa voix tremblait.

« - Ellen… C’est bien toi… ? Il… Il est arrivé quelque chose. Ellen... Un chauffeur de camion est… Il est rentré à fond de balle dans la voiture de Blaire… Ellen écoute moi… »

Je commençais à respirer de manière saccadée, la boule qui se trouvait dans ma gorge semblait se serrer si fort que j’allais en suffoquer. Je tombais à genoux me recroquevillant sur moi-même. Monsieur Romano essayait de me réconforter tant bien que mal, mais je n’arrivais pas à me reprendre. Je voulais qu’il me dise que ce n’était qu’une mauvaise blague… Mais à la place de ça, il m’avait proposé de venir me chercher pour aller voir Blaire… Elle n’était pas morte, mais sa vie ne tenait qu’à un fil et les médecins n’osaient pas se prononcer quant aux chances qu’ils avaient de réanimer la jeune femme… Je me détestais, je me disais que tout était de ma faute, que si je l’avais retenu, si j’avais réussi à lui pardonner plus rapidement, nous serions là, assise dans le canapé à se câliner et à se demander quel film nous allions bien pouvoir regarder pour terminer cette soirée… Je manquais d’étouffer quand je repensais à sa voix qui tremblait quand elle me suppliait de la croire. Je… Je ne voulais pas. Je n’avais jamais désiré qu’une chose pareille arrive à l’amour de ma vie…

La sonnerie retentissait dans la maison. Le père de Blaire surement. Mais jambes étaient en coton, je n’avais pas la force d’aller ouvrir et pourtant, il le fallait, je devais absolument rejoindre ma moitié. J’avais besoin de la voir, je voulais m’excuser pour tout, je voulais qu’elle me prenne dans ses bras, après m’avoir ébouriffé les cheveux, m’adressant un sourire qui se voulait réconfortant malgré la situation. Alors, je me levais avec quelques difficultés, serrant dans mes mains le mot que Blaire m’avait laissé. Je peinais à insérer la clé dans la serrure. Et quand la porte était enfin ouverte, dévoilant ainsi le visage attristé de monsieur Romano, je n’avais pas pu m’empêcher de m’effondrer dans ses bras. Il me serrait contre lui. Il avait déjà perdu sa femme… Blaire était la seule personne qui lui restait. C’était sa petite fille adorée, il l’aimait vraiment. Je me redressais, m’excusant de ma voix étouffée par les remords. Je le voyais tenter tant bien que mal de retenir ses larmes. Et il me regardait avec un petit sourire, ne cessant de me répéter que tout allait bien se passer.

Ensuite, après que j’ai enfilé une paire de chaussures au hasard, nous sommes partis avec son véhicule en direction de l’hôpital. Nous étions restés silencieux, plongé dans nos pensées et n’osant pas déranger l’autre. Une fois arrivés sur place, monsieur Romano prenait une femme dans ses bras, c’était une tante de Blaire qui était justement de passage. Les médecins nous avaient demandé de patienter dans une salle d’attente, ils faisaient tout pour que les signes vitaux de Blaire se stabilisent. Parfois, une infirmière passait, nous demandant si nous voulions quelque chose, mais… Nous étions trop préoccupés par l’état de la jeune femme que pour échanger la moindre parole autour d’un café.

Enfin, après de longues heures à patienter dans cette pièce, un médecin entrait et nous rejoignait. Nos têtes se redressaient, nous le fixions. Je retenais mon souffle et là… Je voyais ses lèvres bouger, mais je ne comprenais pas ce qu’il disait. Je me retournais vers monsieur Romano qui croisait ses bras sur ses genoux, regardant le sol. Je voyais les traits de son visage se crisper alors que je le regardais bouche bée. Il y avait ses petites gouttelettes d’eau qui s’échappaient de ses yeux et s'écrasaient sur le sol de la salle d'attente, puis il se redressait et me prenait dans ses bras. J’avais les yeux écarquillés. Je ne voulais simplement pas y croire. J’en étais malade, j’avais du mal à respirer et des larmes coulaient de mes yeux. Je voyais la tante de Blaire qui était recroquevillée sur son siège, elle était anéanties. Nous étions tous en état de choc à ce moment-là. Monsieur Romano avait perdu sa fille unique et moi la femme de ma vie.

