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[Libre] F/X Reloaded

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Mer 19 Mar 2014 - 10:19
Deuxième jour de Nadeshiko à Etiopia. La veille, la jeune femme avait pris le temps de s'installer, visiter le village et se procurer quelques objets de première nécessité, faisant même au passage quelques rencontres intéressantes. Mais maintenant, elle devait commencer à gagner sa vie. Certes, elle avait découvert que son portefeuille débitait maintenant de l'argent plus vite qu'un distributeur de billets, mais il n'était pas dit que cela durerait éternellement. Et de toute façon, en dehors de moments de repos bien mérité, l'oisiveté n'était pas dans le style de Minamoto Nadeshiko: cela aurait même tendance à la tuer. Donc, il lui fallait travailler, et bien entendu, Nadeshiko ne concevait aucun autre domaine d'activité que le cinéma. Malheureusement, son arrivée fortuite à Etiopia sans possibilité de repartir l'avait totalement coupée de tous ses contacts dans le milieu du cinéma, et il ne semblait y avoir aucune activité de ce genre à Etiopia, forçant Nadeshiko à repartir de zéro. Pas du genre à se laisser abattre, elle y vit l'opportunité de devenir la première réalisatrice d'Etiopia. Toutefois, à moins de se cantonner à des documentaires, il lui fallait du monde pour faire un film: des acteurs bien sûr, ou plutôt des actrices, mais aussi des musiciennes, des costumières, du personnel technique, etc... Il lui fallait aussi un local qui lui servirait d'atelier/studio. Son attention s'était alors porté vers un lieu très prometteur.

Le campus d'Etiopia était le principal établissement éducatif du village, regroupant collège, lycée, et surtout université. C'était l'endroit par lequel tous les métiers passaient et qui regorgeait certainement de talents potentiels: le lieu idéal pour commencer. Et c'est très tôt dans la matinée que Nadeshiko s'était rendue sur ce campus, se dirigeant droit vers le bureau de la doyenne pour un entretien. La convaincre n'avait été qu'une formalité: donner sa carte de visite, présenter quelques unes de ses créations et expliquer clairement son projet. La doyenne avait tout de suite été emballée et lui attribua une salle suffisamment grande pour accueillir un studio. Elle ne contenait pour l'instant que quelques grandes tables et des chaises. Mais Nadeshiko passa le reste de sa matinée à faire plusieurs allers-retours entre le campus et le portail où elle avait laissé son van. Le véhicule n'étant toujours pas en état de rouler, la jeune femme n'avait pas d'autre choix que de transporter son équipement à la main (bien que l'Etio Bus lui ait été d'une aide précieuse). Au bout de quelques heures, tout était dans la salle et Nadeshiko: ordinateur, caméras, projecteurs, accessoires, etc... et même la tête de dragon.

La première chose qu'elle fit alors fut d'accrocher une plaque juste à coté de sa porte. Ainsi, dans le bâtiment dédié aux clubs du campus, l'on pouvait maintenant trouver une porte munie d'une plaque:

