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Toi ici ? Mais tu avais disparu ! [PV Véronique Fink] ♥

 :: La Place du Portail :: Centres D'Education et de Formation Etiopienne :: Les Classes Primaires
Mar 3 Fév 2015 - 12:16
Toi ici ? Mais tu avais disparu ! [PV Véronique Fink] ♥ Eli-ay11

Rendez-vous.

Je me rappelle bien mon premier jour à Étiopia.
J'avais vu cette porte sortie de nulle part, remplir ma chambre d'une lumière blanchâtre. Je me rappelle être descendue du tabouret après avoir préalablement enlevé la corde qui était passée autour de mon cou. Je ne me suis jamais demandé quelle avait été la réaction de ma mère quand au matin elle était rentrée dans ma chambre pour me réveiller et qu'elle avait trouvé la corde, le tabouret dessous, mais aucune trace de moi. Non, je n'y avais pas pensé un instant. J'avais traversé ce portail, en toute insouciance. Et ne pouvoir le traverser de nouveau ne me gênais pas.
J'avais attéris dans un endroit magnifique. On aurait cru être dans un rêve. Tout était resplendissant de couleurs. Et je réussi même à en oublier Véronique. Je n'avais pas été accueillie par quelqu'un, peut être parce qu'il n'y avait personne aux alentours. Mais en marchant pendants plusieurs longues minutes, je finis par trouver un refuge. Du moins, c'est ce que je crus. Il s'agissant plutôt d'une grande bâtisse où semblait résider toutes les personnes de la ville. En me dirigeant à l’accueil, je me souviens avoir été soulagée d'apprendre que j'avais une chambre seule. Mais quelle ne fut pas ma désillusion en apprenant que je devait retourner en système scolaire.


Je regarde le campus devant moi. Et des paroles me reviennent alors en tête :  « Encore un an, et après je te suis ! Et je me ferais pardonner. » Je serre la mâchoire. Je ne veux plus aller en cours. Je veux travailler, gagner ma vie, et pouvoir l'oublier… C'est mon quatrième jour à Étiopia, et le week-end passé, me voilà ici, à hésiter d'entrer sur le campus. Avec un soupire et la gorge serrée, je m'avance pourtant vers le bâtiment. Je me recroqueville sur moi même, comme pour éviter le regard des autres qui, sincèrement, en ont pourtant rien à faire de moi. Ils doivent être habitués de voir des nouvelles. Tiens, cela me fait penser à un autre point. Pourquoi n'y a-t-il que des filles dans cette ville ? Pas que ça me gêne, mais c'est un peu étrange de ne voir que des femmes partout. Je sens mes joues s'enflammer et j'accélère mon pas pour aller vers l'administration de l'université.
Une fois dans les bureaux, je cherche désespérément du regard l’accueil. Le trouvant, je m'y dirige, déposant sur le comptoir ma petite chemise contenant mes papiers d'inscription. Je resserre nerveusement ma couette.

« Bonjour, je suis là pour une inscription.. »
Ma voix est incertaine et tremble un peu. Je regarde la réceptionniste qui attrape mon dossier et qui le lit à voix haute.
« Nom : Dmitriev, Prénom : Miranda. » elle me souris « Oh vous êtes russe ? Cela fait un petit moment que nous n'en avons pas vu. » Je lui souris, priant pour qu'elle se dépêche d'en finir. « Alors… Tu as 20ans, et tu n'as pas l'air d'avoir de problèmes dans beaucoup de matière. Il semblerait pourtant que tu sois du genre beaucoup absente… Hum. » Elle lève les yeux vers moi, et je baisse les miens. C'est vrai, j'ai beaucoup fuis les cours. Tout ça pour une peste, qui est morte… « Tiens ! Tu n'as pas remplis la case « Que voudriez-vous faire plus tard ? ». Pourquoi? » Je soupire lentement, regrettant de plus en plus d'être venue.
« Peut-être parce que je ne sais pas ce que je veux faire plus tard? » Mon ton est un brin insolent et agacé, mais la réceptionniste ne semble pas s'en outrager. « Alors pourquoi ne pas passer voir notre nouvelle conseillère d’orientation avant d'aller à tes premiers cours ? Elle n'a pas encore de rendez-vous ce matin, et tu commence assez tard. » son sourire et son ton condensant me donnent la nausée. Mais je hoche simplement la tête. Me faire mal voir dès le premier jour serais mal venu. Je prends donc le papier qu'elle me tend. Un emplois du temps, ok. Elle m'explique ensuite comment me rendre au bureau de la conseillère et je pars enfin.

Je marche dans les couloirs de l'université, tout aussi colorés que la ville. Je ferme les yeux un instant, sentant une boule grandir dans mon ventre et se répandre dans ma gorge. J'ai envie de fuir cet établissement, je ne suis pas faite pour l'éducation. Je n'ai pas osé dire à la femme qu'en vrai, j'aurais aimé voir pour être mannequin. Elle aurait rit. Je lève les yeux vers les portes autour de moi. « Animateurs culturel », « Psychologue scolaire », « Vie scolaire », « Assistante sociale », « Conseillère d'orientation », le voilà son bureau. Je serre mes doigts autour de ma chemise blanche contre ma poitrine et frappe à la porte. Quelques secondes de silence près, un oui étouffé par la porte monte, et ma main se pose sur la poignée que je baisse, ouvrant la porte du bureau.

« Bonjour, je m'appelle Miranda Dmitriev, je suis nouvelle, on m'a dit de passer vous voir et... » Ma voix s'étouffe en fixant les grands yeux émeraudes de la femme. Dites moi que je rêve.
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Miranda Dmitriev
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Miranda Dmitriev
Mer 4 Fév 2015 - 16:23
Véronique regarda sa montre: il était 9h50. La dernière élève était passée il y une poignée de minutes qui semblaient déjà une éternité. Elle se frotta les yeux, bailla bruyamment puis ressortit une série de dossiers afin de passer le temps et se remémorer les différentes affaires sur le feu. L'une d'entre elles, une élève redoublante et souhaitant devenir médecin, l'intéressait tout particulièrement. La bonne volonté malgré ses notes assez mauvaises lui donnaient l'envie de l'épauler et lui permettre de trouver une voie qui lui conviendrait. Elle s'offrit une nouvelle tasse de café chaud tout en tournant machinalement les pages.

Son époque passée était assez éloignée à présent et sa nouvelle vie lui convenait à peu près. Parfois il lui arrivait de se réveiller les larmes aux yeux, ou de crier "au feu !" ce qui a surpris plus d'une fois ses camarades de chambre, mais cela arrivait de plus en plus rarement. Bien sûr, en vestige de son passé elle avait également ces patrouilles bizarres, où elle guettait l'arrivée de nouvelles citoyennes d'Etiopia. Ces expéditions avaient porté leurs fruits puisqu'elle avait d'ores et déjà accueilli plusieurs personnes. Elle même qui avait été reçue avec tant d'attention se devait de rendre la pareille, c'était totalement inscrit dans sa fibre de conseillère d'orientation. Ce soir il était donc très probable qu'elle recommence, même en cas de temps menaçant - en fait, SURTOUT en cas de temps menaçant.

10h05. On frappe à la porte. Oui répond-t-elle machinalement. Et allez, encore une qui vient sans rendez-vous, je les collectionne aujourd'hui. Véronique grommelait pour la forme, alors qu'en réalité elle était toujours ravie de voir toutes ces élèves lui demander conseil. Heureusement que ce n'était que dans l'esprit car cela aurait pu en refroidir plus d'une ! Ne levant pas de suite le nez de son dossier, l'assistante attendit qu'on lui adresse la parole. Après tout, elle pouvait bien poireauter un peu, ce n'est qu'une étudiante.

