Une cow-girl sous la pluie. [PV Alphard maintenant]

Mar 16 Aoû 2016 - 17:36

Jake avait traversé ce fameux portail. Elle ne savait pas à quoi s'attendre ou s'il fallait vraiment s'attendre à quelque chose. Mais d'un côté, elle n'avait pas grand chose à perdre. Certes elle avait son grand-frère mais il avait sa propre vie, c'était normal.

Ainsi, sans regret elle passa dans un tout nouveau monde. La première chose qui la choqua fut qu'elle passa d'une ruelle sombre et bruyante de New-York à une une plaine verdoyante. Mais toujours sous la pluie.

Son chapeau de cow-boy que lui avait offert son grand frère, bien vissé sur sa tête, lui permettait de ne pas avoir plein d'eau sur le visage mais il y avait tout de même une sacré averse !

Sa chemise était trempée et tâché d'un peu de sang de "Frank" celui qu'elle avait mit K.O juste avant d'arriver ici. Son pantalon était enfondue aussi et sale. C'est ce qui arrivait quand on s'asseyait par terre dans une ruelle mal famée.

La texane regarda vite de droite à gauche et trouva refuge sous un arbre. Il faisait nuit comme à New-York au même moment.

N'ayant rien d'autre à faire elle s'examina un petit peu, quelques petites ecchymoses, des contusions, une ou deux coupures sur les bras. Bref, rien de folichon. Elle avait fait beaucoup plus de dégâts aux deux gorilles qu'elle avait rétamé. D'ailleurs, il y a avait 10 min elle se battait et maintenant elle attendait sous un arbre que la pluie cesse après avoir traversé un portail lumineux et atterrit dans la pampa herbeuse.

Cette pensé la fit rire. C'est vrai que c'était cocasse comme situation. Il était difficile de choquer la cow-girl ainsi, elle acceptait les choses assez facilement même si une explication ou deux n'étaient pas de refus.

"Nom d'une bott' de foin, je n'vais pas passer ma nuit ici. Comme dit mes parents : "si vous vous retrouvez au fond d’un trou, la première chose à faire est d’arrêter de creuser." Alors, où j'suis ?"

Jeu 18 Aoû 2016 - 18:33

De l’eau, de l’eau en abondance. L’odeur de l’herbe humide. Joan ne comprenait pas vraiment ce qu’il venait de se produire. Elle était dans le salon privé des artistes sur le point de s’enfiler une ligne de coke et voilà qu’elle se retrouvait sous la pluie agenouillée dans l’herbe. Ses larmes avaient cessé de couler.

Elle leva la tête vers le ciel, les yeux clos, appréciant les ruissèlements sur son visage. Son maquillage noir avait coulé à cause de ses larmes, la pluie était donc rafraichissante. Elle ressemblait à un panda trempé. Les cheveux en bataille et les vêtements ruisselants. Heureusement pour elle son débardeur était noir mais il se plaquait toute de même à sa peau et c’était une sensation assez désagréable.

Elle se décida enfin à se lever. La nuit semblait être déjà bien avancée. Quel départ, pendant un moment Joan regretta le petit salon. Certes ce n’était pas la joie et cela respirait la drogue et la bêtise mais au moins elle y était au sec.

"Y a quelqu’un ? P*tain mais jsuis où ?"

Elle remarqua alors du mouvement près d’un arbre. Hésitant un moment et se décida à approcher. C’était une femme. A son allure on aurait dit qu’elle sortait tout droit d’un western. Mais où Joan avait-elle atterrie ? La blonde était tout aussi trempée. Cette jeune femme était-elle tout aussi perdue ?

"Euh… excusez-moi. Euh… on est où là ?"

En posant cette question Joan s’aperçut que celle-ci semblait ne pas comprendre non plus la situation. Super, deux nénettes complétement paumées sous la pluie, ça promettait. Elle n’allait tout de même pas rester comme ça sans rien faire. La visibilité n’était vraiment pas idéale. Intrépide Joan n’attendit pas plus longtemps et commença à escalader l’arbre. En prenant de la hauteur elle verrait peut-être quelque chose.

Du haut de son nouveau perchoir elle aperçut une petite lumière. Cette lumière semblait être accrochée à une bâtisse. Au moins, lumière signifiait vie. Donc il y avait surement quelqu’un et bâtisse voulait dire endroit sec et chaud. Elle sauta à terre se retrouvant de nouveau près de la blonde.

"Bon y a l’air d’y avoir une baraque là-bas. Donc moi j’y vais perso."

Elle commença alors à avancer sous l’averse se fichant complétement d’être encore plus trempée. Un peu plus ou un peu moins ça ne changerai pas grand-chose.

Jeu 18 Aoû 2016 - 19:21

Alphard grognait tout ce qu'elle pouvait sous cette pluie battante. Elle rageait, se réprimandant encore une fois pour prendre le tour de garde de cette nuit à la place d'une autre collègue pour que celle-ci passe du temps avec sa petite amie. Elle aurait préféré largement être dans le canapé avec Kosumi dans ses bras en regardant une série. Peut être Tala aurait été avec elle. Vœu pieux mais elle ne s'attarderait pas là dessus... Mieux ne valait pas.