La suite, vous la connaissez. J’étais en train de tomber du quatrième étage de ce bâtiment. J’allais mourir. Enfin, c’est ce que je pensais. Alors que je m’approchais du sol, la rue fut plongée dans une brume épaisse. Je n’arrivais plus à distinguer la moindre chose autour de moi. J’étais perdue, je ne comprenais pas, étais-je en train de rêver… ? Je me pinçais une joue… Non… Mon esprit me jouait-il des tours ? Étais-je morte… ? Non… Tout semblait réel et ce n’était pas le fruit de mon imagination. Et là, au sol, il y avait cette espèce de cercle lumineux… Un portail… ? Mon corps finit par se faire absorber par cette chose.




CARACTERE

Ellen est une personne qui est très à l’écoute des autres et ce, avec n’importe qui ! Inconnus, amis ou famille, la jeune femme ne fait pas de différence et n’hésite pas à prêter une oreille attentive à ses interlocuteurs. D’ailleurs, une grande partie des personnes qui ont côtoyés  notre jeune patronne, vous diront que les dialogues avec celle-ci sont des plus agréables, qu’elle n’est pas du genre à s’énerver et qu’elle parle plutôt de manière posée, calme et sérieuse. Ils vous diront aussi qu’elle est appliquée et organisée dans son travail et ce n’est pas faux. Mais je vous invite vivement à rencontrer la jeune femme afin de vous faire votre propre opinion à son sujet.

De plus et malgré tout cela, Ellen n’est pas du tout de cet avis ! Elle, elle se voit plutôt comme étant une personne faible. Une personne qui n’a jamais réussis à faire respecter ses idées et ses envies, notamment en matière d’étude, alors que ses parents la poussaient à choisir une formation en marketing, par exemple. Elle a toujours regretté de ne pas avoir appris à jouer de la guitare, de ne pas avoir été au conservatoire… Et pourtant, c’était son plus grand rêve de jeunesse. Mais il a fallu qu’elle se laisse influencer, elle a suivi les conseils de ses parents, en espérant qu’ils allaient enfin la remarquer… Mais rien, elle n’a jamais obtenu la moindre reconnaissance de leur part. Et elle regrettait d’avoir laissé ce rêve sur le côté.
Dans un sens, la jeune femme se déteste d’avoir vécu comme cela, pendant toutes ses années et si on lui donnait l’occasion de tout recommencer, elle n’hésiterait pas une seconde. Surtout… Pour revoir Blaire… Elle s’en voulait vraiment de s’être disputée avec elle ce soir-là… Elle ne pouvait s’empêcher de penser que tout ce qui était arrivé à ce moment-là, était de sa faute. Quand elle se voyait encore devant le lit de mort de son premier amour, elle se dégoûtait, elle n’avait pas réussi à dire un mot, partagée alors entre plusieurs sentiments douloureux. Elle ne lui avait pas dit au revoir et elle le regrettait amèrement. Tout ce dont elle était parvenue à faire, c’était de pleurer pitoyablement, tout ça… A cause de sa faiblesse… Elle a tellement l’impression d’être une ratée…

Ainsi, et comme vous l’aurez surement déjà remarqué, Ellen est une personne plutôt dépressive, en fait, si on la laisse seule, elle a tendance à plonger dans ses pensées les plus sombres. C’est dans ses moments-là que la jeune femme a tendance à boire pour oublier, ajouté à cela son pessimisme légendaire et vous vous retrouvez avec une vraie loque. Et même si elle connait ces aspects de sa personnalité, elle a beaucoup de mal à  les éviter. En fait, elle n’arrive simplement pas à relativiser quand elle est seule et parfois, il lui arrive de déprimer même s’il y a des personnes autour d’elle, mais ces cas sont très rares.
Suite au décès de Blaire, la jeune femme va devenir quelque peu solitaire, côté amour. Elle n’arrive pas à l’oublier et elle ne réussit pas à faire son deuil. Elle sera donc très réticente en matière d’amour, si jamais elle refuse vos avances, ce n’est pas de votre faute… Ellen a simplement peur de vous blesser ou de vous perdre et de ce fait, elle s’interdit de sortir avec vous. Mais persévérez et vous réussirez surement à casser cette carapace qu’elle s’est créée.