Cependant le nom prononcé lui fit relever brusquement la tête. A moins que ce ne soit la voix ? Ce qu'elle voyait lui coupait littéralement le souffle, impossible de masquer ses émotions tellement le choc était grand. Une personne qui lui ressemblait trait pour tait, se présentait avec le même nom, la même voix. Impossible. Véronique ouvrait grand les yeux mais à vrai dire rien d'autre ne se produisit pendant plusieurs secondes.

Elle avait envie de bondir au dessus du bureau et de lui faire des trucs sauvages. Après tout c'était un rêve, n'est ce pas ? Elle avait envie de ... soudain son coeur se mit à battre plus fort et elle comprit que le doute n'était plus possible. Ne pas perdre contenance ? Ah ah, pauvre fille, trop tard. Elle allait encore se ridiculiser. Non ! Je suis conseillère d'orientation et c'est une élève comme une autre ! Véronique termina sa tasse et la reposa violemment sur la table en prenant un air dédaigneux.

D'accord, vous êtes passée me voir, parfait. Il faut un début à tout, même si vous avez mis un peu de temps, mademoiselle Dmtriev. Le nom de famille était prononcé de manière parfaite, avec une intonation un brin exagérée propre à des conversations qui n'avaient pas eu lieu depuis des éternités ... Elle ferma le dossier et fit mine de chercher quelque chose dans l'étagère. Ce faisant elle renversa un verre avec ses crayons, eut un nouveau blanc, eut envie de nouveau de sauter par dessus le bureau, se traita intérieurement de tous les noms, se baissa, ramassa ses crayons, jura, se releva brusquement et finalement sortit une chemise vide et une poignée de feuille qu'elle jeta négligemment sur la table devant elle.

Vous aspirez à quelque chose dans la vie ? A quelque chose d'utile, je précise. Véronique en parlant ainsi s'auto-écœurait. Elle n'avait jamais manqué de respect à une élève, alors pourquoi se mettait-elle à l'allumer ainsi ? Nous risquons de nous voir souvent donc j'ose espérer un peu de rigueur de votre part, c'est fini les froufrous et les excuses bidons. Et puis il va falloir revoir un peu votre tenue si vous souhaitez vous insérer dans le monde du travail. Non mais quelle culot ! Elles avaient les mêms chaussures, Véronique croisait les chambes sous la table elles étaient caractéristiques: des chaussures à talon noires légèrement stylées avec une aiguille très fine. Elle le savait pertinemment, elle voulait même la féliciter sur son bon goût mais à la place que du venin prenait place dans sa bouche. Elle voulait s'exprimer avec franchise mais son besoin du conflit prenait le dessus, dans un élan de contrariété désespérant d'absurdité.

Las ! Tristesse ! La conseillère d'orientation hurlait intérieurement, voulait la prendre dans ses bras, lui demander ce qui lui était arrivé; elle voulait lui avouer ses sentiments, l'aimer sincèrement, mais elle restait comme paralysée face à cet odieux jeu auto-mutilateur, sans comprendre vraiment pourquoi elle l'avait repris de plus belle. Elle aurait pu simplement exprimer sa joie, son bonheur, mais non. Elle avait quelque chose à exulter. Je t'aime lâche-t-elle soudainement sans s'en rendre compte. Blanc. Elle essuie ses yeux puis réalise qu'elle est en train de devenir misérable devant une élève, sans se rappeler ce qu'elle vient de dire. Elle ouvre la chemise et commence à remplir le premier formulaire, qu'elle tamponne rageusement.

Saloperie de rhume. Je vais devoir prendre du thé maison. Elle avait prononcé "t'aime", comme une tentative de rattrapage absolument pitoyable. Elle tendit ensuite négligemment la seconde feuille, faisant semblant de ne pas la regarder. Sa main tremblait ... elle n'avait qu'une envie c'est que leurs mains se touchent et qu'elle ressente le contact de sa peau.
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Véronique Fink
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Dim 8 Fév 2015 - 13:48
Toi ici ? Mais tu avais disparu ! [PV Véronique Fink] ♥ Eli-ay11

Parlons.

Je regarde la femme devant moi, les mots coupés dans ma gorge. Des longs cheveux pourpres, des yeux émeraudes, une taille magnifique. Et bien évidemment, une poitrine encore plus imposante que dans mon souvenir. Je fixe la femme. Non, c'est impossible… Véronique. « Véronique…. » Je murmure son prénom, comme un poison amère. Mes pas avancent vers son bureau et mon bras se tend de lui même, mais je le laisse ainsi en suspens, avant de le laisser retomber. Je regarde la femme sans plus oser rien faire ou dire. Et c'est elle qui parle la première. Je ne peux m'empêcher de retrousser mes lèvres en un sourire narquois en écoutant ses paroles. Cepoison dont elle m'a toujours honorée. Je rigole presque de la situation. Mes joues s'empourprent discrètement quand j'entends sa voix prononcé mon nom. Je ne retiens un nouveau sourire. «Depuis quand m'appelle tu par mon nom ? » la situation m'amuse, bien plus qu'elle ne le devrait. « Et qu'entends tu par "J'ai mis du temps ?" » Je lui souris. Elle m'avait manqué, il n'y a pas à dire.
Je croise les bras en la regardant s'agiter derrière son bureau. Elle n'avait certainement pas du penser  revoir la fille qu'elle hait le plus dans ce bureau un jour, n'est-ce pas ? Je me félicite d'un certain côté d'avoir pu revenir pour lui pourrir la vie. Je m'avance d'un pas léger vers son bureau. Mes talons fins claquent le sol au fur et à mesure de mes pas. Je tire à moi la chaise en face de sa place et m'y assois, croisant mes jambes laissant dévoiler mes mollets et le bas de mes cuisses sous ma jupe courte. Je garde mes azurés fixés sur elle. Je regarde la feuille qu'elle me jette négligement, et je lève alors le regard vers elle. « Si j'aspire à quelque chose hein… Me faire pardonner ? Mais sinon, non, je n'ai aucune idée de ce que je veux faire plus tard. À toi de me le dire, c'est ton job non? » Voilà, c'est dis. Pardonne-moi allez, pardonne-moi Véronique allez… ! Je souris à sa remarque suivante, je ne demande qua ça, la revoir. « Mmh. Il me semble que tu as toujours eu les même fringues que moi. Mais en effet, si nous devons nous revoir et que tu veux de la rigueur de ma part, que dis tu d'un restaurant disons, demain soir ? Bien sur, ce ne sera que pour parler des vieux souvenirs, ne crois pas que je te file un rencard. »

