MINE KAMIKO

Mar 18 Mar 2014 - 12:59

♬ Petites Informations ♬ ❃ Nom : Kamiko ❃ Prénom : Mine ❃ Surnom : Mi ou Mi-chan ❃ Age : 17 ans ❃ Signe Astrologique : Vierge ❃ Origine : Japon ❃ Chambre : Seule dans un premier temps, puis peut-être avec quelqu'un plus tard! ❃ Travail : Ecrivain (poète) ❃ Ce qu'elle aime : La poésie, ses cheveux teints en bleu. ❃ Ce qu'elle n'aime pas : Les épinards… Et la persécution ou tout ce qui y ressemble. ❃ Autres : Mine est agoraphobe, et est aussi très intelligente, à la limite de l'autisme probablement. ❃ Avatar : Jubia de Fairy Tale ♬ Parlez Moi De Vous ♬ ღ HISTOIRE : J’ai peur. Je vois leurs rires. Leurs chuchotements… Et j’ai peur. Papa n’arrête pas de dire qu’il faut que je reste parfaite, que je dois faire bonne impression… S’il apprend ce qui se passe au lycée je sais qu’il va être déçu, me faire descendre encore plus bas que je ne le suis déjà. Je ne sais pas si je le supporterai. Aussi loin que je me souvienne il ne m’a jamais sourit, pas une seule fois. A mes frères non plus d'ailleurs. Il ne souriait qu’à maman, et le jour où elle est partie, alors que je ne devais même pas avoir 5 ans, il… Oui, Il a arrêté de sourire ce jour-là. Quand maman a disparue, enrobée dans un bateau de bois. Je ne comprenais pas pourquoi ils mettaient ma maman dans un endroit aussi sombre, seule. Mon père ce jour là n’a versé qu’une seule larme. Et c’était en me disant que je n’atteindrai jamais ma mère, que ce soit dans sa beauté, sa grâce, ou même son intelligence. Elle allait lui manquer et je ne la lui rappellerai en rien… On oublie pas les mots d’un père. Après les années on comprend la signification des mots. C’est à ce moment où on comprend que les mots peuvent vous transpercer jusqu’au plus profond de votre âme. Il m'a fallu des années pour comprendre que ça n'était pas de simples paroles qu'il m'offrait là mais bien un aperçu de mon sombre avenir. Dès lors que ses mots avaient fait chemin, je me suis mis en tête d’être la fille parfaite. Mes trois frères avant moi avaient placé la barre haute… Je ne suis que la petite quatrième. Celle qui doit trouver, se débrouiller par soi-même. Etre irréprochablede la tête au pied chaque jour n’est que le strict minimum. Je vais devoir me démarquer. Parce que mon père dirige une grande société. Pas la plus grande, certes, mais qui ne connais pas le nom de Kamiko ? Il est connu dans tout le soleil levant. Mon père tient cet empire de mon grand père, et ca n’est pas moi qui en hériterais ! C’est mon frère ainé… Alors moi, la petite Mine, la petite dernière je ferais autre chose. Je trouverai. Je trouverai de quoi me démarquer. En étant parfaite, et en accomplissant quelque chose d’assez grand pour contenter ma famille et honorer mon nom. Seulement voilà… Les années ont passé et la seule chose que j’aie jamais su faire, la seule chose dans laquelle je m’épanouis c’est la poésie. Me voilà au lycée, aucune idée de quoi faire pour me démarquer… Et dans mon armoire, des centaines de cahiers remplis. Oh, les premiers, enfantins ne valent pas grand chose. Mais j’ai écrit sur tout, n’importe quoi. Ces recueils sont toute ma vie. Ils la racontent sans que mon nom ne soit écrit. Dedans il y a aussi ma vision de ce monde qui part en vrille. J’exprime aussi dedans ma haine des grandes entreprises qui scindent les familles. Mes haines et mes rancœurs, mes amours et mes amitiés, mes rêveries ou mes paradis, tout est dans ces lignes, dans ces centaines de poèmes. Et plus l'âge auquel je les ai écrit est avancé, plus les sujets sont approfondis encore et encore, cherchant toujours plus loin dans mon entourage, dans la vie, dans la nature, quelque chose sur