De plus, notre jeune patronne compte dans la liste de ses défauts, son côté indécis. En effet, vous remarquerez assez rapidement que face à une décision, la jeune femme est plutôt perdue… Enfin, c’est surtout qu’elle réfléchit beaucoup trop. Ensuite, Ellen est quelqu’un qui se sait très sensible et nonchalante, mais elle essaye de le cacher devant les inconnus ou alors quand elle est au travail en général. Elle a peur d’attirer la pitié des personnes ou ce genre de réaction. Enfin, elle est beaucoup trop laxiste, cet aspect est notamment dû à sa vie en général. Ainsi, la jeune femme a tendance à laisser faire beaucoup de choses. On pourra dire au boulot que c’est une patronne assez cool, mais certaines personnes malhonnêtes pourraient profiter de cette particularité de sa personnalité.

Bon voilà, vous avez grosso modo les qualités et les défauts d’Ellen, maintenant parlons d’autres petites choses si vous le voulez bien… Je ne sais pas moi… Les choses dont elle ne parle jamais à personne par exemple ! S’il y a bien une chose dont cette jeune femme n’aime pas parler, c’est de son passé, elle a du mal à se confier. Du coup, elle porte toujours ce masque devant tout le monde, celui qui montre une fille agréable, sans soucis, à l’écoute et disponible… Alors que parfois, elle a envie de rester dans son lit pour y pleurer toutes les larmes de son corps… M’enfin, sa motivation le matin, c’est de se dire qu’elle peut enfin travailler dans le live-café de ses rêves.
Mis à part cela, elle n’aime pas non plus parler de sa peur des araignées et elle préfère éviter les situations qui pourraient réveiller ses vertiges.

Et vous vous demandez surement « Sinon, c’est quoi ses habitudes et ses goûts ? », attendez ! J’y arrive… Nous y sommes d’ailleurs. Et oui, si ça, ce n’était pas une transition de dingue, alors je ne m’appelle plus Jean-Claude…
Donc, au niveau des « tics » et si vous marchez dans la rue avec la jeune femme, vous remarquerez qu’elle dépose ses pieds uniquement sur les lignes blanches des passages pour piétons et ce, à chaque fois qu’elle doit traverser la route ! Une information croustillante, n’est-ce pas… Grrrrrr~ ?
Mais restez, je n’ai pas encore tout dévoilé… Chaque matin, vous pourrez voir Ellen pratiquer le même rituelle : choisir ses vêtements, prendre sa douche, déjeuner des céréales avec du lait auquel elle ajoute un verre d’alcool quand elle est seule et contrariée et ensuite, elle part se brosser les dents. Alors ? Vous en voulez encore hein ? Bande de coquines... Laissons une part de mystères à notre jeune patronne!~

*l'auteur prend un accent arabe, pas du tout caricaturale et crie* Pas cher! Pas cher! Informations supplémentaires sur Ellen pour seulement 10 dollars!


PHYSIQUE

Ellen n’était pas une personne qui s’intéressait réellement à son apparence, tout ce qu’elle voulait, c’est être un minimum présentable pour déambuler dans les rues ou pour se rendre à son travail. Si bien, qu’elle ne se rendait pas compte qu’elle était une jeune femme plutôt mignonne et quand quelqu’un la complimentait sur son apparence, elle restait assez sceptique, ne sachant pas comment prendre ce genre de remarque.