Je sens mes joues s'enflammer. Pourquoi je n'ai pas arrêté de parlé plus tôt ? Elle va encore me crier dessus. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux, les détachant un instant pour en refaire a queue de cheval habituelle. Je regarde le papier en silence et lui prends un stylo, remplissant mon formulaire en silence, soudain très mal à l'aise. Nom, Prénom, âge, classe, les informations habituelles quoi. Je soupire mais sa voix fuse de nouveau, le poison s'en est allé. Je lève le visage vers elle et mes yeux s'ouvrent, hallucinés. Son ton était triste, presque fatigué. Moi aussi je t'aime ma Véronique…
« P-pardon? »
Bien sur qu'elle ne le répètera pas. Qu'est-ce que j'éspère ? L'excuse du rhume est je crois, la plus bidon que je n'avais jamais entendu. Je laisse mes lèvres s'étirer en un sourire, cette fois, sincère et doux. Je la regarde tamponner rageusement une feuille. Lorsqu'elle me tend cette feuille, j'hésite un instant et je soupire. Il n'est plus temps pour toutes nos vieilles crasses et rancoeur. Je l'ai perdue un fois, je ne la perdrais pas une seconde. J'attrape la feuille, laissant mes doigts prendre les siens dans une petite pression. Je plante mes yeux dans les siens et lui offre un sourire timde. « Véronique… On doit parler, tu le sais.. Ça ne peux plus durer ainsi. En hongrie tout était différent, mais ici on ne peux pas continuer ainsi. Dis moi ce qu'il s'est passé ! Je ne me rappelle que la fumée qui s'échappait de ta maison ! Et tu n'étais plus là ! Tu… tu…  » Je laisse les larmes que j'avais retenu depuis longtemps couler et je baisse ma main, saisissant la feuille. J'essuie du dos de ma main libre mes yeux humides et me lève. Je ne supporte pas d'être ici. J'ai envie de l'embrasser. Mais je ne dois pas. Je sais que c'est mal. Pourquoi suis-je autant attachée à cette peste ? Je secoue la tête. Je ne dois pas y penser. Je prends alors un air un peu daidaigneux, qui pourtant ne me va pas. Comment puis-je encore faire ça après avoir été si sincère ?
« Ce sera tout mademoiselle Fink? » J'ai envie de m'échapper. De courir loin d'ici. J'ai envie de sauter par dessus ce bureau qui nous sépare. De la prendre dans mes bras. Je reste là, debout face à elle, mon sac à mes peids, les feuilles toujours sur son bureau. Je ne veux pas partir, je ne veux plus la quitter. Je la regarde et timidement lui souris. « Pardon... »
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Miranda Dmitriev
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Miranda Dmitriev
Dim 8 Fév 2015 - 15:56
Véronique était à la fois en Enfer et au Paradis, ressentant le chaud et le froid face à sa rivale.

Miranda réagissait en effet de façon hautement prévisible face aux piques de sa vieille connaissance. Contrairement à Véronique qui manquait d'assurance, Miranda rentrait dans le lard, tapait où ça faisait mal et c'était bien le problème: plus elle visait juste et plus la conseillère partait en vrille. Un air de défi ? Véronique se mordit la lèvre inférieure, d'un plaisir honteux. Une remontrance ? Son pouls s'accéléra. Une critique sur ses habits ? Évidemment ! Vas y continue, je veux t'entendre, je veux te voir ... je TE veux. Tu n'as rien à te faire pardonner, je pardonnerais tout pour toi ... Pendant ce temps l'insolente s'était approchée et croisait les jambes, marquant son territoire. Des jambes exquises, comme le reste de son corps ... Véronique n'en pouvait plus et se félicitait intérieurement d'avoir fait diversion avec ses maladresses. Représentante de l'autorité ? Mon œil ... elle n'était plus crédible pour un sou.

Elle tâcha de se concentrer sur la paperasse tandis que Miranda fanfaronnait et l'invitait au restaurant. L'assistante scolaire fit mine de faire la sourde oreille mais n'avait qu'une envie, c'était d'accepter haut et fort. Elle voulait un diner aux chandelles, ou même un sandwich, qu'importe. Elle voulait être là. Véronique repensa à son errance et réalisa à quel point elle avait été égoïste lors de son tragique accident. Elle aurait pu essayer de la retrouver malgré sa douleur, la perte de ses parents. Elles étaient rivales mais partageaient tant, si elles n'étaient pas autant obtus elles auraient pu se soutenir mutuellement. Est ce qu'Etiopia avait un tel dessein ? Leur permettre de se réunir et de tout recommencer ? La magie en serait bien capable.

Au moment de récupérer le formulaire, Miranda et Véronique s'effleurèrent des doigts. Véronique croisa alors son regard pour la première fois. Des yeux à se damner, voila ce qu'elle voyait. Un échange sincère et réciproque, sans aucune haine. Elle baissa lentement ses yeux et à la vue de la plastique accomplie de son amie qui avait su prendre soin d'elle, son cœur battait à tout rompre de nouveau. A moins que ce ne soit cet échange fugace mais intense ? Elle se mit à bégayer. J... je, c'est compl-compliqué. Je pensais av...avoir tout p-p...perdu. Elle prit une bruyante inspiration puis attrapa brusquement le papier et le rangea précipitamment dans la chemise avec le reste.

D'ACCORD-POUR-LE-RESTAURANT

Quelques gestes en trop plus tard elle se leva et rangea de manière anarchique le dossier parmi les autres, sans même vérifier sa validité. Elle avait dit "oui" au restaurant. Et bien évidemment ce n'était pas pour des raisons professionnelles ! Qu'allait-elle pouvoir faire ? Aurait-elle le courage, et surtout qu'allait-il se passer là bas, devant tout le monde ? Ces questions se mirent à l'obséder; elle pensait également à ce contact, à ce regard ... Au moment où Miranda s'apprêtait à prendre congé elle se tourna vers elle, en larmes. Tu m'as manqué, j'ai ... c'est moi qui devrais m'excuser mais j... j'ai peur. Ne t'en vas pas s'il te plait ! lacha-t-elle dans un sursaut paniqué. Mais celle qui lui faisait face à présent était de glace, ce qui lui causa comme un électrochoc très désagréable. Miranda avait sans doute raison, par ce geste sans doute voulait-elle faire une croix sur le passé et aller de l'avant, en évoquant de façon futile des événements passés et en se comportant une dernière fois comme des chiffonnières. Mais pour Véronique ce n'était pas futile, et cela la blessait. Le restaurant finalement n'était qu'une provocation de plus ? Elle refusait de le croire mais pour limiter la blessure c'était peut être le plus sage à faire.

Elle répondit d'une voix éteinte: Je suis vraiment une idiote, un moment j'ai cru que ... mais fut interrompue par un "pardon" suivi d'un sourire timide qui eut raison de ses défenses. L'esprit de Véronique n'était plus obsédé que par une chose: Miranda était là, elle était là ! Elle était enfin là ! L'assistante contourna le bureau et s'approche de Miranda, de plus en plus vite. La distance s'amenuisa et chaque pas se faisait à la fois lourd en conséquences et léger, transporté par un désir fou. Pardon aussi ! Pardon ! Pardon ! Elle se tient à 50cm d'elle et serre les poings. J... je veux. Je voudrais ... Véronique regarda Miranda avec l'intention claire de la serrer contre elle mais sembla comme terrorisée à l'idée, cette petite idée qu'elle pourrait franchir un cap, atteindre un point de non retour dont elle ne maitriserait pas les conséquences. Je voudrais vous souhaiter bonne chance.

Léger silence. Non, ne fuis pas, espèce d'idiote !

A nous deux.

Hmm... peut mieux faire.

Tu es devenue vraiment belle. Elle esquissa un sourire et regarda ailleurs, un peu nostalgique. Tu l'as toujours été ...
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Véronique Fink
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Lun 9 Fév 2015 - 8:45
Toi ici ? Mais tu avais disparu ! [PV Véronique Fink] ♥ Eli-ay11

Baiser.

