Les lames de rasoirs font de méchants bobo ! [PV Eva] [Terminé]

Dim 8 Juin 2014 - 23:41

J'avais peur de sa réaction. Qu'elle me prenne comme une suicidaire. Comme les autres personnes de mon lycée. Je baissa les yeux en tenant mon bras droit en respirant le plus lentement possible. C'est alors qu'elle prit la parole.

"Ca devrait aller, je pense... Mais ne t'approche plus de lames de rasoirs, d'accord?"

Je leva directement les yeux vers elle. Elle n'avait pas mal réagit. Cela me gêna lorsqu'elle me dit de ne plus m'approcher des lames de rasoirs. Je devais sûrement être toute rouge à ce moment là. Et voilà que je baisse encore les yeux. Bien sûr que je ne m'approcherais plus de ça ! Ça fait mal... Je n'ose même plus regarder mon bras.
Je n’eus même pas le temps de lui répondre qu'elle s'excusa.

"Excuse-moi, c'est parfaitement stupide de ma part d'avoir dit un truc pareil... Évidement que je me doute que tu n'as plus forcément envie de t'approcher de ces choses-là... Enfin je veux dire..."

Pourtant, je trouvais qu'elle avait raison.

"Non mais tu as raison. Ne t'excuses pas. Ne t'inquiète pas je ne veux plus m'approcher de ce genre d'objets."

Je lui fis un petit sourire pour lui montrer que se n'était rien.

"Désolée, oublie ce que je viens de dire. On va voir à l'intérieur, et je vais te recoudre ça le plus vite possible. D'accord?"

Je hocha la tête pour lui dire que j'étais d'accord. Mais j'avais peur. L'hôpital. Il était grand. C'était un grand bâtiment blanc. Je laissa Eva passer devant moi puis ; d'un air méfiant ; l'a suivit. Les portes s'ouvrirent automatiquement. Je n'aime pas l'odeur de l'hôpital. C'est désagréable. Je fis une grimace lorsque je sentis l'odeur. Je me mis à chercher du regard les toilettes. Je finis par les trouver. Elles étaient cachés à côté de la salle d'attente, qui était vide.
D'un geste assez timide de la main gauche j’appelai Eva.

"Je... Je vais aux toilettes... Tu peux demander si on peux avoir une chambre pour que tu t'occupes de mes marques... S'il te plaît.. ?"

Je m’éclipsa donc dans les toilettes. Non pas pour faire mes besoins mais pour prendre du papier et essuyer le sang sur mon bras. Cela coulait de partout, ça me donnait envie de vomir. J'en profita pour vomir en même temps. L'odeur du sang est vraiment répugnante. De plus, le sang continuait de couler malgré le fait que je n'arrêtais pas de l'essuyer. Je pris le temps de respirer calmement. Je suis en sécurité. Je suis dans un hôpital. Ici on soigne les personnes. On ne leur fait pas de mal. Je finis par faire couler quelques larmes avant de vite m'essuyer les yeux et le visage.
Cinq minutes après, je sortis. J'avais du mal à cacher le fait que je ne sois pas trop rassuré. Je serrais ma robe avec ma main gauche ; sur laquelle il restait encore du sang qui n'avait pas voulu partit ; je regardais dans tout les sens assez vite avec mes yeux pour tout inspecter. Je m'installa à côté de la jeune fille aux yeux bleu et attendit patiemment, qu'elle me dise ce que l'on allait faire. Je refusais que quelqu'un d'autre me touche. Donc c'est soit elle ou personne et je reste avec ces marques.

Lun 9 Juin 2014 - 13:01

A peine la porte de l’hôpital franchie, sa compagne du moment s'absenta immédiatement aux toilettes. Si Eva n'y prêta guère attention, c'était surtout parce qu'elle était étonnée par le spectacle qui se déroulait sous ses yeux : les portes étaient ouvertes, et, pourtant, personne ne semblait présent à l'heure actuelle en ces lieux. Les lieux n'étaient pas pour autant à l'abandon, car la lumière était allumée et les locaux étaient propres - mais il n'y avait pas de bruit. Eva trouvait ça bizarre : comment un tel lieu pouvait exister?

S'approchant du bureau de l'accueil, Eva eu la surprise d'y voir un mot, indiquant qu'en cas de besoin, il ne fallait pas hésiter à contacter une petite dizaine de personnes au choix, liste contenant nom, numéro de téléphone, spécialité et adresse. Un petit détail attira son attention : tout les noms, que ce soit les médecins comme les urgentistes comme les infirmiers étaient... Féminins. Se tournant soudainement vers la porte des toilettes, elle s'aperçut qu'il n'y avait pas deux, mais une seule porte y menant. Voilà des éléments plus que troublants.

S'apercevant qu'au lieu d'être efficace, elle était en train de perdre un temps précieux, Eva se dirigea dans les salles attenantes, qui se révélèrent heureusement ouverte. Saisissant une blouse d'infirmière qui était accroché, elle fouilla dans les tiroirs jusqu'à trouver ce dont elle avait besoin : du désinfectant, des compresses, de quoi recoudre et de quoi recouvrir le tout à la fin de l'opération. Suite à quoi Eva se mit à attendre que sa "patiente" sorte des toilettes à nouveau. Elle se demanda un moment donné si elle ne ferait pas mieux d'aller la chercher - mais elle y renonça, et eu raison, car peu de temps après, celle-ci sorti des toilettes.