La jeune demoiselle était passée par plusieurs coupes pendant son enfance, mais à la fin de ses années de lycées, elle s’était enfin décidée de garder ses cheveux coupés en un carré court. L’originalité de sa coiffure reposait sur la longue frange dégradée qui recouvrait le front de la jeune femme. Enfin, sa chevelure était naturellement pigmentée d’un brun qui faisait penser au brou de noix.

Ainsi, sur son visage de forme ovale, dont les traits étaient fins, on pouvait voir sa bouche légèrement pulpeuse dont les lèvres étaient teintées d’un rose délicat. Ensuite, venait son nez qui était fin lui aussi, mais il n’était là que pour servir d’ornement aux magnifiques yeux en forme d’amande que le jeune femme avait. Ils étaient d’un bleu clair qui avait tendance à tirer sur le gris.

Son corps était svelte, elle avait des membres minces et le tout était recouvert d'une peau teintée de cette couleur blanche laiteuse qui une fois exposée au soleil avait tendance à brûler assez rapidement, du coup, Ellen n’aimait pas trop s’exposer au rais solaires, préférant s’abriter dans des coins d’ombres quand c’était l’été. Enfin, elle faisait de temps en temps de la course à pied et elle aimait bien nager quand elle en avait l’occasion, mais ce n’est pas pour autant que cette jeune demoiselle était une armoire à glace, non, elle n’était pas vraiment musclée, mais elle ne cherchait pas non plus à l’être. Ainsi, elle devait mesurer dans les un mètre soixante-sept et pesait dans les cinquante-six kilos.

Par contre, elle complexait énormément sur sa poitrine qu’elle trouvait trop petite. Avec ses cheveux courts, certaines personnes l’avaient déjà confondue avec un jeune homme, alors que sa chevelure était décoiffée et qu’elle portait un pantalon en jean et une chemise simple. Cela avait tendance à la gêner et du coup, elle se refermait sur elle-même dans ces moments-là.

Enfin, la jeune femme arborait un style vestimentaire plutôt simple, le but qu’elle visait, c’était d’être bien dans ses fringues. Vous la verrez le plus souvent avec des pantalons et des t-shirt, pulls ou chemises surmontées d’une petite veste histoire de cacher sa poitrine et pour que les gens ne fassent pas de commentaire sur celle-ci. Ajoutez à cela une écharpe et un bonnet quand il fait plus froid et voilà, vous avez une Ellen habillée ! Oh et… Vu son complexe, la jeune femme évitait toutes les situations où elle devait porter une robe ou alors, elle venait habiller aux soirées avec une veste et un pantalon de smoking féminin, sans oublier une chemise blanche !

Côté maquillage et vu qu’elle n’aimait pas se prendre la tête avec cela, elle travaillait en vitesse son teint le matin, histoire de se donner bonne mine et elle terminait le tout par une petite touche d’eye-liner et de mascara. Vous ne la verrez jamais maquillée comme une voiture volée… Enfin, à partir du moment où c’était elle qui faisait son maquillage, n’est-ce pas ?

Pour finir, Ellen avait un accessoire fétiche. Il s’agissait d’un bracelet tressé de couleur noire que Blaire lui avait offert quelques semaines après que les deux jeunes femmes aient été diplômée. Du coup, notre jeune patronne ne s’en séparait jamais et parfois, vous pouvez la voir se plonger dans ses pensées en le fixant. Il lui rappelait tant de souvenirs qu’ils soient bons ou mauvais. Si elle le perdait, elle serait surement très triste.