Je suis une idiote vraiment, de ne penser qu'à moi même en ce moment. Qui sait, peut-être qu'elle n'a même pas envie de me voir. Je regarde ses yeux émeraudes que j'aimais tant. Ils sont affolés et semblent détailler chaque coin de la pièce sauf moi. Regarde moi ! Je laisse un mince soupire s'échapper de mes lèvres. Elle m'a manqué, mais vu sa panique, je doute que le sentiment ait été partagé. Je la regarde s'affoler et s'acharner sur ses feuilles. J'ai envie de lui dire de se calmer, que tout ira bien désormais, que je sius là. Mais justement, c'est ma vue qui l'affolle. Je devrait partir, ce serait plus raisonable pour elle. Les mots sortent enfin de sa bouche et toute trace de poison a disparu. Compliqué ? Rien n'est en effet plus compliqué que notre histoire, si on peut appeler ça ainsi. Je soupire de nouveau, lasse de ce jeu du chat et de la souris.
Mais lorsque je la vois ranger colériquement mes quelques informations dans une chemise et qu'elle se mets à hurler avec la force du désespoir sa réponse pour le restaurant, je reste un instant silencieuse, les yeux ébahis. Je m'attendais à tout sauf un oui. Et quel oui ! Je n'en peux plus. J'explose de rire. Un rire léger, un rire franc, un rire libérateur.
« Super si tu es d'accord ! Dix-neuf heures, ça te va? » Je continue de rire et, prenant un ton un peu plus sérieux, mais où le rire perce toujours, j'enchaine : « Il me semble avoir vu un italien en ville, ça te tente? » Miranda ma grande, il est temps que tu te rendes à l'évidence, tu es en train de lui filer un rendez-vous.

Je voulais prendre congé. La voir si mal à l'aise n'était que pure torture. J'aurais voulu la rassurer, la prendre dans mes bras.
« Ne t'en vas pas s'il te plait! »
Je me retourne. Ais-je bien entendu ? La grande Véronique Fink, si faible ? Je regarde son visage en larme et mon coeur s'arrête une seconde fois. J'ai envie de courir vers elle, d'essuyer ses larmes. Mais je reste là, droite face à elle, les bras le long du corps, incapable de bouger. Pourquoi ferais-je ça pour cette femme qui a anihilé mon adolescence pour la tranformer en un cauchemar acide ? Je la vois alors avancer vers moi en chancelant. Je me raidis. Me rendra-t-elle cette giffle ? Combien de temps est passé depuis ? Je ne sais pas. Au moins une bonne dizaine d'année. Peut-être un peu moins. Je la regarde, si pitoyable dans sa tristesse. Elle est à quoi maintenant ? Cinquante centimètres de moi. Et je sais qu'elle ne fera rien. Que veux-tu Véronique ? Que veux-tu ? Dis le moi! Je ferais tout pour toi si seulement tu osais me le demander. Nous souhaiter bonne chance ? Bonne chance pour quoi ? Pour tourner la page ? Alors c'est fini c'est ça ? Tu enterre la hache de guerre pour mieux me la planter dans le dos n'est-ce pas ? Tu as toujours été la plus mesquine de nous deux. Je sais bien que tu ne partage pas mes sentiments, bien que je sois incapable de définir ce qu'est le sentiment que j'éprouve pour elle.

Je franchis les deux pas qui me séparent d'elle, collant mes escarpins noirs aux siens, identiques. Cela m'arrache un sourire en coin. Je tends la main vers elle, posant mes doigts fins sur sa joue. Cette même joue que j'avais abîmé voilà de quoi presque huit ans. Je caresse lentement son visage du dos des doigts. Mon pouce lui offre une douce caresse tandis que je cherche désespérément son regard qui me fuit. « Tu as toujours été la plus belle.  » J'incline alors mon visage pour poser mes lèvres sur son autre joue, mais allez savoir pourquoi cette belle empoisonneuse a tourné la tête à ce moment, et mes lèvres rencontrent alors la douceur sucrée des siennes. Je reste ainsi immobile de longues secondes, mes lèvres sur les siennes.
Comprennant enfin ce qu'il se passe, je me recule précipitement, manquant de tomber. Cette douceur sucrée est possiblement encore plus dure que l'acidité de ses mots.
« P-pardon Vé-Véronique je ne…  » Je reste là, à la regarder, mes doigts caressant mes lèvres, comme si je me réveillais après un long rêve.
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Miranda Dmitriev
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Miranda Dmitriev
Lun 9 Fév 2015 - 21:39
Miranda. Franche et libérée, imprévisible ... pour sûr l'imprévisible était quelque chose qu'elles partageaient de manière forte. Là encore à rire après ce sourire de glace, Véronique ne s'y attendait pas du tout. Cette légèreté néanmoins était communicante car le poids qui pesait lourd sur les épaules de la conseillère s'amenuisait. A présent Véronique observait et souriait timidement à Miranda. Elle aurait voulu répliquer quelque chose du genre "tu t'es bien moquée de moi, encore", mais elle avait baissé les armes et se laissait faire - dans une certaine mesure. Elle savourait ce moment, pouvoir se tenir aussi près de l'ingénue, elle qui était restée après qu'elle avait supplié de ne pas quitter cette pièce. Miranda avait répondu favorablement à sa demande, une première.

Ainsi donc, cette pièce marquait peut être un jalon, était-ce vraiment possible ? Cela ne faisait pas de doute. Une pièce, parmi tant d'autres dans leur vie, mais peut être la première où aussi peu de barrières étaient baissées entres elles. A cette idée Véronique était comme changée. Aurait-elle pu rêver d'une chose pareille ? Ou seulement l'espérer, même avant l'accident ? Impossible. Et pourtant, l'alchimie était là, tous les ingrédients, toutes les deux, seules, essayant -hem- de parler avec franchise et sans oreilles indiscrètes -hem-. Véronique avait peut être l'occasion idéale mais demeurait paralysée à cette idée. Petits pas par petits pas, la retrouver et la voir était déjà un exploit en soi.

La conseillère n'eut guère le temps d'y penser plus avant car Miranda passait la vitesse supérieure et caressa la joue de Véronique, entrant physiquement en contact. Trop proche, tu es trop proche ! Tu sais bien que je stresse à l'idée de m'ouvrir à toi après tout ce qui est arrivé. Elle tourne la tête de nouveau dans sa direction, voulant répondre quelque chose, n'importe quoi, pourvu qu'elle puisse le dire face à face à cet ange. Soudain la bévue se produisit: Miranda avait embrassé Véronique, sans prévenir. Sans le vouloir. Vraiment ? Bien sûr que si, elle voulait toujours tout contrôler ! Véronique recula légèrement de surprise, partagée entre la peur et la colère. Tu ne changeras jamais ... tu veux toujours tout. Miranda avait reculé et semblait gênée, mais Véronique ne l'entendait pas de cette oreille. Et bien tiens, je te le donne !

Avec fougue Véronique se rapprocha et embrassa en retour son ennemie jurée. Le baiser était un peu plus long et appuyé que prévu, le corps ne voulait pas la lâcher. Elle recula de nouveau et baissa à nouveau les yeux. C'est ... elle voulut répondre "C'est toi qui l'a voulu, garce !". Elle voulait l'incendier mais son corps s'y opposait de toutes ses forces. Elle respirait bruyamment et pointait Miranda du doigt. Elle poursuivit: C'est ... j'espère que ça t'a plu au moins. Que ce ne soit pas une habitude ! Ou peut être si, mais non, je dis n'importe quoi ! Elle croisa sa mains contre elle et devint rouge cramoisi. Rahhh ! Tu me rends folle ! C'est encore de ta faute tout ça ! Véronique se mit à secouer la tête de manière anarchique. Son esprit était obsédé par le goût de ses lèvres, la chaleur, l'électrisation de ses sens.

Elle jeta un coup d'œil timide de nouveau vers sa rivale. Comment avait-elle pris cette contre-attaque qui n'en était décidément pas une ? La fuite déchirante, ou un autre de ses désagréables tours ? Elle pria pour qu'elle en redemande mais en même temps elle pestait de se faire ainsi mener en bateau. Demain soir c'est une date qui finalement ne me convient pas du tout ! poussa-t-elle dans un juron, avec un ton net de reproche. Et puis c'est quoi cette idée stupide d'abord ! Pourquoi le restaurant ? Tu vas faire quoi après, hein ? C'est pour ... c'est pour ... t'es vraiment qu'une idiote ! Je veux y aller maintenant, mais c'est pas encore ouvert, ça encore c'est de ta faute !