Elle portait heureusement sa combinaison de combat étanche à la pluie avec une casquette avec l'emblème des médiatrices dessus sur sa tête pour éviter d'avoir trop d'eau coulant sur son visage. Elle avait noué ses cheveux en tresse pour aider en plus de cela. Ses deux armes à feu étaient de chaque côté de son buste, cachées à la vue par une veste par dessus l'armure solide, tout autant que ses deux lames sur ses reins et son épée attachée dans son dos dont seul le manche dépassait de sa veste par un trou spécialement conçu pour cela.

Elle avait ses équipements audio comme d'habitude autour de son cou et de son oreille et elle parcourait le village. Elle se décida à faire un tour vers le portail, craignant de moins en moins d'aller là bas depuis le temps. Même si cela serrait toujours son cœur de s'y retrouver, cela faisait partie de son travail en tant que médiatrice.

C'est en arrivant à proximité qu'elle vit une jeune femme blonde trempée sous un arbre, semblant attendre la fin de la pluie et une autre qui commençait à avancer sous la pluie. Elle se dirigea vers elles prévenant le QG d'une pression sur son intercommunion que de nouvelles arrivantes étaient là et qu'elle les prenait en charge. Elle leva doucement les mains vers elles.

Mesdemoiselles ? Allez-vous bien ? Je me présente, Alphard Sakurazaki, Médiatrice des Forces du Zéphire. Je sais que c'est peut être un peu déroutant et je suis là pour répondre à chacune de vos questions... Mais je suis la première à vous souhaiter la bienvenue à Etiopia.

Elle regarda les demoiselles en cherche d'une quelconque blessure avant de poser le sac à dos qu'elle avait toujours sur elle. Elle sortie deux couvertures de survie et les déballa avant de leurs tendre de ses mains gantées.

Nous allons attendre que la pluie baisse un peu et je vous conduirais vers le lieu de résidence. Une chambre vous a déjà été attribué. Oui, cela peut paraître mystérieux mais ce portail...

Désigne celui-ci

Apparaît devant des femmes qui ont besoin d'un changement dans leurs vies... Soit parce qu'elles ont vécues une situation tristes, ou elles étaient en dangers, ou leurs vies là bas n'avaient aucun sens. Il n'y a aucun moyen de repartir là bas, et ce village est composée uniquement de femmes. Je crois avoir couvert les bases mais si vous avez des questions, allez y lancer vous mesdemoiselles ?

Dim 21 Aoû 2016 - 14:28

Depuis quelques temps, ma vie se retrouvait chamboulée. La douceur de la soirée me poussa à sortir, guidant mes pas dans la village. La pluie faisait miroiter chaque lumière et mon parapluie m'offrait une protection contre celle-ci. L'air frais emplissait mes poumons, étrangement, j’appréciais chacune de ces bouffées. Cela me donnait le temps de réfléchir, de rêver et d'imaginer ce que mon subconscient souhaitait. Ces derniers temps, il fallait que je m'occupe de beaucoup de nouvelles blessées ou encore de filles fragiles psychologiquement. Qui plus est il allait falloir refaire passer des tests aux Etiopiennes et surtout aux membres du Z.E.P.H.I.R pour prévenir les maladies venant de l'extérieur.

Je continuais à avancer jusqu'à revenir sur la place du portail jusqu'à ce que j’aperçois justement l'une de nos protectrices. Immédiatement, mais sans trop me pressée, j'emboitais son pas dans le but de l'interpellé pour lui parler des examens médicaux. Bien étrange comme heure pour une telle lubie, certes. Néanmoins, lorsque je rejoignais la hauteur de la femme, je réalisais qu'elle n'était pas seule et qu'elle parlait à deux personnes, leurs expliquant ce qu'était Etiopia. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre. Immédiatement, je saluais le groupe et commençait à faire mon travail sans que personne ne me le demande.

" Bonsoir, Alphard si je me rappelle bien, n'oubliez pas vos examens à l'hôpital, on ne voudrait pas que nos bienfaitrices tombent malades. Et enchantée, je m'appelle Katarina De Jong. " dis-je en me tournant vers les deux nouvelles.

Immédiatement, en tournant mes yeux vers les deux jeunes femmes, je fixais mon regard sur l'une d'elle avant de me diriger vers elle. Son regard, sa gestuelle me paraissait étrange, en l'observant de plus près, je remarquais les symptômes d'une consommation de drogue. Habituellement, on me l'aurait envoyé pour une désintoxication, mais en l’occurrence, j'y étais arrivée moi-même. Ainsi, je me penchais vers la femme en souriant.

" Vous allez devoir me suivre à l'hôpital, on ne veut pas risquer que vous ailliez mal à cause... De vos habitudes de consommations, nous vous expliqueront tout là-bas. Vous pouvez m'appeler Kat, je sais que ça vous ne fait pas plaisir, mais on va passer un peu de temps ensemble."