ELLEN WAYNE 1471474388-a ELLEN WAYNE 1471474388-b ELLEN WAYNE 1471474388-c ELLEN WAYNE 1471474388-d ELLEN WAYNE 1471474388-e

✖ CODE : Misato Okazaki, toujours sur le qui vive.
Revenir en haut Aller en bas
Ellen Wayne
•◦ Fraîchement Arrivée ◦•
Ellen Wayne
Ellen Wayne
Genre IRL :
  • Féminin

Age : 27
Messages : 28

Identité
Age: 24 ans.
Origine: Anglaise.
Métier: Patronne d'un live-café.
Ellen Wayne
Mer 17 Aoû 2016 - 21:17
Bienvenue sur le fofo !! :3 Très bel avatar ! Hâte de te lire, courage pour la suite ❤
PS ; j'adore le titre de ta fiche ;)
Revenir en haut Aller en bas
Liese Rosarys
En Cours de Familiarisation
Liese Rosarys
Liese Rosarys
Genre IRL :
  • Féminin

Age : 30
Messages : 36

Identité
Age: 21 ans
Origine: Allemagne
Métier: ~ Médiatrice ~
Liese Rosarys
Mer 17 Aoû 2016 - 21:20
Bienvenue :D
Revenir en haut Aller en bas
Elyôn Kaora
ϟ Répond Plus Vite Que Son Ombre ϟ
Elyôn Kaora
Elyôn Kaora
Genre IRL :
  • Non-Binaire

Age : 29
Messages : 291

Identité
Age: 18
Origine: Japon, îles d'Okinawa
Métier: Serveuse et cuisinière
Elyôn Kaora
Mer 17 Aoû 2016 - 22:06
Bonsoir Ellen et bienvenue parmi-nous,

Tout d'abord j'adore ton avatar, elle est très mignonne, dès que tu auras terminé d'écrire ta fiche, n'hésite pas à le faire savoir.

D'avance je te dit à bientôt.


Léna P.
Revenir en haut Aller en bas
Léna Pétrova
Âme, Corps et Esprit d'Etiopienne ♞
Léna Pétrova
Léna Pétrova
Genre IRL :
  • Féminin

Age : 34
Messages : 261

Identité
Age: 25
Origine: Russie
Métier: danseuse étoile
Léna Pétrova
Jeu 18 Aoû 2016 - 22:41
Bienvenue Ellen !
J'adore ton début de fiche, notamment l'humour dont tu fais preuve. Ça change, c'est vraiment rafraîchissant et plaisant à lire, d'autant plus que ton personnage est très intéressant !
Bon courage pour ta fiche, en espérant que tu te plairas chez les fous ♥
Revenir en haut Aller en bas
Jodie Shepard
En Cours de Familiarisation
Jodie Shepard
Jodie Shepard
https://www.fanfiction.net/u/4661640/
Genre IRL :
  • Féminin

Age : 28
Messages : 51

Identité
Age: 22 ans
Origine: Australienne
Métier: Mécanicienne
Jodie Shepard
Ven 19 Aoû 2016 - 11:13







Bonjour Mademoiselle.
Nous nous réjouissons de pouvoir lire la totalité de votre présentation une fois finie. Celle-ci nous attire déjà. Prévenez nous dès que cela sera fait.

Bienvenue à votre Ellen et à très bientôt.
Bonne fiche.

Misato Okazaki, Fondatrice

Revenir en haut Aller en bas
Misato Okazaki
~ Fondatrice à la Vanille ღ
Misato Okazaki
Misato Okazaki
https://yuri-etiopia.1fr1.net
Genre IRL :
  • Féminin

Age : 36
Messages : 1121

Identité
Age: 20 Années
Origine: Norvégienne
Métier: Démographe
Misato Okazaki
Dim 21 Aoû 2016 - 3:28
Hey ! Désolée pour mon temps de réponses à tous vos messages, mais je voulais que ma fiche soit terminée avant de poster le moindre message supplémentaire sur le forum…
Du coup, je tiens d’abord à vous remercier pour votre accueil, je suis heureuse de savoir que certaines d’entre vous aiment mon avatar, je vous avoue que j’ai eu beaucoup de mal à le choisir parce que j’étais en train de saigner du nez devant tout un tas d’autres images… (Pfff, cette petite nature que je fais…)