Véronique se défoulait, la pointant à nouveau du doigt et son regard tentait d'imiter un reproche, mais son visage rayonnant, ses joues empourprées, son attitude surjouée ne trompait personne: elle expiait, elle se défoulait, victime de sa totale incapacité à supporter émotionellement la situation.
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Véronique Fink
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Mar 10 Fév 2015 - 9:54
Toi ici ? Mais tu avais disparu ! [PV Véronique Fink] ♥ Eli-ay11

Accusations.

Je la regarde, les mains toujours posées sur mes lèvres. Pourquoi c'est arrivé ? Je ne voulais pas embrasser cette femme. Véronique. Ou peut-etre le voulais-je ? Je rougis ne sachant plus ce que je veux. Je lève la tête vers la conseillère d'orientation, prête à accuser ses remarques et ses coups. Je ne veux rien sinon son pardon, elle se trompe ! Je la regarde mais sans prévenir, ses lèvres sont de nouveau collées aux miennes, violement, m'arranchant un gémissement surpris et à la fois envieux. Son baiser dure plus longtemps que le miens et au moment où je me décide à attraper ses hanches pour la coller contre moi, elle se décolle. Elle est rouge, et je pense l'être encore plus. Mon souffle est court et sacadé. Et le poison de ses paroles se déverse de nouveau, comme si elle ne pouvait pas être gentille une fois de temps en temps ! Je soupire mais un sourire vient vite se peindre sur mon visage. Oui, cale m'a plus. Enfin non ! Mais si… Je la regarde un peu perdue et fronce les sourcils à son doigt accusateur. Comme si c'était ma faute qu'elle tourne la tête ! Et d'abord, depuis quand je la rends folle ? Elle ne peut pas me dire ça, c'est elle qui me rends folle. Pas l'inverse. Je m'apprête à lui répondre, mais elle ne m'en laisse pas le temps. Les mots se mélangent dans sa bouche. Comment ça la date ne lui convient pas ? Elle annule notre diner c'est ça ? Si elle croit que je vais la laisser tout foutre en l'air une nouvelle fois, elle se trompe grandement ! Stupide ? Mon idée est stupide ? Je commence à voir rouge. Lui faire quelque chose après ? Mais à quoi elle pense ? Je voulais juste un diner pour qu'on puisse parler. C'était aussi simple que ça. Je serre la machoire, mes yeux bleus se teintant de colère.
Maintenant ? Je reste sans voix et ouvre la bouche. Elle préfèrerais un déjeuner ? Je ne sais plus ce qu'elle veut, et j'avoue être perdue à force d'essayer de comprendre ma belle hogroise. Ma ? Je rougis et me donne mentalement des claques.

« Écoute, ce n'est pas ma faute ok ? Ce n'est pas moi qui ai disparu. Ce n'est pas moi qui n'ai pas chercher à te retrouver. Ce n'est pas moi qui ai refait ma vie en t'oubliant ! » Je suis accusatrice, mais j'ai besoin de laisser sortir tout ça. « Moi, j'ai vu ta maison partir en fumée ! J'ai vu les pompiers sortir des corps des restes de ta maison ! Moi j'étais là, je t'ai cherché, je t'ai pleuré, j'ai tout arrêté. J'étais prête à mourir ! Et TOI tu ose dire que tout est de ma faute? » Je suis hargneuse. Je lui en veux. Je m'avance vers elle dans le seul but de la frapper de nouveau, mais mon corps ne suis pas ma pensée, et au lieux de voir ma main se lever pour lui claquer la joue, je lèves mes deux bras, l'attrapant par les épaules, la serrant contre moi. Fort. Étouffe la. Je la serre maladroitement, sentant mes larmes couler le long de mes joues. « Tu m'as manqué sombre idiote! » Je ne pense pas qu'elle s'y attendait. Ou peut-être si. Elle a toujours su me faire dire ce que j'avais peur d'avouer. Je ne sais pas quoi faire d'autre et je continue de la serrer contre moi, me crispant autour d'elle. Je ne me souviens pas l'avoir déjà touché aussi intimement. Je ne sais pas si je dois rajoutter quelque chose ou non, mais dans tous les cas, je n'en ai pas le temps.

Son téléphone se met à sonner, me faisant sursauter, et je m'éloigne d'elle précipitement. Ne décroche pas, ne décroche pas ne décroche pas….
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Miranda Dmitriev
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Mar 10 Fév 2015 - 21:04
Difficile de savoir laquelle des deux était la plus perturbante, mais il semblait que pour le coup Véronique était celle qui rendait dorénavant folle l'autre avec ses incertitudes et ses changements d'humeur complètement ahurissants. Pourtant, comme une vague de fond, les sentiments qui transpiraient de plus en plus ne laissaient plus beaucoup de marge de manœuvre pour partir en vrille sur des suppositions de complots ou de torture de l'autre à des fins mesquines. Non, ce qui arrivait à cet instant précis, c'était surtout une navrante cascade d'incompréhensions et de maladresses lié à des sentiments enfouis qui s'exprimaient de manière totalement anarchique. Un peu comme une explosion hors de contrôle, une alchimie qui aurait quelque peu débordé de son réceptacle et envahi la pièce de ses volutes incommodantes.

Véronique de par son expérience à gérer les élèves aurait du repérer les premiers signes du conflit, mais comme justement elle les cherchait il n'y avait pas de limites, pas de négociation. Du moins c'est ce qui s'était produit jusqu'au moment où le visage empourpré et la remontrance de Miranda la remit à sa place et lui infligea en plus d'une humiliation le retour à la raison. L'élève semblait vraiment furieuse, ses yeux fixaient Véronique de manière dure et sa voix tonnait et frappait fort en son coeur. Elle vacilla quelque peu, cherchant ses mots. Elle aurait pu protester de façon aussi violente, mais c'eut été la dernière chose à faire: Miranda avait raison, elle avait mille fois raison. Qu'est ce qui pouvait justifier de l'avoir laissée ainsi tomber ? Rien. En réalité cela était bien sûr bien plus compliqué que cela, mais se projeter dans le passé pour se donner des excuses, Véronique ne cherchait plus à le faire, elle avait dépassé ce stade.

Miranda soudain la prit dans ses bras et Véronique voulut éclater en sanglots. La force lui manqua: elle était comme paralysée à l'idée d'avoir fait autant de mal au lieu de se réconcilier. Elle avait pour ainsi dire l'impression d'avoir commis quelque chose d'abject, et se laisser aller auprès de sa victime semblait dénué de logique: elle devait auparavant se faire pardonner, encore. Elle se sentait minable, moins que rien. Le gâchis lui apparaissait dorénavant telle une montagne infranchissable qui l'étouffait, lui prenait toute liberté de mouvement à venir. L'assistante dans un élan de volonté s'apprêta à répondre quelque chose mais c'est le portable qui la devança à ce jeu. Même les objets avaient plus de poids qu'elle ! En réaction la muse maudite recula et semblait observer Véronique avec attention.

La conseillère sortit le téléphone de sa poche pour regarder le numéro. Elle se visualisait en train d'ouvrir le combiné, de déchiffrer, d'appuyer sur le bouton et de laisser Miranda en plan comme si elle avait cessé d'exister. Elle s'imaginait que c'était fini. Elle devait se changer en robot, froide, garce et ignorer ces critiques sans objet. Elle devait faire une croix sur leurs sentiments qui n'étaient pas réciproques et elle devrait sans doute l'éviter à l'avenir. Même cet entretien à l'origine pour des raisons professionnelles devait être rayé de la liste. Elle s'imaginait quelques années plus tard, la croisant au bras d'une autre ...