Eva l'emmena donc jusqu'à la salle d'examen qu'elle avait découverte. La faisant s'installer sur la table d'examen.

"Tu veux bien enlever ta robe, s'il te plaît? Ca sera plus simple pour moi si ta manche ne retombe pas sans cesse sur ton bras."

Elle lui demanda avec le sourire, tout simplement, en essayant de la mettre à l'aise. Suite à quoi, avant de commencer à nettoyer les plaies, Eva continua à lui parler doucement.

"Ca risque de piquer un peu. Tu n'es pas obligée de regarder ce que je suis en train de faire si ça te fait peur. Je vais essayer d'y aller le plus doucement et le plus rapidement possible, pour limiter la douleur. Tu n'as qu'à me dire, sur une échelle de 0 à 10, la douleur que tu ressens."

Après avoir terminé de désinfecter, Eva entreprit alors de recoudre les plaies de sa patiente. Elle opéra de manière rapide et efficace, faisant en sorte de refermer la plaie du mieux possible, tout en laissant le moins de trace possible sur son bras. Une fois terminé, elle enroula l'ensemble avec des compresses, puis hocha la tête.

"Voilà qui est fait. Ca devrait tenir. Il faudra qu'on se voit demain pour voir si tout va bien, et pour continuer à nettoyer tout ça, d'accord?"

Lui souriant à nouveau, elle cligna des yeux avant de dire tout haut une réflexion qu'elle s'était faite auparavant.

"C'est quand même bizarre... Depuis qu'on est arrivée, on a vu absolument personne. J'espère que nous ne sommes pas les deux seules personnes vivantes ici. Il y a bien tout un tas de noms de gens d'inscrits sur le bureau de l'accueil, mais personne n'est encore arrivée."

Puis, regardant à nouveau Mélodie, elle lui sourit à nouveau.

"En plus, tous les noms que j'ai vu, ce n'est que des noms de femmes. C'est marrant, non? Et puis il n'y a qu'une seule porte de toilettes. Ou alors c'est un hôpital réservé pour les femmes? Je ne sais pas trop quoi en penser. Ce n'est pas que ça me dérange, mais je trouve ça... Bizarre."

Lun 9 Juin 2014 - 22:34

Eva avait enfilé une blouse d'infirmière. Je n'eus même pas le temps de dire un mot qu'elle m'emmena dans une salle. Il n'y avait personne. Cependant, de petits instruments ainsi que tout ce dont il fallait pour soigner des plaies étaient placé à côté de la table. Elle me demanda gentiment de m'installer sur la table et c'est ce que je fis. Pas très rassurée. Mais je le fis.

"Tu veux bien enlever ta robe, s'il te plaît? Ca sera plus simple pour moi si ta manche ne retombe pas sans cesse sur ton bras."

Je la regarda avec un air très gêné et surpris. J'étais toute rouge. Mais je m’exécutai. Il fallait bien me soigner.

"Heu... bah... heu... D'accord..."

Je retira pour commencer les deux manches avant de faire glisser la robe le long de mes jambes. Cela me gênait de me retrouver en sous vêtement. Sur la table, je plaçai ma jambe droite sur la gauche et baissai les yeux avant de tourner ma tête où Eva ne se trouvait pas. S'était vraiment gênant pour moi. Je décida au moins de placer ma robe sur mes jambes pour les cacher. Je lui donnai mon bras qu'elle tenu délicatement afin de ne pas me faire mal.
Eva commença à nettoyer mes plaies. Je ne disais rien. Même si de temps en temps je voulais pousser un petit cri de douleur. Ça piquait.

"Ca risque de piquer un peu. Tu n'es pas obligée de regarder ce que je suis en train de faire si ça te fait peur. Je vais essayer d'y aller le plus doucement et le plus rapidement possible, pour limiter la douleur. Tu n'as qu'à me dire, sur une échelle de 0 à 10, la douleur que tu ressens."

Bien sûr que je ne regarderais pas ! Je ne veux pas m'évanouir. Et j'avais peur aussi...

"D'accord. Oui j'ai peur... !"

Elle commença à désinfecter. Cela faisait super mal ! En grimaçant un peu et en tenant la table de la main gauche je dis un petit ' Six '. Je m'habituais à cette douleur. Je finis même pas ne plus rien sentir. Je m’endormis assise.
Mais je me réveillai en criant quand elle me recousue.

"Aïe ! Neuf sur dix ! Neuf sur dix ! Je ne peux pas ! Ça fait trop mal !"

Je retirai vite mon bras et l'aiguille était accroché avec un fil dedans. Prise de panique, je respirais très fort. La douleur m'a fait pleurer. Après deux minutes, je la laissai poursuivre. Les larmes coulèrent à chaque fois que l'aiguille traversa ma peau suivit d'un petit cri. Plus jamais je n'essaye de mettre fin à mes jours. Si c'est pour souffrir autant. Encore si j'avais été endormie ça aurait été, mais là, recousue sans endormir mon bras... J'ai crue que l'on voulait me le couper !
Une fois cela terminé, elle enroula des compresses autours. Toujours aussi délicatement. Elle était gentille.

"Voilà qui est fait. Ca devrait tenir. Il faudra qu'on se voit demain pour voir si tout va bien, et pour continuer à nettoyer tout ça, d'accord?"