Liese : tu la sens toute l’inspiration que j’ai mise dans mon titre… ? Ça vaut au moins un cookie ? Non… ? Oh, d’accord… Je pars bredouille dans ce cas...
Sinon, j’aime ton avatar et ta signature. Aaaaaah !!! Lightning-Sama n’a pas arrêté de me regarder pendant que j’écrivais ma fiche… (Non, je n’étais pas emballée devant mon pc, ce n’est pas vrai du tout ! éwè)

Jodie : Hanw ! Je suis vraiment contente que cela te plaise du coup…. (C’est dans ses moments-là que je vais me cacher dans un coin obscure parce que je suis trop gênée ! o/) Sinon, je crois que je suis assez atteinte que pour me plaire sur ce forum !

Brefouille, tout ça pour dire que j’ai normalement terminé ma fiche, j’espère sincèrement qu’elle vous plaira et que vous passerez un bon moment quand vous la lirez (en espérant que je n'ai pas laissé trop de fautes aussi...) ! Et encore merci à vous pour vos gentils messages!~
Revenir en haut Aller en bas
Ellen Wayne
•◦ Fraîchement Arrivée ◦•
Ellen Wayne
Ellen Wayne
Genre IRL :
  • Féminin

Age : 27
Messages : 28

Identité
Age: 24 ans.
Origine: Anglaise.
Métier: Patronne d'un live-café.
Ellen Wayne
Dim 21 Aoû 2016 - 12:15

Bienvenue sur Etiopia








Bonjour Ellen
J'allais te faire le même discours que je fais à tout le monde, simple, accueillant, plein d'amour et de respect. Mais je n'ai pas pu cette fois.  Lorsque j'ai vu la longueur de ton histoire, je me suis dit "Mais qui peut être autant motivée pour écrire tout ça!?" et j'ai commencé à lire...C'était dur. Ma famille devant moi, et moi en silence, ressentant tout ce que tu écrivais comme si c'était arrivée à moi, à toi mon amie, ou même à une inconnue. Et c'était si fort dans mon coeur. Je suis vraiment impressionnée. Non pas uniquement par ton histoire, mais par la façon dont tu l'as racontée, comment tu as tourné les faits, ce que tu as expliqué avant ce qui viendrait après. Bref, tout. C'était un instant incroyable et je conseille à tout le monde de la lire vivement !

Je ne peux être qu'enchantée de te dire que tu es bien acceptée et validée parmi nous et que nous nous réjouissons toutes de te voir sur la box pour papoter, mais pas seulement. Les RPs avec toi risquent d'être longs, plein d'émotions et difficilement résistibles.

En ce qui concerne ton bar, comme tu es déjà au courant, nous allons publier ci-peu un article expliquant les salaires, ce qui a un lien direct avec la possession d'endroits particuliers. Jusque là, tu as le temps de bien mettre en ordre ton arrivée avec des RPs. Ensuite, nous viendrons à toi et nous pourrons inaugurer ton live-bar, avec un bel RP.

Tu as ma bénédiction et fais officiellement partie de la communauté Etiopienne. Tu as été ajoutée au groupe Economie et Artisanat et ton prénom a bien été recensé. Je t'attribue la chambre 41 avec Elyôn et Jodie.  
Tu peux dès lors aller au portail et poster ton arrivée. Nous te proposons de répondre à la toute nouvelle Laure ici. Tu peux aussi te chercher des futures partenaires en créant ta demande de RP. N'oublies pas d'aller remplir ta feuille de personnage, via ton profil! Sache également que tu as la possibilité de tenir un journal de bord.
Je te souhaite de bien t'amuser parmi nous ! Bienvenue chère Ellen.

Misato Okazaki, Fondatrice.

Revenir en haut Aller en bas
Misato Okazaki
~ Fondatrice à la Vanille ღ
Misato Okazaki
Misato Okazaki
https://yuri-etiopia.1fr1.net
Genre IRL :
  • Féminin

Age : 36
Messages : 1121

Identité
Age: 20 Années
Origine: Norvégienne
Métier: Démographe
Misato Okazaki
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1

Sauter vers :