Erreur Ecarlate. [ Pv. Eva ]

Mer 20 Aoû 2014 - 23:11

'' La bête ne pense qu'a lécher ses blessures. L'homme à se venger de son auteur. ''

Un souffle rogue, des pas lourds et saccadés, le bruit d'un liquide coulant au sol...se mêlait aux agitations de la jungle. Cette dernière était en ébullition, les singes jouait de la voix de leurs cris stridents. Donnant le change aux piaillements affolés des oiseaux, les fauves nerveux se planquaient. L'origine d'un tel tapage ? Un accident. Fâcheux et maladroit qui avait visé la gardienne des lieux.

Deux jeunes femmes fraîchement en poste comme agente de sécurité. Avaient jugés bon de faire une ronde sur un territoire méconnue. La jungle qui ne s'ouvrait qu'une fois par semaine, une nuit de pleine lune. Téméraire ou désireuse de faire correctement leurs boulots, toujours est il qu'elles entrèrent dans le domaine. Bien mal leur en prirent, car elles ne savaient surement pas que ce territoire était surveiller farouchement. Les choses auraient pu en rester la, si les jeunes femmes n'avaient pas commis l'erreur d'amener leur armes de services. Les armes à feu étaient interdit à Etiopia. Exception faite pour les agentes de sécurités. Pour Claire, c'était un affront.

La gardienne n'avait nulle besoin qu'on surveille son domaine, elle s'en chargeait bien elle même. Raccompagnant toujours les jeunes filles égarées, les agentes n'avaient à son sens, aucune raison d'être la. Comment pouvait elle deviner que les deux jeunes femmes n'avaient aucune idée d'où elles avaient mis les pieds ? Toujours est il que, la gardienne allait les chasser comme il se doit.

D'un pas de velours, Claire s'approchait des intrus sous sa forme féline, puis une fois assez près. Surgit des fourrés et poussa un rugissement de rage, montrant ainsi sa désapprobation. Au d'une réaction de fuite, leur réflexe furent de dégainer et de tirer. Une vive douleur parcouru le corps de la gardienne, des petits point rouge envahit son champs de vision. Des coups foudroyant de souffrance irradiait son large poitrail, Une balle l'avait atteint en plein dedans. Mais tirer de biais, était ressentit par l'épaule gauche. L'autre balle fait une belle plaie ouverte sur le cou large de la bête, mais ne c'était enfoncer dans la chair. Un hurlement sauvage de douleur retentit dans la paisible jungle. Pour la première fois, Claire paniqua, un sentiment qu'elle avait cru perdu. La souffrance des plaies lui était atroce et partit comme une furie dans les profondeurs humides de la forêt tropical.

Elle n'aurait su dire combien de temps elle couru à en perdre haleine. Sa vision n'était qu'une succession de vert, de noir et de rouge. La fatigue la sortit de sa torpeur, les membres tremblant elle s'arrêta. Son regard fut plus nette, mais la stupeur la prit. Aucune trace de la jungle, elle en était carrément sortir dans sa course folle. Et n'avait plus la force d'y revenir, la peur étreignait alors son cœur. Car loin de son domaine, aucun salut. L'arbre gardien ne pouvait pas la soigner si loin. Son sang inondait l'herbe, sa blanche fourrure était devenu écarlate. Aussi vermeille que ses yeux perçant. Une odeur humide et familière lui vint au museau, se laissant guider par son instinct. Elle pénétra alors dans les sources chaude, tremblante de fatigue et de douleur. N'ayant qu'une seule idée en tête, que tout cela cesse.

* J'ai mal...si mal...*

Son corps pesant se glissa dans le liquide chaud, espérant, priant pour que ses blessures s'apaise. Son énorme tête se plaqua contre le bords, hors de l'eau. La matière aqueuse s'imbiba alors de rouge, donnant une vision bien macabre aux bains. Son souffle était rogue, ses paupières se fermèrent d'elles même. Epuiser d'émotions fortes, d'avoir couru, transit de douleur.

