ALIYAH SMARK

Ven 28 Mar 2014 - 18:23

❃ Nom : Smark. ❃ Prénom : Aliyah. ❃ Surnom : Liya, Machin, Eh... ❃ Age : Vingt huit ans. ❃ Signe Astrologique : Vierge. ❃ Origine : Floride. ❃ Chambre : Une à deux colocataires. ❃ Travail : Professeur d'Anglais Littéraire au Lycée. ❃ Ce qu'elle aime : Les choses simples, les sourires, la lecture. ❃ Ce qu'elle n'aime pas : Ce qu'elle préfère cacher dans un coin de sa tête. ❃ Autres : Double Compte, Katarina Antebellum. ❃ Avatar : Aikawai Arisa de Kiss Ato. ღ HISTOIRE : Certaines histoires sont plus longues que d'autres à raconter, il faut se concentrer pour pouvoir cerner les brides de souvenirs éparpillés sur le sol. Parfois, on ne peut que piétiner sur ses clichés disséminés aux quatre coins d'une grande pièce sans bords et sans plafond ; il arrive même que la terre sous vos pieds se dérobent. Alors, la chute est terrible, durant des jours, des mois, des années, qui êtes-vous réellement ? Est-ce que tout à chacun vous imagine différemment, voit en vous un passé et un caractère trop éloignés de la réalité ? Puis, dans un élan de courage, vous repousserez ces lettres et images pour en faire une pile et vous relèverez enfin la tête. Autrefois, j'étais comme vous, partout dégoulinaient ses souvenirs irrémédiablement gravés dans ma peau. J'étais comme vous, marquée au fer rouge par une souffrance innommable, j'étais comme vous... Pourtant, j'étais seule. Pourquoi le sort s'était-il acharné de cette façon sur ma personne, cela je suis encore aujourd'hui incapable de le dire. Ma vie fut une succession de solitude, déjà dans ma tendre enfance, je veux dire par là dès mes cinq ans, l'âge auquel ma mère estima inutile de continuer à payer une nourrice pour une gamine peu turbulente comme moi et qui pouvait bien rester enfermée dans sa chambre jusqu'à ce que sa grande sœur rentre pour les repas. Un quotidien bien inintéressant et redondant puisque fille d'une famille riche, je n'allais pas à l'école, c'est elle qui venait à moi. Bien des années plus tard, j'étais seule à préparer mes repas, ma sœur avait connu un jeune homme, beau, charmant, solitaire, agressif, meurtrier. Ma mère n'était pas venue à l'enterrement de ma sœur, ce ne devait pas être une personne assez importante pour elle, tout comme pour moi. Ma vie continua dans cette solitude, je ne sortais pas, car ma propriété et les livraisons me suffisait largement. Cette éloignant progressif des autres ne fit que s'aggraver à mes quinze ans. J'avais grandi, j'étais l'avenir de la famille, j'avais une bonne capacité d'apprentissage, j'étais effacée et apte à apprendre. Personne ne pouvait être plus malléable que moi, le monde m'étant inconnu, mon esprit se trouvait comme un livre ouvert à l’affut de chaque mots ; cependant, les mots que je reçus dans ma nouvelle demeure ne m'aidèrent point à sortir de mon enfermement. Vous vous demandez quel est cette demeure peut être ? Rien de plus qu'un banal pensionnat, des gosses de riches, une vie inconnue. Et jours après jours, j'étais percutée, "Eh" ou "Machin" venait me tinter aux oreilles, suivit de claques dans le dos, de gestes involontaires me poussant dans un mur. Oh oui, j'avais un problème, celui de n'être personne, pas de personnalité propre, pas d'envie propres, une apparence nette de toutes traces et conforme à chaque attentes. Je me laissai faire, ça m'importait peu. Progressivement, cela devenait méchant et offensant, du sang dans mes affaires, de la boue dans le visage, des tripes d'animaux lancés, mais je ne disais toujours rien. Mes deux premières années se passèrent ainsi, dans un continuel harcèlement qui ne me laissait pas m'ouvrir au monde. Jusqu'à elle, qui donc ? Ma professeur d'anglais littéraire, oh oui, me direz-vous, elle m'a fait aimer cette langue, c'est pour cela que je l'ai choisi comme matière. Pas réellement. Quand je l'ai connu, je n'arrivai pas vraiment à examiner les textes, à les comprendre avec des méthodes que connaissaient les autres, un vrai calvaire. Elle s'appelait Camelia, c'était une anglaise pure souche, gentille, attentionnée et qui ne comprenait pas mon incapacité à travailler, mais aussi à me rebeller contre les autres. Ce fut des cours particuliers, mon surnom Liya, des rendez-vous, une invitation, une erreur. J'en étais amoureuse, Camelia m'avait permit de m'évader, de comprendre d'autres choses, de commencer à sourire en regardant des films comiques par exemple, mais c'était allé trop loin pour que tout s'arrête là. On continua à se voir et ce qui devait arriver se présenta devant sa porte un soir. Un étudiant mal intentionné, des photos, un proviseur. Au revoir Camelia, bonjour solitude, ô renouveau. L'année se termina dans le