lequel apposer des mots que j'ai choisi avec tout le soin qu'une âme puisse avoir. La chose à laquelle je ne m’attendais pas, c’est Nanami. Et ses amies. Et toutes les choses étranges qui ont commencé à se passer après que je l’aie rencontrée… Enfin, je dirais plutôt, après qu’elle ait décidé de me parler. Oui, je suis une fille timide, et mes deux amies avaient très récemment dû partir du lycée... Je me suis fourrée dans mes poèmes plutôt que de chercher à m’imposer dans un autre groupe d’amis. Je ne le savais pas encore, mais Nanami avait fait pression sur mes deux amies pour qu’elles disparaissent… Eh oui, Nanami avait persécuté mes amies. D’une main de maitre, pour m’atteindre après. Pour que je sois seule et sans défense face à elle le moment venu. Et moi je n'ai rien vu. Maintenant c’était moi la cible. Et je n’ai pas tardé à voir l’étendue de ses pouvoirs et de sa cruauté… Ca a commencé par des trucs pas trop gênants, des insultes qu’elles disaient en passant à coté de moi… Puis des rumeurs ont commencé à circuler. Comme quoi j’offrais mes services aux hommes murs pour le plaisir ou ce genre de choses. Puis les mots dans mes cahiers, et après ça, ca a très vite dérivé. Des aiguilles dans mes chaussures, mes affaires inondées et souillées, ca ne cessait d’empirer encore et encore. C’est comme ca qu’un jour je me suis retrouvée dans les toilettes, voyant Nanami en face de moi. Je me suis alors demandé ce qu’elle me reprochait… Je n’ai pas tardé à l’apprendre, alors qu’une de ses vassales me tirait les cheveux. Elle me reprochait d’avoir charmé son copain, qui l’avait quittée, et me disait que je ne m’en sortirai pas aussi bien si je continuais comme ca. Seulement voilà, moi, son copain, j’en avais rien à faire je ne le connaissais même pas. Elle n’a rien voulu entendre. Et elle a continué son manège, m'accusant de plus en plus de choses que je n'avais pas commises, sans que je puisse rien dire… Car oui, Nanami est la fille d’un patron de grande société aussi. Une société plus imposante que celle de mon père. Si ce dernier apprenait ça, la persécution, toutes ces histoires, ca va très mal se passer pour moi… Je devais régler ce problème. Trouver un moyen d’arranger les choses. J'ai essayé d'aller parler à Nanami. De savoir quel était son but. Je lui ai parlé franchement. Elle s'est contenté de me rire au nez… Après ça, j'ai de moins en moins supporté tous ces gens qui m'entouraient. Mes jambes me portaient jusqu'au lycée, mais une fois dans l'enceinte, entourée de tous ces étudiants, mes jambes se transformaient en coton. Rien que de voir tous ces jeunes, ne pouvant pas savoir qui allait me faire du mal ou pas… Des sueurs froides, les mains moites. Je ne pouvais plus supporter la foule. Elle me faisait perdre tout moyen, elle me faisait trembler, vomir, et chaque troupeau d'étudiants en plus me donnait un petit peu plus l'envie de courir dans un endroit désert. J'allais régulièrement dès lors me cacher sur le toit. Tous. Ils me faisaient tous peurs… Leur présence m'était insupportable. Je me sentais défaillir dès que je traversais la cour surpeuplée. J'avais peur… J'avais si peur... Deux semaines après me voilà maintenant. C’est la fin. Alors que les amies de Nanami me tiennent fermement dans les toilettes des filles, Nanami elle-même s’amuse à me teindre les cheveux en bleu en disant que ca ira très bien avec ma réputation de salade. Je me sens fondre… Je voudrais mourir. Je n’ai rien fait, moi. J’ai essayé d’être parfaite… Quand enfin elles me relâchent, j'observe mon reflet dans la glace. J'observe mes longs cheveux, bleus comme le ciel… Je ne peux m'empêcher d'espérer un court instant que cette