[Libre] F/X Reloaded Fx_pla10
Satisfaite, Nadeshiko retourna dans la salle, la porte laissée ouverte aux éventuelles curieuses, et commença à installer et brancher tout l'équipement qu'elle avait apporté.
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Nadeshiko Minamoto
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Nadeshiko Minamoto
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Nadeshiko Minamoto
Mar 8 Avr 2014 - 14:29
Douleurs… Je me réveille et émerge difficilement, encore lancée à quelques endroits. Il faut dire que mon arrivée à Etiopia a été précédée d’instants riches en coups et blessures. Voilà quelques jours que j’habite maintenant dans cette ville, que dis-je, ce village caché… Etiopia. Je me lève, dans ma chambre de l’hôtel, seule et vais prendre les cachets prescris pour la douleur. Pour l’instant, je n’ai plus vraiment d’horaires, d’abord parce que je ne suis pas vraiment en état physiquement mais aussi parce que maintenant, je peux vivre ma poésie. Plus obligée d’aller à l’école… J’ai l’âge de vivre de ce que j’aime, de ce que j’écris. Ca devrait être un soulagement, pourtant quelque chose en moi cloche. J’ai comme oublié de finir un cycle… Il manque mon diplôme, des heures de cours que je ne ferai, des couloirs auxquels je n’ai pas pris le temps de dire au revoir… C’est vrai que j’ai fini par détester l’école, mais cet endroit est peuplé de filles toutes plus gentilles et accueillantes les unes que les autres. Je revois Blake, la façon dont elle m’a tendu le bras comme si c’était logique qu’elle me vienne en aide. Je croyais que je ne reverrai plus jamais quelqu’un me tendre la main… Au moment où j’ai sauté du building, je ne pensais même pas à mourir. Je voulais juste que tout s’arrête. Je ne voulais plus voir leurs visages étranges et malsains. Maintenant, je veux juste prendre un nouveau départ. Vivre simplement, passer de bons moments… Apprendre à faire confiance à nouveau.

Je quitte mon pyjama, et après une douche toujours un peu moins compliquée à prendre que la veille, je décide alors de remettre mon uniforme. C’est sur que ca n’est sans doute pas nécessaire, mais ca signifie quelque chose pour moi. Je dois aller voir les couloirs. Aller vagabonder. Absolument, je dois voir si ce qui m’appelle bien dans ces couloirs c’est bien la fin de quelque chose en moi. Aussitôt prête, je sors de ma chambre et commence à marcher, avec moins de mal que les jours précédents… Que c’est bon de se sentir libre, et de pouvoir marcher sans avoir envie de se plaindre tous les deux mètres ! Sur mon chemin, je jette un coup d’œil à l’attèle qui soutient mon poignet droit en place. J’ai hâte de pouvoir l’enlever et écrire à la main… Pour l’instant je n’ai pu écrire qu’à l’ordinateur avec cette histoire. Je relève enfin les yeux et voit le bâtiment qui s’élève fièrement devant moi… Alors c’est là que les élèves d’ici prennent leur cours ? Ca a l’air bien plus accueillant. Tellement plus accueillant. Je commence donc à gambader gaiement mine de rien dans les couloirs. J’ignore si j’ai le droit alors je me cache quand des adultes passent.

C’est comme ca que, me faufilant à travers les couloirs et au milieu des salles de clubs vraisemblablement, je tombe nez à nez avec une porte avec un sigle qui m’intrigue. FX. F rouge, X blanc… Ca me dit quelque chose, j’ai déjà vu ca quelque part. Mais impossible de retrouver quand, pourquoi, et comment. Ce signe m’est familier, oui, je suis certaine ! Je touche les lettres, mais je ne me fais pas d’illusions… Elles ne vont pas se mettre à parler comme ca. Il y a bien des choses étranges, des phénomènes magiques à Etiopia rien que dans la manière dont on y arrive. Mais de là à ce que des lettres puissent se mettre à parler ?... J’entends alors quelqu’un farfouiller dans la salle et je prends conscience que quelqu’un – une élève sans doute ?- est en train de s’acquitter d’une tache dans la salle dont la porte est entrebaillée. Emportée par la volonté de savoir, et peut-être même l’envie de rencontrer la personne s’occupant du club, je pousse délicatement la porte du bout des doigts et m’engouffre dans l’endroit. Je découvre alors une jeune fille, quoiqu’elle a l’air plus agée que moi, en train de s’affairer avec du matériel. A vrai dire. Avec beaucoup, beaucoup de matériel à mon gout. Radio ? Non, télé… Il y a une émission dans le campus ? Plein de questions se bousculent dans ma tête, mais je décide de faire les choses plus simplement. Levant ma main valide pour faire un geste quelque peu timide, je m’adresse à la jeune fille qui s’affaire.