Est-ce que ça voulait dire qu'elle allait partir... ? J'allais me retrouver toute seule ici... ? Non. Je ne veux pas. Je pleurai sous le coup de la douleurs et en plus de l'émotion. Trop de choses bizarres se sont passé d'un coup.

"D'accord..."

A l'aide de ma main gauche j’essuyai les larmes qui refusaient de s'arrêter. Sur le côté droit de mon ventre, se trouvait une cicatrice de six centimètres de long. Je ne sais pas ce qui me prenait avant. Je m'étais planté un couteau ici. Lorsque je commençais à me mutiler. J'avais oubliée de la cacher. Et en la remarquant, essayai de le cacher du mieux que je le pouvais, mais s'était assez voyant.

"C'est quand même bizarre... Depuis qu'on est arrivée, on a vu absolument personne. J'espère que nous ne sommes pas les deux seules personnes vivantes ici. Il y a bien tout un tas de noms de gens d'inscrits sur le bureau de l'accueil, mais personne n'est encore arrivée."

Je la regardai dans les yeux. Elle n'avait pas tord. Elle me sourit juste après. C'était agréable de voir quelqu'un de gentil.

"En plus, tous les noms que j'ai vu, ce n'est que des noms de femmes. C'est marrant, non? Et puis il n'y a qu'une seule porte de toilettes. Ou alors c'est un hôpital réservé pour les femmes? Je ne sais pas trop quoi en penser. Ce n'est pas que ça me dérange, mais je trouve ça... Bizarre."

C'est vrai que s'était bizarre. Je n'avais pas fait attention. j'hocha la tête. En fait cela ne m'inquiétait pas trop. Pour le moment.
J'avais complètement oubliée que j'étais encore en sous vêtement. Je descendis de la table puis ; en remarquant que j'avais froid vit qu'il me manquait ma robe. Je me suis sentie bête. Mais elle était salie à cause du sang... Je fouilla un peu dans la salle et trouva et habit. Enfin, ce que les patients portent quand ils sont dans un hôpital. Je me cacha derrière la porte et l'enfila en cachette avant de me placer comme cela devant elle. Pour être franche je n'avais jamais mit ce genre d'habit donc ça me faisait sourire.

"Je suis blessé donc je met ça. En plus ma robe possède pleins de tâches de sangs..."

Je m'approcha d'elle avec des larmes qui recommençaient à couler avant de la serrer fort dans les bras. Je ne sais même pas pourquoi est-ce que j'ai fait ça.

"S'il te plaît ne part pas encore... Je ne veux pas être toute seule... Et en plus tu es la seule personne qui a été gentille et qui s'est occupé de moi depuis longtemps... Et en plus on a croisé personne d'autre... Tu vas allé où ? On doit se revoir demain pour que tu regardes les blessures que j'ai mais on se rejoint où ? Et quand ? S'il te plaît reste... Il n'y a personne ici comme tu l'as dit, donc on peux bien dormir ici... Et comme ça si il y a un problème tu as tout sur place..."

J'avais lâché un peu se que j'avais sur le cœur. Je m'excusai juste après. Je retira vite mes bras qui étaient autour d'elle avant de baisser les yeux.

"Désolée... Si tu veux pas resté ce n'est rien... C'est juste que là avec tout le sang que j'ai perdu, et le fait que je n'ai rien mangé depuis un jours ou deux, je suis très fatiguée donc avec la chance que j'ai je risque de faire une crise d'hypoglycémie comme à mon habitude... Pardon. Je vais chercher une chambre où je pourrais passer la nuit..."

En sortant de la salle, je montais au deuxième étage de l'hôpital. Je ne voulais pas chercher au premier ni au rez de chaussé car si des personnes se trouvaient ici et bien si je me cache qu second étage ils ne risqueraient pas de me trouver.
Les chambres étaient toutes ouverte. J'en pris une au hasard, m'écrasa sur le lit et entendis mon ventre crier famine juste après. Mais je n'avais plus la force de me lever. Je plaça ma tête dans le matelas et disait dans un langage incompréhensible à car on entendait mal : '' J'ai faim. ''

Mar 10 Juin 2014 - 21:40

Manifestement, Eva avait nettement surestimée le courage de la jeune femme. A peine l'avait-elle touchée qu'elle s'était mise à crier, comme si l'opération était très douloureuse. Pourtant, ce n'était pas pire qu'une simple piqûre, certes répétés plusieurs fois, mais rien d'insurmontable. En plus, elle avait utilisé, en plus du désinfectant, un produit qui endort la surface de la peau. Mélodie n'aurait dû sentir qu'un picotement désagréable, tout au plus. Pour autant, Eva se montra patiente, attendant sans forcer Mélodie, et faisant de son mieux pour lui faire oublier la douleur qu'elle semblait ressentir.

Une fois terminé, Eva fût alors surprise de la réaction de la jeune femme. Manifestement, elle n'avait pas compris ses paroles - ou, pour être exact, les avait mal interprétée. Eva n'avait aucune intention de laisser seule Mélodie alors que pour le moment, elles n'étaient que deux. Elle avait prononcé ses paroles plus comme un "rappel", pour la forme, qu'autre chose. Après tout, elles pourraient très bien rencontrer d'autres personnes dans les minutes qui vont suivre, et se disperser un peu. Il valait donc mieux prévenir, tout simplement. Aussi Eva essaya de lui expliquer la chose.