Je lui indiquais une direction à suivre et saluait respectueusement l'agente et l'autre individu. Je dépliais le parapluie au dessus de la tête de la femme aux cheveux bleus et attendait qu'elle commence à emboiter mon pas.

Dim 21 Aoû 2016 - 17:23

Voilà que la situation n'était pas banale. Une autre femme avait débarqué d'on ne sait où et avait un air aussi paumé qu'elle. *P'être encore c'te portail?* C'était elle dit à elle même. Jake se méfia un peu, pas qu'elle craignait les gens mais bon une fille qui débarque de nulle part avec un air pas net. Ou tout du moins, un air de toxico dessiné sur le visage. Elle en avait déjà vu durant son travail de shérif, et arrêté beaucoup plus. Elle hésita une seconde à sortir son revolver ou son lasso mais finalement se ravisa lorsqu'elle vit une autre personne débarquée aussi mais celle-ci portant un uniforme.

C'était un peu bête à dire mais les uniformes fonctionnaient plutôt bien sur Jake qui décida de juste rester à observer. Son lasso était facilement visible à sa ceinture mais son arme l'était moins dans son étui à sa ceinture en pleine nuit et sous la pluie battante.

Celle qui se présenta comme étant Alphard Sakurazaki commença à leur expliquer des choses pour le moins... absurdes ou tout du moins hautement improbables, expliquant l'ouverture du portail etc. Pendant que l'autre camée faisait le singe dans l'arbre. Bon. Cet endroit était vraiment étrange. Et pour en rajouter encore plus, voilà qu'une autre fille au look d'infirmière venait embarquée sa comparse paumée.

Jake avait gardé le silence tout le long, elle avait refusé la couverture de survie, elle en était pas à ce point non plus. Et n'eut comme réaction total à tout ça qu'un haussement de sourcil sceptique en direction de la médiatrice après que Katarina de Jong ai emmené Joan.

La cow-girl sembla réfléchir une seconde, avant de finalement lâcher avec un petit soupir.

"Z'auriez pas un bar ou un truc comme ça dans vot' coin ? J'crois qu'j'aurais besoin d'un petit verre durant vos explications."

Le ton de Jake n'était pas du tout stressé ou choqué ou même étonné. Elle n'était pas blasée non plus juste, un petit peu perplexe dirons-nous et être au calme autour d'une table aiderait à y voir plus clair.

Mar 23 Aoû 2016 - 10:44

La pluie ne diminuait pas, Joan avançait quand même. Elle n’eut pas le temps de faire beaucoup de pas qu’une femme était apparue. Intriguée elle s’approcha. C’était une grande brune et elle semblait porter une espèce d’uniforme. Son discours était assez déroutant. Etiopia, une chambre déjà attribuée, fuir une vie sans intérêt, que des femmes.

Elle n’eut pas vraiment le temps d’assimiler tout ça qu’une seconde femme arriva. Un autre uniforme. Celle-ci se pencha vers elle et cette dernière insinua des choses fortes déplaisantes. Joan eut un moment de recul. Du mal à cause de ses habitudes ? Ses femmes étaient-elles capables de voir à travers ce portail ? Dans ce cas elles avaient mal vu, Joan n’avait rien pris.

*C’est une blague ?*

"Pardon ?! Mes habitudes ? Je débarque dans un endroit chelou sous une pluie battante, je ne comprends rien à ce qui se passe et en plus je me fais juger et insulter ? Je me suis battue comme une dingue par être clean, votre machin est certes apparu alors que j’étais sur le point de faire une c*nnerie mais je suis clean. Un nouveau monde où je sais pas quoi tout aussi critique que l’ancien… Autant me pendre tout de suite…"

Joan était en colère, mais pas vraiment contre la demoiselle. Non en réalité elle était en colère contre elle-même car elle avait failli craquer. Après tant d’années à résister, elle avait été sur le point de céder aux opiacés. C’est grâce à cette espèce de portail qu’elle avait finalement renoncé à cette petite ligne blanche. Ses yeux étaient encore marqués de ses larmes de détresse.

Celle qui ressemblait à une infirmière ouvrit un parapluie au-dessus de sa tête. Elle était souriante surement voulait-elle se montrer rassurante. Après tout, même si elle n’avait rien pris Joan était restée à côté de ses amis pendant qu’ils se défonçaient, peut-être avait-elle subit cette consommation comme le tabagisme passif.

Elle ne bougeait pas toutefois elle n’avait pas vraiment d’endroit où aller et ne comprenais pas vraiment la situation. Au pire, la femme verrait elle-même qu’elle n’avait rien prit. Ça ne coutait rien de la suivre. Après cette courte réflexion elle soupira.

"Ok… Désolée…"

Elle se résigna, ignorant complétement les deux autres et suivit l’inconnue. Au moins elle n’était plus sous la pluie. C’était déjà ça de gagné. Mais quand même... On dit que la première impression n’est pas toujours la bonne, eh bien espérons. La brune avait bien précisé qu’il n’était pas possible de repartir. Même si sa vie n’était pas extraordinaire au moins Joan avait quelques amis là-bas et on ne la traitait pas droguée.