silence, chacun me regardait avec dégoût, je ne voyais plus qu'une vague de haine dirigée vers moi. Je me décidais à partir, à aller étudier ailleurs, chez moi, ma cage dorée de refermait, toujours seule. Mes dix-huit ans se passèrent comme une journée banale, ma mère m'oubliait peu à peu, alors que moi, j'étais envahie de regret et je continuai mes études d'anglais littéraire de mon mieux. Mes vingt-deux furent le signe que je pouvais enseigner, j'en étais heureuse et en même temps effrayée, c'est alors que j'ai commencé à trainer. Mes journées, mes soirées, dans des bars, des milliers de femmes, mais pourtant, aucune ne m'approchait. Jusqu'à ce que je la revois, Camelia, ô Divinitées, pourquoi ? Elle me détestait tant, elle ne pouvait plus enseigner, c'était juste une fille de joie à présent. C'est là, l'instant où j'ai craqué. Quatre ans et demi de ma vie, je m'étais enfuie, loin de tout ce qui m'était habituel, je voulais m'endurcir, quoi de mieux que l'armée ? J'y ai appris à être droite, à penser rapidement, à ne pas avoir de pitié. Mon retour à la civilisation me paru très doux et délicat, je m'oubliai, je trainais des heures durant, ensommeillée, étonnée par mes découvertes. Puis graduellement cet endormissement se transforma en dépression, parfois mon caractère enjoué qui était né refaisait surface, mais sinon, je pleurais. Le pire fut à nouveau Camélia et peut être le meilleur. Elle revint me voir, s'excusant, cherchant mon pardon, je ne pus qu'accepter, dupée par ses réelles intentions. Oh oui, je me suis réveillée, oh oui, ce n'est pas moi le cadavre de la morgue, oh oui.. J'aurais préféré mourir de ma dépression. Juste l'idée d'avoir retourné le couteau qu'elle voulait m'assener en plein ventre dans sa direction, l'idée de l'avoir poignardée encore une fois, me donnait une envie soudaine de vomir. Je m'enfuie de ma propre maison, avec de l'argent, personne ne devait savoir où je partais. Je voulais aller loin, me guérir. Je fis de mon mieux pour acheter des anti-dépresseurs sans aucune prescription, ce qui ne fut pas une partie de plaisir, puis je partais vers l'Europe en avion. Je me mis à vivre dans des hôtels, à voir de belles choses, à vivre, à sourire. Pourtant, à mon réveil, j'étais au milieu d'une clinique, tout était blanc, le silence n'était pas pesant mais reposant. Je ne comprenais pas, puis l'on m'a expliqué. Je faisais des crises de somnambulismes liées à mes anti-dépresseurs et ma dernière crise m'avait menée sur Etiopia. ღ DESCRIPTIONS : En direct de Chanel Info, Oléa Smark - Ma fille ? Oh, elle a toujours été dérangée ! Même durant son enfance, elle s'enfermait dans sa chambre sans jamais cherché à voir le jour. Je crois même qu'elle élevait des animaux sauvages dans ma maison ! J'avais tellement peur de rentrer chez moi, et puis, voyez comment a fini mon autre fille ! Je suis certaine que c'est sa faute et non celle du prétendu petit ami d'Elisabeth. *Mais qu'est-ce que tu racontes, tu n'as jamais été là, si j'étais solitaire c'est à cause de toi ! DE TOI ! L'animal sauvage, c'était le copain d'Elisabeth, tu avais qu'à le voir toi aussi !* Ce qu'elle a fait à cette femme, cette prostituée ne m'étonne pas non plus, j'ai essayé de la faire rentrer dans le droit chemin vous savez, *Comment ça une prostituée ? Tu ne la connaissais même pas !* je l'ai même envoyé au pensionnat, le directeur m'a appelé une fois, elle a forcé un professeur à coucher avec elle contre de l'argent et elle persécutait ses camarades ! * Qu'est-ce que tu racontes, le directeur a tout mit sur le dos de Camélia ! * Ils ont été si gentils de la garder, elle n'a pas été reconnaissante du tout ! Elle a triché à ses examens pour devenir professeur aussi ! Mais il était trop tard, comme pour ses problèmes de drogues, c'est pour ça qu'elle a du partir à l'armée. *Que t'ai-je fais pour que tu me maudisses autant ? * Vous savez, elle l'a quand même poignardé, elle aurait peut être pu... Changement de Chaine. Si vous voyez une individu sur le territoire de Floride répondant au nom de Aliyah Smark, veuillez avertir les autorités compétentes. C'est une femme de un mètre soixante-huit qui peut porter un uniforme scolaire d'après les vêtements décrits comme manquants ou bien des vêtements plus ou moins dépareillés. *Quels idiots, ils croient que je vais porter mon uniforme, et que je n'ai pas emporté d'argent.* Elle est fines et possède une poitrine généreuse, elle essayera peut être de vous séduire méfiez-vous en. Son visage est de forme triangulaire, ses yeux sont bleus mer et ses cheveux châtains clairs, ils atteignent la moitié de son dos lorsqu'ils sont détachés. Voici une photo si jointe : Spoiler: ✪ CODE : Validé par Kate.