"Mais... Non, je ne compte pas partir. Ou, du moins, je songeai à aller explorer un peu cette ville. Il doit bien y avoir d'autres personnes dans le coin. Et au pire, si on ne trouve vraiment personne, j'appellerai les personnes indiquées sur le papier. Je pense que ça serait une bonne idée d'aller voir si on peut rencontrer d'autres personnes, tu ne penses pas?"

Eva en avait déjà assez d'avoir l'impression d'être sur une île déserte. Il était clair qu'elle supportait très mal le fait de ne pas se sentir entourée et de devoir se débrouiller toute seule pour trouver de quoi survivre. Et, manifestement, il ne fallait pas qu'elle s'attende à ce que Mélodie soit plus disposée à cela qu'elle. Donc elles avaient besoin d'aide.

Mar 10 Juin 2014 - 23:37

"Mais... Non, je ne compte pas partir. Ou, du moins, je songeai à aller explorer un peu cette ville. Il doit bien y avoir d'autres personnes dans le coin. Et au pire, si on ne trouve vraiment personne, j'appellerai les personnes indiquées sur le papier. Je pense que ça serait une bonne idée d'aller voir si on peut rencontrer d'autres personnes, tu ne penses pas?"

Elle ne partait pas. J'étais rassuré. Cependant, allongé sur le lit d'hôpital que je venais de m'approprier, je mourais de faim. On entendait presque que mon ventre. C'était gênant. Tout est gênant pour moi. Et alors ? Chacun est gêné de ce qu'il veut.
Elle voulait que l'on sorte de l'hôpital pour voir si l'on trouvait des personnes. C'était une bonne idée. Mais avant tout il fallait que je mange. Je suis à deux doigts de la crise d’hypoglycémie.

"Merci beaucoup. Vraiment... Hum... Je suis d'accord avec ton idée. Cependant, on peux aller trouver quelque chose à manger car là avec le sang que j'ai perdue je vais pas tenir très longtemps s'il te plaît... ? Je meurs de faim."

Toujours allongé sur le lit, je me retourna sur le dos, et plaça ma main gauche sur mon front. Je ne voulais pas partir du lit. J'étais bien. Je compta jusqu'à trois et m'assis directement. Je perdis l'équilibre mais me stabilisa. Je sortis du lit et pris par le bras Eva afin qu'elle me suive.

"On va voir au rez de chaussé si il y a quelque chose à manger. Viens."

En sortant de la chambre, je fis comme dans les séries américaines dont les méchants se cachaient et observaient les alentours si ils étaient suivit ou observé. J'ai toujours préférée les méchants dans les films ou série. Et je m'amusais bien à jouer un petit rôle. Cela me faisait oublier mon bras.

"R.A.S. Nous pouvons avancer très chère. Partons à la recherche de nourritures. Mais il faut rester sur nos gardes ! Surveillez derrière vous ! Je vous protégerez si l'ennemi arrive devant ! Notre but, trouver le trésor. Le Graal. De la nourriture !"

Peut-être qu'Eva me prenait pour une débile à ce moment là. Quand quelqu'un de réservé se met à jouer le rôle d'un personnage inexistant jusqu'à oublier son introversion, c'est assez rigolo. Enfin c'est mon avis. Je voulais faire n'importe quoi. J'eus une petite idée en attendant de trouver de la nourriture. Je la laissa avancer devant, puis d'un coup, éteigna la lumière. Seule la lumière de l'issue de secours était visible. Je pris une petite voix qui m'étonna moi même. Elle était étrangement aiguë.

"Héhéhé. Le fantôme du couloir est là ! Il nous dit bonjour."

Je ne me reconnaissais pas. Mais je voulais faire n'importe quoi. Je m'approcha d'elle tout doucement, puis la chatouilla en hurlant "BOUH !", puis partit un peu plus loin.
Je rigolais toute seule. En voulant recommencer je couru vers elle mais il y avait une petite marche car juste à sa gauche se trouvait l'escalier qui menait au premier étage. La suite et simple. Je suis tombée comme une débile sur le ventre.

"Aïe.."

Voilà ce qui m'apprendra à vouloir faire peur à quelqu'un et à faire la débile. Cela me calma directement. En me relevant j’allumai la lumière et dis d'un ton dégoutée.

"Viens on descend. C'est plus drôle enfaîte."

Oui je perd vite le sens de l'humour. Mais quand je me ridiculise je ne peux pas en rire. On continua les recherches dans un grand silence. Je ne voulais plus parler. Je me boudais toute seule.
Premier étage. Rien.

"On va voir au rez de chaussé."

Je ne voulais pas partir maintenant de l'hôpital. En plus, il commençait à faire nuit. Et sortir en pleine nuit, c'est dangereux. Et ça fait peur.
Par chance, nous trouvons enfin la nourriture. Sur la porte de la salle était écrit « Self des médecins ». Je toqua mais personne ne répondit. J’entrai donc.

"… C'est vide. Comme dans tout l'hôpital. Il y a rien à manger. Ah si !"

J’aperçus deux grands frigos que je m’empressai d'ouvrir. Cela me redonna le sourire. Il y avait beaucoup de nourriture. A ma gauche se trouvait une petite cuisine. Avec tout les instruments nécessaire pour préparer à mangé.