- Elle se l'imaginait.

Non. Non, non !

Le corps n'avait pas du tout, mais alors du tout suivi ce schéma et le combiné était tombé au sol, la batterie négligemment retirée. A l'idée de s'en éloigner elle s'était infligée un nouveau coup de couteau dans le cœur. Ce n'était plus possible de vivre ainsi, il fallait rompre le cercle vicieux ! Véronique se mit à parler d'une voix forte. Je voudrais recommencer de zéro. Il y aurait tant de choses à dire. Oui, j'ai tort. Je n'ai pensé qu'à moi même, j'estimais mériter mon sort. Après la disparition de ma famille je voulais me noyer, mais ... à la place je suis ici. Je dois expier mes fautes car à l'époque je n'ai pas su venir vers toi et aller au delà de nos engueulades incessantes. Elle ferma les yeux. Une fuite en avant, comme on dit dans le jargon psychologique, hmm ? J'aurais bien besoin de mes propres conseils ...

Elle se mordit la lèvre inférieure. J'ai peur. Je suis une idiote qui a peur, peur que ce soit trop tard. Fais ce qui te semble juste, je suis à ta merci. Mais si j'ai encore une chance, apprends moi à ne plus me comporter comme une idiote !

Si tu me pardonnes, si tu m'aimes encore, embrasse moi ... car moi je t'aime !


Véronique fit un pas et en entama un autre. Ses yeux brillaient de mille feux et elle cherchait un écho à ses paroles. Elle fit un léger sourire et tendit les bras, tandis qu'elle se mit à pleurer. S'il te plait dis moi que je n'ai pas tout perdu ! Je t'ai retrouvée, alors dis moi que c'est pour de bon ... dis moi ...
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Véronique Fink
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Jeu 19 Fév 2015 - 13:02
Toi ici ? Mais tu avais disparu ! [PV Véronique Fink] ♥ Eli-ay11

Mise au point.

Elle avait décrocher. Je me mords la lèvre, presque vexée qu'elle l'ait fait. Mais pourtant, je n'aurais jamais pensé qu'elle allait faire ce qui suit. Je la regarde, mon sac sur l'épaule, prête à partir. C'est un bruit de choc qui me fais tomber mon sac de surprise. Son portable a négligemment glissée de ses mains, rencontrant le sol de son bureau pour se défaire de son cache, libérant ainsi la batterie. Je n'ai même pas eu le temps de réagir.
Je l'écoute parler en silence, sans rien lui répondre. Je crois bien que c'est la première fois que je l'entends parler autant. Son flot de paroles est constant, mais les mots sortent de sa bouche à vive allure que je les comprends à peine. Je la fixe qui s'avance vers moi. Ses bras se tendent et les larmes coulent de par ses yeux émeraudes. Avec un pincement au cœur je la regarde, sans bouger, sans savoir quoi dire. Je ne sais pas si je dois aller vers elle, ou m'enfuir tant que je le peux encore. Après des secondes qui me semblent durer une éternité, je franchis les derniers pas qui me séparent d'elle. Je glisse mes bras sous les siens tendus, et je la serre si fort contre moi. Je voudrais pouvoir incruster son corps dans le mien, ne plus jamais la perdre. J'enfouis mon visage dans ses longs cheveux bruns, me délectant de son odeur. J'embrasse ses cheveux, je serre son corps contre le mien. Oui, oui je veux rester avec elle pour toujours. Je ne peux pas la laisser aller ailleurs. Les mots sont toujours bloqués dans ma gorge, comme si un gigantesque poison couler dans mes parois buccales. Je ne peux pas lui dire que je l'aime. De toute façon, les mots sont biens trop insignifiants pour ce que je ressens.

Mes lèvres trouvent de nouveau les siennes. Si naturellement que c'en est outrageant. Le goût sucré dégagé par ses lèvres me fascine. Je reste collée à ses lèvres, incapable de penser à autre chose qu'à leur saveur. Mes mains viennent naturellement l'attraper par la taille, un de mes bras se glissant dans son dos, la collant à moi. Depuis combien d'années avais-je attendu cela ? Je ne sais pas vraiment. Je sais simplement que je ne pourrais pas me détacher d'elle maintenant. Je la garde dans mes bras, prolongeant toujours le baiser. Jusqu'à ce que je n'ai plus d'air et doit le rompre. Je la regarde les yeux pétillants et un sourire vient se dessiner sur mes lèvres. Je la serre contre moi, le visage dans son cou. Je lui murmure alors doucement à l'oreille :
« Je ne te laisserai pas. Je ne te laisserais plus. Je veux rester avec toi ma Véronique. Je veux pouvoir admirer ton sourire chaque jours, je veux voir tes yeux pétiller, je veux que tu m'aimes. Je suis peut-être égoïste. Désolée. »
Je l'ai gardé dans mes bras tout le long de ma tirade. Et je consens enfin à me décoller d'elle, mais bien vite je m’aperçois que je ne peux pas la laisser loin de moi. Je la regarde et lui souris tendrement, caressant sa joue tendrement. Je lui pose un tout petit bisou sur les lèvres et lui dis en riant.
« Je trouve que ce rendez-vous m'apprends beaucoup de choses quand à mon avenir. Pas vous Mademoiselle Fink? »
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Miranda Dmitriev
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Sam 21 Fév 2015 - 1:12
Miranda, qui la fixait sans vraiment comprendre ni réagir soudain répondit à sa supplique et la reprit dans ses bras. Elle la serrait fort, l'étreignait, la dorlotait, l'embrassait ... et ce malgré toutes les querelles, ses inconsistances, le fait qu'elle était sur le départ. Ce n'était pas un rêve, ce n'était pas son imagination.

Quelle était cette sensation étrange, qu'est ce que cette vague signifiait ? Ce reflux qui lui traversait le corps telle une onde pleine de chaleur et de douceur ? Etait-ce cela d'accepter ses propres sentiments et d'accueillir ceux d'une autre ? Véronique avait fendu sa propre armure et mettait à nu son cœur meurtri par l'attente et le désespoir. Ce qu'elle avait voulu oublier était revenu à la surface et était douloureux, mais elle était soignée de la plus appropriée des manières. Elle pouvait tout recommencer. La conseillère se laissa embrasser par l'élève, sans aucune considération pour leurs rangs respectifs, tendrement, naturellement. Légèrement cambrée et tenue contre Miranda par une main ferme, Véronique s'abandonnait enfin. Elle manqua de tomber dans les pommes tellement la sensation était forte mais n'avait pas envie de lâcher prise, au sens propre comme au figuré. Elle voulait que cet instant se fige à l'image de leurs respirations, elle voulait que cela eut toujours été, qu'il n'y aie jamais eu de disputes. Miranda continuait de l'embrasser et Véronique le lui rendait bien, jusqu'à ce que le sang lui montasse vraiment à la tête.

Je ... je suis à toi. murmura-t-elle dans un souffle, tandis qu'elle serrait ses 2 bras autour de son cou et soupirait de bonheur. Lorsque l'ingénue décida finalement de rompre de nouveau le contact, telle une bulle de savon qui poppe Véronique eut une violente sensation, l'impression qu'on lui arrachait un morceau de son être. Ne plus la voir pendant aussi longtemps avait été douloureux, mais être aussi proche et avoir senti d'aussi près son odeur, écouté sa voix douce et ressenti le contact à travers leurs vêtements, cela la rendait folle. Miranda semblait en jouer et lui redéposa un baiser. Elle riait, elle était si belle, si désirable. Et pourtant Véronique haussa un sourcil: Je ne trouve pas ça drôle. Comment je vais faire maintenant ?