Etait ce sa fin ? Allait elle ce vider de son sang et mourir la ? Son esprit c'était déjà plier à ce sort. Mais l'esprit d'Etiopia n'allait sûrement pas l'entendre de cet oreille. Le destin non plus, et allait, qui sait, mettre quelqu'un sur son chemin pour lui signifier que sa vie...étai loin d'être finit.

Mer 3 Sep 2014 - 22:17

C'était une belle journée qui s'annonçait aux yeux d'Eva. Une de ces journées ensoleillées où la perspective de visiter des lieux qu'elle ne connaissait pas encore, ou trop peu, l'enchantait réellement. C'est pourquoi, ce jour-là, Eva avait décidé d'explorer cette partie de la forêt. Elle utilisait souvent ces temps libre pour prendre l'air et entretenir sa forme physique, mais également pour réviser et répertorier les différents végétaux et autres formes de vie utile en médecine - car, il n'y avait pas de doute, à Etiopia, il valait mieux connaître tout cela plutôt que de compter sur des arrivages hasardeux de médicaments au fur et à mesure des arrivées.

C'est cette raison précise qui amena Eva à explorer ces lieux, équipée de solides chaussures de marche et d'un sac à dos. Et c'est également ainsi qu'elle remarqua, du coin de l’œil, l'existence de ce qui ressemblait à une étendue d'eau, vers laquelle elle se dirigea. Elle n'ignorait pas que certaines plantes ne vivaient que dans des lieux comme celui-ci, et il s'agissait d'un bon point de repère pour ses explorations futures. Et c'est ainsi que, par hasard, elle tomba sur le corps inanimé d'une... Chose, un animal de grande taille qui ne ressemblait à rien qu'elle connaissait, dont le sang contaminait longuement la source. Le premier réflexe d'Eva fût de chercher les traces d'un prédateur quelconque: qu'est-ce qui a pu attaquer une bête aussi énorme? Ne voyant rien, Eva s'approcha délicatement de l'animal, évaluant un instant la situation - ne risquait-elle pas de l'attaquer? Son cerveau sonnait d'une sirène d'alarme lui indiquant qu'il n'y avait rien de plus dangereux qu'un animal blessé. Et, en même temps, elle voyait mal comment il pourrait s'en prendre à elle, vu l'état dans lequel il se trouvait. Elle se demanda même un instant s'il était encore vivant, mais s'aperçut qu'il inspirait et expirait encore lentement.

S'approchant suffisamment du corps, Eva finit par s'accroupir précautionneusement à côté, avant de délicatement examiner les blessures de l'animal.

"Tout doux... Je suis là pour t'aider... Calme..."

Elle ne doutait pas que ses propres mots n'avaient aucune signification pour l'animal, mais cela lui permettait, tout simplement, de se donner une contenance et de se concentrer sur ce qu'elle voyait. Des traces de balle. Voilà quelque chose d'inattendu! Elle croyait qu'il était interdit de tirer sur les animaux à Etiopia - mais, manifestement, cela ne devait pas être le cas partout ou pour tout le monde. Heureusement, les blessures, bien que profondes, n'avait, autant qu'elle puisse en juger, rien toucher de vital, et, par chances, les balles avait traversé le corps. Empoignant alors le contenu de son sac, ainsi que de la terre et quelques herbes qui poussait judicieusement dans la zone, Eva commença alors un cataplasme sur les plaies, pour calmer les douleurs. Il allait falloir attendre un peu avant d'agir : d'abord nettoyer les plaies du mieux possible pour éviter toute septicémie, puis, sans nulle doute, recoudre les plaies les plus profondes. Cela allait lui demander beaucoup de travail, mais, par miracle, Eva était la personne de la situation et avait eu la judicieuse idée d'emporter ce jour-là suffisamment de matériel pour soigner l'animal sur place - chose qu'elle s'empressa de commencer à faire, tout en continuant à lui parler doucement de la même façon que précédemment.