couleur me portera chance, et que le ciel m'accompagnera, mais j'imagine aussi la réaction de mon père en voyant son enfant avec des cheveux anormaux. Je cours et décide d’aller le voir, rentrant dans son bureau échevelée, paniquée et pleine de détresse. Il se lève en me voyant et me dit qu’il est au courant de tout. Un instant je pense qu’il est près à m’écouter mais non… Il verrouille la porte se tourne vers moi et me frappe alors si violemment que je m’effondre par terre… En me criant qu’il sait tout ce que j’ai fait. Que j’ai persécuté Nanami. Que je l’ai forcée à faire des choses affreuses en oubliant mon rang social. Que j’ai demandé à un ami de la violer pour m’amuser. Pas une seule fois il ne pense que tout a été inventé… Alors j’ai froid. Peur. J’entends à nouveau les chuchotements des élèves, leurs rires incessants alors qu'il me frappe de toute sa rage, de toute sa colère… Je veux m’échapper. Papa ne fait que me frapper encore et encore, jusqu’à ce qu’il en soit rassasié. Il se redresse enfin, essoufflé et déverrouille alors son bureau, m'y laissant seule... Assez longtemps pour que j’aille jusqu’à la fenêtre, que je l’ouvre. Et que je saute. Du 20ième étage. Mais je ne suis pas morte. Non. Alors que je ne parviens même plus à ressentir une quelconque émotion tellement je suis épuisée physiquement et moralement, c’est un sol doux qui se retrouve sous moi. Un brouillard épais m’entoure. Et je ne suis plus en train de dégringoler d’un building. Non. Je suis devant un portail. Un immense portail. Je ne le savais pas encore… Mais c’était celui d’Etiopia. ღ PHYSIQUE : Mine est une personne simple d’apparence. Mis à part ses longs cheveux maintenant bleu qu'elle aime bien contre toute attente, elle a le physique d’une adolescente basique. La seule chose qui la différencie en général est qu’elle soit assez grande quand même par rapport à la norme. En effet, elle fait 1m76. Elle entretient son corps pour qu’il soit parfait, est assez fine et a de jolies mains gracieuses. En dehors des cours, elle ne s’habille qu’avec des vêtements sophistiqués, dans les tons beiges, bleu marine, noir, blanc et agrémente sa tenue de colliers de perles ou d’accessoires qui font assez adultes. Bien souvent, quand on la croise hors des cours, on lui donnerait à cause de ca bien plus que son âge… Elle met toujours l’alliance de sa mère à l’annuaire de sa main droite. Une chose qu’elle cache parfaitement, c’est une tache de naissance en forme de cœur sur son omoplate gauche. ღ CARACTÈRE : Mine est quelqu’un de profondément blessé qui cache ses sentiments aux extrêmes, dans le but d’avoir l’air parfaite, et ce quelle que soit la situation. Elle sourit rarement de bon cœur, et n’est plus capable d’avoir confiance en les gens qui l’entourent. La persécution l’a totalement détruite, même si elle n’en laissera rien voir. Elle n’a jamais pleuré, a déjà rit mais jamais de bon cœur. Toutes ses émotions devaient être logiques et rationnelles et elle niait tout sentiment qui ne rentrait pas dans le schéma affectif qu’elle se faisait d’un fille parfaite. Elle dit les choses franchement, honnêtement, n’a jamais menti. Plutôt elle ne disait rien. Et lorsqu’elle est en désaccord, elle cherche à résoudre le conflit par des paroles logiques en essayant de convaincre la personne en face d’elle. Elle n’a jamais eu n débordement, n’a jamais fait de caprice, et a toujours tout contrôlé. Jusqu’à ses affaires dans sa chambre, toutes arrangées et placées. Il va lui falloir du temps avant de se défaire de ce personnage public et pour se trouver elle car elle n’a que la poésie. ✪ CODE : Bobidibou

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