L'assistante prit un air faussement contrarié, mais il n'en était rien. Elle eut un sourire en coin et prit le visage de Miranda dans ses mains pour l'embrasser de façon appuyée, se penchant légèrement en avant, les pieds légèrement soulevés sur la pointe. Elle ferma les yeux pour savourer ce moment, puis se redressa très très lentement et tourna la tête. N'est-ce pas Miranda ... comment je vais faire maintenant que je vais tout le temps penser à toi ? Elle se remit droite et regarda la tentatrice avec un sourire radieux, les yeux pleins de larmes. Espèce de garce va ...

Elle s'essuya vaguement le visage puis se mit à rire nerveusement. L'idiote et la garce. Va falloir qu'on nous trouve de meilleurs surnoms, tu ne crois pas. Ca ne ferait pas sérieux sur le dossier. Au fait, on maintient le restaurant hein ? Par contre pour l'orientation je pense qu'il faudra reposer un rendez vous ... beaucoup de rendez vous. Je vais avoir besoin de savoir beaucoup de choses. Hem, professionnellement parlant bien sûr. Elle lui fit un clin d'oeil. Il me faudra également savoir si tu as du temps libre .... Le ton de la dernière phrase était un peu hésitant. Elle était manifestement en train d'inviter Miranda au delà d'une simple sortie ! Véronique s'en rendait bien compte mais était incapable de se contrôler. A vrai dire, elle commençait même à se délecter de cette soudaine prise d'initiative.
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Mar 24 Fév 2015 - 17:25
Toi ici ? Mais tu avais disparu ! [PV Véronique Fink] ♥ Eli-ay11

Couple.

Je regarde la femme devant moi, un sourire amoureux peint sur le visage. J'ancre mes yeux bleus dans les siens, verts. Couleur de l'espoir. Cette femme me rends dingue depuis si longtemps. Je ne la laisse pas s'échapper loin de moi et garde toujours un certain contact avec elle. En l'occurence, c'est mes doigts caressant le dos de sa main. Je déconnecte un instant de ce qu'elle me dit, me focalisant sur ce simple contact. Mon sourire s'agrandit.
"Pourtant idiote te vas très bien. N'est-ce pas chérie?" Je prononce se dernier mot en hongrois, et fait exprès d'appuyer sa consonnance. Je sais très bien que ces simples mots feront monter le rose à ses joues, et j'aime la voire génée. "Pour ce qui est du restaurant, bien évidement tu n'iras pas en temps que ma conseillère ou vielle connaissance. Mets une jolie tenue, puisque ce sera notre première sortie de... couple." Je ne peux empecher mon estomac de se tordre en disant cela. Est-ce que nous sommes vraiment un couple? Et n'est-ce pas bizarre d'aimer une femme à ce point? Je l'attire à moi de nouveau pour la serrer dans mes bras. Mon visage se perds de nouveau dans son cou. Et si elle voulait partir désormais? J'ai peur, très peur. je la serre si fort contre moi, mes doigts se perdant dans ses cheveux. J'aime cette fille, autant que je la déteste.

Je me décolle d'elle, cherchant mon emplois du temps dans mon sac. l'attrapant, je me recolle à elle, le tenant devant nous.
"Il semblerait que j'ai pas mal de temps libre en fait. Tu voudras qu'on lepasse ensembles?" Je lui souris timidement, me collant toujours contre elle. Il m'en faut peu en fait. Mon bien etre ne tiens qu' etre dans ses bras. C'est peu, mais ça me satsfait amplement. Je reste appuyée contre elle ainsi. Je lève simplement la tete pour lui quémander silencieusement un baiser. Je suis au comble du bonheur.

TOC.TOC.TOC.

Je sursaute. "Tu avais un autre rendez-vous?" Je la regarde paniquée.

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Miranda Dmitriev
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Miranda Dmitriev
Dim 1 Mar 2015 - 23:51
La tête de Miranda, ses yeux sans pareil, son attitude, charmée, radieuse, pleine d'espoir, valait aux yeux de Véronique tous les trésors du monde. La conseillère avait le vertige et s'entendre qualifier de "chérie" avec un accent aussi exquis lui donna envie d'embrasser Miranda de nouveau sans retenue. L'employée de l'école n'était plus rose non, elle était rouge écarlate. Invoquer le mot "couple" n'arrangeait rien à l'affaire, Véronique sentait en elle remonter des images, des sensations qui étaient toutes plus fortes les unes que les autres. La paranoïa la quittait peu à peu, elle voyait des couleurs chatoyantes, elle ressentait la douceur, la chaleur. Elle aperçut même une robe blanche avec une trainée ...

Oui, je prendrai quelque chose sur mesure. répondit-elle avec un air un peu béat, voire niais. Sur mesure ... rien n'était assez cher pour être à la hauteur du défi qu'elle devait relever. Vaincre sa peur, la peur de la décevoir, ou de s'être trompée à son compte. Lorsque l'étudiante la serra de nouveau contre elle et huma son cou, cela fit tressaillir Véronique et ses bras serrèrent fort son étreinte. La conseillère se sentait comme un jouet que l'on ballote, sa propriété, sa soumise. Elle buvait ses paroles, guettait la moindre information qu'elle pourrait chérir et exploiter pour elle, égoïstement.

Jetant un oeil aux dates indiquées par Véronique, Miranda en profita pour lui déposer un baiser pile au moment où elle en réclamait un. L'impression étrange que tout avait été ainsi, depuis toujours, réunies. Une symbiose décidée depuis le début. Elle acquiesça en silence sur les trous de l'emploi du temps. Oui, ne tourne pas autour du pot ! lâche-t-elle en maugréant, une moue charmante mais surtout capricieuse. Véronique pouvait-elle être encore frustrée, ou était juste impatiente ? Elle n'arrivait pas à tenir en place à l'idée de passer tout leur temps libre. Ensemble.

Un bruit mat à la porte la fit sursauter et elle réalisa, ou plutôt se rappela qu'elle avait un métier. Il y avait effectivement un autre rendez vous. La conseillère regarda sa montre et vit qu'elle était en retard: c'était probablement l'objet du contact téléphonique, dont elle n'avait même pas regardé le numéro. Véronique se sentit affreusement mal. Elle manquait à ses devoirs et se sentait en plus incapable de travailler suite à ce qu'elle venait de vivre. Euh ... je fixe un rendez-vous et j'arrive ! Désolée ! héla-t-elle à l'attention de la porte.

De l'autre côté une voix répondit simplement: -"pas de problème, je voulais juste vous dire que je n'ai pas le temps ce matin donc je voulais annuler notre rendez-vous. Est ce que je peux passer plus tard pour poser la prochaine date ?" La réponse de Véronique ne fut pas vraiment professionnelle: D'accord ... z'avez qu'à, oui oui c'est très bien ça ! Bisous à bientôt. -"Euh d'accord, Mademoiselle." Un bruit de pas se fit entendre et la seule chose qu'il resta fut le cœur de Véronique sur le point d'exploser. Elle regarda Miranda et dit simplement: Je viens de me libérer. Encore. Garce ! et elle lui redéposa un baiser.