"Enfin. Enfin ! Je suis affamé. Alors heu... Je vais prendre ce qu'il y a. Bah... Je vais préparer de quoi bien mangé. Installe toi à une table je vais faire à mangé. Je te dois bien ça après ce que tu as fait pour moi. C'est le minimum que je puisse de donner."

Je l'accompagna à une table, lui tira la chaise avec un sourire afin qu'elle puisse s'installer. J'ai toujours aimé jouer un rôle. Je n'aime pas être moi. M'amuser à faire ça me permet de me libérer un peu.
Par chance j'étais gauchère. Je pouvais donc cuisiner sans aucun problème. Enfin faire le minimum. Il y avait des pâtes. J'en prépara avec une tranche de jambon. Ce n'était pas un repas 5 étoiles, mais c'était un repas basique. Je n'allais pas me compliquer la vie alors qu'il y avait des aliment basique à toute alimentation normale. J'en prépara beaucoup. J'avais trop faim. Il y avait un tablier. J'aime bien les tabliers c'est rigolo. Je l'enfila et me mit à faire chauffer les pâtes dans l'eau et patienta. Lorsqu'elles furent prête, j'essayai de faire de mon mieux pour faire quelque chose de présentable.
Une fois terminer. Je lui servis avec un petit sourire.

"Tenez très chère. En espérant que cela vous plaise malgré mon niveau plus que faible en cuisine. J'ai prit des aliments assez basique. Bon appétit."

Puis on mangea. Dans le silence. J'avais la bouche remplie de pâtes et j'eus quand même l'intelligence de parler.

"Il fait nuit. Après mangé je retourne au second étage pour dormir. Ou me reposer. Dans tout les cas je serais dans le lit. Si tu veux, on peux trouver une chambre avec deux lits ou bien tu vas dans une chambre juste à côté pour dormir. Demain on partira d'ici si tu veux."

Jeu 12 Juin 2014 - 18:42

Devant la prise d'initiative soudaine de Mélodie, Eva, qui ne voyait rien à redire à ses propositions, se contenta de la suivre sans rien dire. Il est vrai qu'elle commençait à avoir faim elle aussi, et il était aussi vrai qu'il commençait à se faire tard. Eva aurait juste aimé partir faire une petite exploration dans le coin, au cas où elle croiserait du monde. Voire aller jusqu'au portail, au cas où il y aurait de nouvelles venues. Après tout, qu'en savait-elle? Si cela se trouvait, les noms sur le comptoir était celui d'anciennes occupantes aujourd'hui disparues, et elles étaient les premières nouvellement arrivées. Mais dans ce cas-là, ça n'expliquerait pas pourquoi le bâtiment est aussi bien entretenue. A moins qu'elles aient disparues d'un seul coup d'un seul, pchit! Mais cela paraissait improbable à Eva. Ou peut-être pas, finalement. Si cela se trouve, il y avait même un rôdeur ou deux, un monstre quelconque, qui s'attaquait aux jeunes femmes la nuit, les faisant disparaître à jamais. Et cela allait bientôt être leur tour.

L'idée de ce rôdeur lui était venue après que Mélodie eût fait sa plaisanterie avec la lumière. Et si les fantômes existaient? Et si elles étaient épiées en ce moment même? Débordée par son imagination, Eva commençait à ne plus se sentir trop bien et à s'inquiéter pour pas grand chose. Aussi, quand Mélodie suggéra de dormir ici, Eva hésita. Elle n'avait pas confiance en ces lieux - trop grand, trop froid - mais elle n'avait pas non plus confiance dans le dehors. Et où irait-elle donc? C'était le meilleur moyen de s'attirer des problèmes. Tant et si bien qu'Eva finit par répondre à la proposition de Mélodie quant à la suite de la soirée et de la nuit.

"Je suppose qu'une chambre à deux lits, ça serait mieux. On ne sait jamais ce qui peut arriver."

Eva avait la ferme intention de bien repérer les lieux avant d'aller se coucher pour savoir par où fuir en cas de besoin, et de consolider la porte et de trouver de quoi répondre à une agression. Juste au cas où.

Jeu 12 Juin 2014 - 23:45

"Je suppose qu'une chambre à deux lits, ça serait mieux. On ne sait jamais ce qui peut arriver."

Après sa réponse, je lui fis un grand sourire. J'étais contente. Je n'allais pas dormir dans une chambre toute seule.

"Oh c'est vrai ? Merci !"

Cependant, elle semblait un peu inquiète. Cela se voyait sur son visage.
Une fois qu'elle ai terminé de mangé, je prit son assiette et la nettoya avec la mienne. Avec une main c'était difficile. J'avais peur d'utiliser ma main droite.
Une fois cela terminé, je retira le tablier, et m'endormis sur la table. Ma tête dans mes bras. Pendant une dizaine de minutes. Je ne m'en étais même pas rendue compte. Sûrement à cause de mon hémorragie. En me réveillant, je ressemblais à un zombie.

"…. C'est quoi ça ? ... Ah... Oui l'hôpital. Je veux dormir... Je vais chercher une chambre."