Où en étions nous, déjà ? Ah oui, les dates .... Véronique se blottit un peu plus contre Miranda et commença à énumérer ses créneaux: le midi, le soir, le mercredi, les Week Ends ... elle n'avait qu'une envie c'était de tout remplir mais il fallait être raisonnable. Il y avait déjà le restaurant et ce midi très vraisemblablement. Mais un interdit demeurait: elle demanda alors d'une voix feutrée dans son oreille: Est ce que tu crois que l'on doit se voir en cachette ? En effet, une élève et un conseillère, ça pourrait faire désordre et ce rendez vous, même annulé, l'avait replongée dans le sérieux et la frustration. Elle n'avait pas envie de se cacher mais tenait également à son poste. Jusqu'à quel point ? Véronique à ce stade était incapable d'y penser.
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Mar 17 Jan 2017 - 22:48
Toi ici ? Mais tu avais disparu ! [PV Véronique Fink] ♥ Eli-ay11

Planning.

Un léger rire s'échappe de mes lèvres tandis que mon cerveau décide de me faire défiler Véronique dans diverses tenues toutes plus belles les unes que les autres. Je chasse d'un revers de main virtuel ces pensées et essaie de me reconcentrer sur la discussion. Je souris en voyant son impatience et bien que mon coeur soit d'humeur à la guimauve, je pense qu'il est de mon droit de la faire encore un peu languir sachant qu'après tout, elle a disparu de ma vie de longues années sans prévenir ! Je me redresse et lui dit, avec le regard le plus sérieux du monde :
« Tu ne veux tout de même pas passer tout notre temps libre ensembles ?  J'ai des amies tu sais, je veux voir d'autres gens ! » La phrase a été dite avec un ton un brin hautain, comme à l'époque. C'était comme dire que ses chaussures étaient immonde, et cacher le fait que j'avais les même. Ce petit jeu de je t'aime moi non plus m'avait toujours fasciné.

Je sursaute en entendant le bruit à la porte et essaie de me cacher dans un coin -allez savoir pourquoi- tandis qu'elle ouvre et réponds. Par chance, ce n'est qu'une élève démotivée à lui parler et qui vient simplement annuler un rendez-vous. Je ris nerveusement, consciente de ma propre stupidité et ris encore plus en entendant ma chère et tendre dire sur un ton pressé « Bisous à bientôt » à la jeune fille. Je ne peux pas m'arrêter de rire jusqu'à ce que Véronique pose un nouveau baiser sur mes lèvres. Je glisse mes bras autour de son cou, de nouveau câline. « Tu es vraiment la plus idiote des idiotes que je connaisse. » Je garde la jeune femme contre moi, l'écoutant énumérer les divers créneaux sur lesquels nous pouvons nous voir. Ce ne serait même pas pour rattraper le temps perdu mais surtout en fait car nous savons l'une et l'autre que seule nos présences importent. Je me demande en silence comment j'ai fais pour la détester. Je ne suis même pas certaine de me rappeler pourquoi. Je sais juste que c'était comme un besoin vital, presque physique de la détester.

Elle fini par soulever une question plutôt intéressante, qui d'ailleurs demandait réflexion. Je venais juste d'arriver et je n'avais pas encore mis le pieds dans une classe de cours ayant directement fais un saut à son bureau -grand bien m'en fasse-. Rien ne m'empêchais de retenter une carrière dans le mannequinat comme je l'avais été jadis, après tout, j'avais un minimum d'éducation et je n'avais pas forcément besoin de suivre plus de cours. Sachant qu'en plus, si je me dédis complètement au mannequinat, je pourrais gagner facilement de l'argent et donc gâter Véronique assez souvent. Oui mais il y a un bémol : me laissera-t-elle poser pour des photos alors que si mes souvenirs sont bons, elle n'est pas du genre à partager. Je la regarde, elle semble soudain faire son âge. Je souris et me jure de ne jamais lui dire ça. Je caresse distraitement ses cheveux.
« J'ai peut-être une idée pour que nous puissions nous afficher mais... » je m'interrompt. Non, si je veux me lancer dans une carrière, mieux vaut ne pas dire que je sors avec une femme. D'ailleurs sortons-nous vraiment ensembles ? Je fais la moue, et soupire lentement, sentant qu'elle attends la fin de la phrase.
« Et si je posais comme mannequin ? Pas besoin de suivre les cours du coup pas besoin de se cacher, c'est une bonne idée non ? »
Je lui souris, essayant de me convaincre moi-même du génie de cette idée, même si elle avait beaucoup de point noirs.

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Coming back après 1 an et 10 mois. Je suis désolée Toi ici ? Mais tu avais disparu ! [PV Véronique Fink] ♥ 485956
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Miranda Dmitriev
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Mer 25 Jan 2017 - 0:10
Véronique avait passé sous silence l'argument des autres amies à voir et maugréa pour la forme alors que Miranda la traita d'idiote à nouveau. Aussi proche de son aimée, son cœur battait encore la chamade, et le contact de son corps, ses mains, ses cheveux ... il y avait de quoi se perdre dans ses réflexions. Obnubilée par sa voix et installée confortablement contre la future modèle, elle mit un temps à réaliser qu'elle avait en fait répondu et fait une proposition liée à son métier.

Et bien ... voyons ...

La conseillère fit semblant de réfléchir, le temps de récupérer ses esprits. Mannequin ? Elle jeta un oeil, et se voulant professionnelle elle essayait d'avoir une certaine contenance. Assurément, une femme aussi belle aurait du succès, se mit-elle à penser. Elle serait adulée, et puis toutes ces photos, toutes ces tenues ... Véronique vira de nouveau au rouge cramoisi. Et bien euh ... euh ... c'-c'-est appropr-ié pour ton physique, même si souvent on cherche des personnes plus ... enfin, moins ... Elle cherchait ses mots, prenant garde à ne pas dire quelque chose de blessant. La réalité de la mode était cruelle, seulement la course à l'anorexie existait-elle également à Etiopia ? Véronique pour sa part trouvait Miranda parfaite. Bien trop parfaite, des idées inavouables commençaient à surgir et elle détourna timidement la tête. Elles cherchent des Miranda, voila !

Clap, clap, clap. Une voix intérieure se moquait face à un rattrapage aussi foireux. Le prendrait-elle pour une blague ? Mystère. Elle poursuivit, reprenant contenance. Un peu.

Tu ... tu as le profil idéal. Mais tu devrais continuer à étudier, au moins avoir un diplôme, car tu ne pourras pas toujours en vivre. Et il te faudra un moral d'acier, rester toi même et ne pas céder aux tendances ... anorexiques. Elle se mordit la lèvre inférieure et chuchota honteusement. Tu as pris des formes; surtout ne les perds pas. Et en guise de réponse elle se blottit soudain un bref instant dans sa poitrine avant de réaliser qu'elle était hors limites dans son comportement. Se relevant brusquement elle se mit encore plus à paniquer. Euh pardon, je ne sais pas ce qui m'a pris, je te trouve vraiment ... euh ..., même si on s'est embrassées, à l'école ce n'est pas ... ahhh !

Elle détourna la tête, ne sachant pas où se dissimuler. Elle avait peut être franchi une limite, et à l'idée de creuser un fossé avec son âme soeur retrouvée de par sa maladresse et son manque de respect elle se crispa. Changeant de sujet elle reprit le fil de la question originelle. Tu as une idée d'endroit où tu veux postuler ? Je peux chercher pour toi la liste des agences, ça fait partie de mes prérogatives. L'ile est grande, tu peux poser pour des vêtements, pour promouvoir des produits divers et variés, et probablement aussi pour des magazines ...

Ce faisant, elle esquissa un mouvement pour se retirer du contact de Miranda, mais elle n'était pas certaine d'y arriver. Allait-elle être rejetée ? Gifflée ? Ou sa retrouvée ferait comme si rien n'était ? Elle était paralysée, et avant de faire le moindre mouvement elle guetta la réaction de la jolie Blonde potentiellement effarouchée, tournant légèrement la tête dans sa direction et pas prête à assumer les conséquences.
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Véronique Fink
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