Je me leva péniblement de la chaise avant de m'approcher d'Eva pour lui tirer timidement un bout de son vêtement. Enfin c'est parce que j'étais fatiguée et que j'avais les cheveux dans tout les sens en baillant. Cela me donnait un air de petite fille tout fragile, chose que je n'aime pas montrer. Mais là c'était difficile à dissimuler.

"Viens avec moi qu'on cherche une chambre. Je veux pas y aller toute seule j'ai peur..."

Elle n'était pas méchante. Cela se voyait. Je pouvais lui faire confiance. Elle était gentille. J'étais plus grande qu'elle, et pourtant j'avais l'impression qu'elle était plus mature que moi. Elle savait s'occuper des personnes quand ils en ont besoins. C'est gentil...
Cette journée était très fatigante. Il fallait que je m'allonge. Le premier étage ferait bien l'affaire. Je m'appuyais difficilement sur Eva. Une fois les escaliers passé, je choisis la chambre. Une au milieu. Il y avait deux lit. Je pris celui de droite, m’écroula dessus avant de me glisser sous les draps frais. Seule ma tête sortait des draps.

"Les draps sont doux. Et frais. Je suis fatiguée... Je pense que je vais dormir maintenant. J'ai les yeux qui me piquent... Si tu veux tu peux me laisser là et te promener. Mais promet moi de revenir s'il te plaît... "

Je finis par m'endormir sur le ventre ; comme à mon habitude. Cependant, je me réveilla en voulant aller aux toilettes. J'avais peur d'y aller toute seule. Même si c'était à moins deux trois mètres de moi. Mais je me leva quand même. En essayant de faire le moins de bruit. Je réussis à y aller ! Cependant, en revenant, dans le noir, quelque chose me toucha et je ne pus me retenir de pousser un cris de terreur. Je m'arrêta juste après de crier. Je crois que je l'ai réveillé. Mais quelque chose m'avait touché. Je ne savais pas ce que c'était. Mon mode trouillarde en moi était activée. Je me mis à chuchoter en tremblant "I... Il y a quelqu'un ?" avant de sauter dans mon lit afin de me cacher sous la couette. Je réussis à voir la tête d'Eva avant de foncer dans mon lit. Elle était donc revenue. Ou resté. Je ne savais pas si elle était partit.

"E... Eva ? J'ai peur... Je sais pas si tu dors mais là moi j'aurais bien du mal à dormir... Quelque chose m'a touché tout à l'heure je ne sais pas ce que c'est... J'ai peur de sortir d'en dessous la couette..."

Et je resta en dessous jusqu'au matin. J'avais réussit à m'endormir. Je dormais bizarrement. Ma main gauche sous mon oreiller, les deux jambes écarté pour prendre toute la place, la bouche ouverte pour bien pouvoir respirer.
Je rigolais en dormant. Pourquoi ? Je ne sais même pas. Mais j'étais contente. Je ne rigole seulement quand je suis contente.

Dim 15 Juin 2014 - 23:30

Il ne fallu pas longtemps à Eva et Mélodie pour se trouver une chambre où dormir. Celle qu'elles avaient choisies était propre, pas très éloignée de la sortie de secours au cas où, et disposait manifestement de tout le confort que l'on pouvait souhaiter dans une chambre. Bien vite, Mélodie avait fini par s'endormir. Eva vint alors la border en souriant, avant d'aller jeter un œil par la fenêtre de la chambre. Elle put alors s'apercevoir qu'une certaine luminosité existait en ville, preuve de l'existence d'autres habitants... A moins qu'il s'agisse d'un éclairage automatique. Il allait bien falloir éclaircir la chose, à un moment ou à un autre.

En attendant, Eva se sentit lasse. Bloquant la porte avec un meuble de la chambre - si cela n'empêcherait pas à quelqu'un de rentrer, au moins cela se ferait forcément avec suffisamment de bruit pour les alerter toutes deux - Eva se dirigea ensuite vers la salle de bain, dans laquelle elle s'offrit une longue et chaude douche. Voilà qui était agréable. Suite à quoi Eva se coucha alors à son tour, éteignant la lumière pour la nuit.

A un moment donné, Mélodie réveilla Eva. Elle disait avoir heurtée quelque chose, et cela lui faisait peur. Allumant la lumière, il ne fallut pas longtemps à Eva pour voir qu'elle avait sans doute heurté le meuble qu'elle avait disposée devant la porte. Aussi Eva le lui signala pour la rassurer, avant de le remettre mieux en place par sécurité.

En dehors de ce petit évènement, la nuit fût calme et plutôt reposante. Éveillée de bonne heure, Eva laissa Mélodie se reposer encore un peu, lui laissant simplement un mot pour lui dire que si elle la cherchait, elle serait sans doute en train de préparer le petit déjeuner dans la même salle où elles avaient diner la veille. De fait, Eva avait commencé à préparer un petit déjeuner solide pour les deux jeunes filles, avant de commencer à planifier ce qu'elles pourraient bien faire de la journée. Eva avait bien l'intention d'explorer cette ville, à la recherche d'autres personnes vivantes. Elle n'arrivait pas à se faire à l'idée que les lieux pouvaient être vide. Surtout qu'elle ressentait toujours cette drôle d'impression de déjà-vu qui ne la quittait pas depuis son arrivée dans la ville. Comme si les lieux lui étaient déjà familiers.

Lun 16 Juin 2014 - 19:50

Lorsque j'ouvris enfin les yeux, je mis ma tête dans l'oreiller. Je ne voulais pas me lever. Mes petits yeux rouges n'étaient pas encore habituée à la lumière du jours ce qui les fis pleurer. Je les essuyaient aussitôt, m’asseyais sur le lit péniblement avant de m'étirer. En regardant du côté du lit qu'Eva avait prit, je vis qu'il n'y avait personne dedans. Elle avait fait son lit avant de partir. Mais où ?
Voilà que je commençais à penser qu'elle était partit pendant que je dormais. Mon rythme cardiaque s’accéléra après avoir pensé à cela. Lorsque je stress, les battements de mon cœur s'accélère puis après je me rend malade.
Cependant, je vis sur le meuble de la chambre un mot. Je me leva rapidement et prit ce mot. Je me leva tellement rapidement que j'eus un léger vertige. Cependant. Je fus soulagé. Elle n'était pas partit. Elle était allé préparer le petit déjeuné à la même salle qu'hier. S'était gentille. Je fis un sourire pour montrer mon soulagement. A l'intérieur de la chambre je me mis à chercher des vêtement de rechange. Je n'allais pas me promener en tenue de patiente d'hôpital. En fouillant un peu dans les placards, je trouva un uniforme d'écolière. Je l’essaya et il m'allait. Il était un peu grand mais il m'allait. C'était déjà ça. Je m’empressai d'aller prendre une petite douche rapidement. Je tourna le robinet afin que l'eau soit la plus chaude possible. Je n'aime pas me doucher à l'eau froide. Quitte à me brûler. J'essayais de ne pas brûler mon bras pour ne pas empirer les blessures. Je ne voulais pas rester ici encore. Je m'amusais à chantonner une des chansons typique de l'Angleterre. «London Bridge Is Falling Down ». Je l'ai apprise lorsque j'étais toute petite, et l'ai toujours aimé. En me séchant je continuais à la chantonner. Une fois cela terminé je m'habilla avec le nouvel habit que j'avais trouvé. Je descendis ensuite au rez de chaussé afin de retrouver Eva. Dans les couloirs je m'amusais à la chanter toujours et encore en tournant en rond. Je dansais un peu. Même si je suis loin de savoir danser.
En ouvrant la porte, je m'arrêta de chanter. Je n'aime pas chanter devant les gens. Mais peut être m'avait elle entendue chanter dans le couloir ?
Je vis qu'elle avait préparer le petit déjeuné. Il y avait tout ce qu'il fallait pour bien déjeuné posé sur la table. Eva était vraiment autonome et mature. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vue une table avec de la nourriture comme cela. En même temps, m'enfermer dans ma chambre pendant plusieurs jours sans manger ce n'était pas une très bonne idée.

''… C'est trop bien ! C'est beaucoup mieux par rapport à mon repas médiocre d'hier !''

Je regarda Eva avec un sourire et lui montra la tenue que je venais de trouver.

''Tu as vue la tenue d'écolière que j'ai trouvée ? Elle est bien ! C'est mieux que ce que j'avais tout à l'heure.''

Mon ventre commençait à avoir faim. Je m'assis à la même place qu'hier. Il y avait du pain, du beurre, des fruits tels que des oranges, cerises, melon. Où avait-elle trouvé autant de nourriture ici ?
Je ne resta pas très longtemps avec cette question en tête. Je me mis à manger tout ce que mon estomac pouvait contenir.
Derrière moi se trouvait une fenêtre. Je me retourna pour voir à l'extérieur. Il y avait beaucoup de verdures. Un beau soleil. Le ciel bleu. C'était joli. Une fois que j'eus terminer de prendre mon petit déjeuné, j'attendis silencieusement qu'Eva finisse tranquillement puis débarrassa toute la table en lui montrant que je ne voulais pas qu'elle m'aide. Elle avait préparé le petit déjeuné après tout.
Une fois que j'eus terminé, je pris ma chaise et m'asseya à côté d'elle. Je posa mon bras droit sur la table et retira les compresses pour laisser mes trois marques visible. C'était pas très beau.

''I.... Il faut les nettoyer non.. ? Puis après on part d'ici. Enfin si tu veux... On retournera au portail il y a une carte là bas...''

Ven 20 Juin 2014 - 23:38

Si elles devaient se retrouver seules en ce monde, il était peut-être rassurant pour Eva de savoir qu'elles s'entendraient plutôt bien. Même si elle trouvait Mélodie un peu extravagante, dans l'ensemble sa compagnie n'était pas des plus désagréable. Aussi la remercia-t-elle pour ses compliments, nia que son repas de la veille était médiocre, bien au contraire, que sa tenue lui allait bien et qu'elles auraient sans doute besoin de trouver d'autres vêtements pour se changer, et elle hocha de la tête sur le fait qu'il allait falloir nettoyer la blessure et la panser à nouveau. Heureusement, cela ne fût pas aussi difficile que la veille : les choses se présentaient bien, et après avoir à nouveau nettoyer les plaies et bander l'ensemble, Eva enjoint à nouveau Mélodie de faire très attention.

"Surtout, tu n'y touches pas. Je pense que dans deux semaines environ on pourra tout enlever. La cicatrice s'estompera avec le temps."

Puis, hochant à nouveau la tête devant la proposition de Mélodie, Eva lui sourit. Il fallait absolument qu'elles apprennent à mieux connaître ces lieux. Et une bonne manière était de repartir du plan, quitte à se séparer pour explorer au maximum les lieux dans la journée.

"C'est une bonne idée. Une fois au plan, nous irons chacune de notre côté explorer une partie de la ville, puis on se retrouvera ici. C'est le plus simple, je pense."

Et sur ce, les deux jeunes filles se rendirent au plan de la ville, avant de se décider pour explorer chacune de leur côté les zones qui leur paraissaient les plus appropriées.

Mer 2 Juil 2014 - 23:35

"Surtout, tu n'y touches pas. Je pense que dans deux semaines environ on pourra tout enlever. La cicatrice s'estompera avec le temps."

J’hocha dynamiquement afin de lui montrer que j’allais bien. Plus jamais je n’essaye de me tuer avec des lames de rasoirs. Enfin. plus jamais je n’essaye de me tuer tout simplement. Comme une débile, je me rate en voulant mettre fin à mes jours. Il n’y a que moi pour faire ça. C’est vraiment honteux. Meme ça je n’ai pas été capable de le faire correctement.
Eva était vraiment gentille et patiente avec moi. Elle prenait soin de mon bras, en faisant très attention à celui-ci. C’était gentil. jamais on se s’était occupé de moi de la sorte.
Il ne faut pas que je touche à mon bras pendant deux semaines. Cela risque d’être assez difficile. Deux semaines. C’est long. Dans deux semaines je pourrais retirer les bandages de mon bras droit. Mais les cicatrices seront visible... Cela me gênera de les montrer. Mais je n’aurais plus mal à mon bras. Ce sera déjà pas mal.
Après qu’elle eu terminé de remettre des bandages sur mon bras et je lui avais proposé de retourner au portail afin de voir le plan de la ville. Elle me répondit avec un ton calme et posé.

"C'est une bonne idée. Une fois au plan, nous irons chacune de notre côté explorer une partie de la ville, puis on se retrouvera ici. C'est le plus simple, je pense."

Chacune de notre côté... Cela m’effraie. Rien qu’en y pensant. Le fait de me retrouver toute seule me donne envie de pleurer. Mais elle avait raison. En plus, je trouve que se sera plus facile pour nous deux d’explorer la ville. Il faut bien essayer de trouver des personnes ici. Je ne crois pas à l’hypothèse que l’on est que toute les deux dans cette ville. C’est impossible. Ce n’est pas une ville fantôme. Même en essayant d’y croire je me dis que ce n’est pas possible.

"Oui tu as raison..."

La peur que je ressentais commençait à prendre le dessus sur mes autres émotions. Voilà que je tremblais des mains. Mon coeur battait de plus en plus vite. Je lui pris sa main droite avec mes deux mains, la fixa avec un regard suppliant. Après quelques secondes, je finis par parler.

"Tu promets que l’on se retrouvera hein ? C’est une promesse hein ? Tu ne me laisseras pas toute seule... ? S’il te plait..."

J’avais vraiment eu l’habitude de me faire trahir ou bien abandonnée par mes amis. J’avais peur que cela ce reproduise à nouveau. C’est normal non ? J’étais paniqué rien qu’en y pensant.
Mais j’ai confiance en elle. Je sais qu’elle ne m’abandonnera pas. Elle a été si gentille avec moi. Elle ne pouvait pas me faire ça. Cela m’anéantinerais. Je tenais toujours sa mains. Je ne voulais pas la lacher. Je me sentais si faible de réagir comme cela. Être dépendante des autres. Ne pas savoir quoi faire lorsque je suis seule mis à part pleurer et culpabiliser. Mais je supportais cela. Toujours en lui tenant la main, je la tira timidement pour qu’elle me suive. En sortant de la ’cafétéria’, nous marchions dans le hall de l’hopital. Il n’y avait personne. Comme à notre arrivée. Avec ma main gauche, je tenais sa main droite. Je ne parlais pas pendant que l’on marchait. Je ne savais pas quoi dire pour commencer la conversation. C’est tout.
Une fois arrivé dans la salle d’accueil, je soupira. La cause ? Je ne sais pas. Peut etre que partir de cet endroit m’embetait un peu étant donné que c’était le seul lieu que je connaissais. Je commençais à m’y habituer.
À gauche cette piece, je vis un petit présentoir. Je lacha la main d’Eva avant de m’approcher un peu. Je vis qu’il y avait des cartes de poche dessus. Cela me fit sourire. J’étais contente d’en avoir trouvé ici. J’en prit deux et les plaça dans la poche gauche de mon uniforme puis, revint vers Eva et lui reprit sa main.
Je lui donnerais plus tard.

"Désolée quand j’ai un peu peur je tiens la main de quelqu’un... Ça me rassure... C’est une mauvaise habitude je m’en excuse..."

J’ai l’impression d’être une enfant et que Eva est ma grande soeur. Je dépend d’elle... Malgrés le fait qu’elle soit plus jeune que moi, elle est plus mature. Je me sent rassuré avec elle.
Je lui tira un peu le bras avant de lui sourire.

"Vient on va au portail... Qui sait, il y aura peut etre des nouvelles personnes là bas..."

J'entama le pas pour sortir de cet hopyital, un pas peu confiant, mais au moins j’avançais. Je ne reculerais plus jamais.

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