« Bonjour ! Je m’appelle Mine Kamiko… Et vous? Enchantée ! »

Quitte à venir squatter et venir poser plein de questions, je préfère me montrer polie et me présenter au moins.

« Désolée, je suis rentrée, à vrai dire j’ai été intriguée par le logo sur la porte de votre club. Que signifie-t-il ? »

J’ai un moment envie de sourire mais… C’est vrai que je ne sais pas sourire. J’ai comme qui dirait oublié comment on fait. Je crois que je vais prier chaque jour pour réapprendre ce geste simple, je n’ai aucunement envie qu’on me voie comme quelqu’un d’austère, ou quelque chose y ressemblant…
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Mine Kamiko
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Mine Kamiko
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Mine Kamiko
Jeu 10 Avr 2014 - 0:18
Trois minutes et quarante-deux secondes. Ce fut le temps qu'il fallait à Nadeshiko pour installer son ordinateur. Enfin, à vrai dire, il ne restait pas grand chose à faire pour l'installer. Elle l'avait directement posé sur le bureau qu'elle voulait et placé tous les périphériques qui allaient avec sur une seconde table placée à proximité, ceci afin de tout avoir à portée de main. Il ne restait plus qu'à relier l'ensemble et brancher les câbles d'alimentation au secteur. Trois minutes et quarante-deux secondes. Nadeshiko avait même eu le temps de tout allumer, laisser le système d'exploitation se lancer et se diriger vers le reste du matériel qu'elle devait installer.

Trois minutes et quarante-deux secondes. Ce fut également le temps écoulé entre le moment où Nadeshiko avait accroché son enseigne et celui où la première curieuse pointa timidement le bout de son nez dans ce studio. Cela n'avait pas traîné. La visiteuse en question s'avéra être une grande demoiselle aux longs cheveux bleus, vêtue d'un uniforme de lycéenne. La demoiselle salua Nadeshiko et se présenta d'emblée. Kamiko Mine était son nom. Tiens! Une compatriote. Cela faisait plaisir. La lycéenne admit avoir été intriguée par la plaque accrochée à l'entrée de la salle, demandant alors ce que cela signifiait. Nadeshiko fit un grand sourire. Elle savait que ces deux lettres toutes seules sur fond noir allaient éveiller la curiosité des gens.

« FX: Abréviation signifiant "effets spéciaux". Et mon nom est Minamoto Nadeshiko. Bienvenue dans mon monde: le premier studio de réalisation cinématographique d'Etiopia, spécialisé dans le cinéma à effets spéciaux, » annonça-t-elle avec grande fierté, les bras grands ouverts en un geste accueillant. « Enfin, pour l'instant je suis encore en plein travaux d'emménagement, alors il n'y a pas grand chose. Mais c'est ici que commence l'histoire du cinéma Etiopian et, bientôt, vous allez pouvoir visionner les premiers films made in Etiopia. »

Eh oui, Nadeshiko était très loquace, surtout lorsqu'il s'agissait de son domaine de prédilection. Parler très vite et pendant longtemps était devenu une seconde nature chez elle, qu'importe que les gens suivent ou non. C'était une passionnée qui n'avait pas peur de le montrer et de parler de sa passion. Son ordinateur émit son petit jingle caractéristique, signalant son chargement terminé. « Mais peut-être avez-vous déjà eu un aperçu de mon travail, si le cinéma de science-fiction vous intéresse? » s'enquérit-elle tout en retournant à son ordinateur. Quelques clics, et le dernier film où elle avait réalisé des effets spéciaux fut joué à l'écran. Nadeshiko fit pivoter cet écran pour le montrer à Kamiko Mine.
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Nadeshiko Minamoto
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Nadeshiko Minamoto
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Nadeshiko Minamoto
Sam 12 Avr 2014 - 23:52
S’il m’est difficile de sourire, ca n’est visiblement pas un problème pour mon interlocutrice, dont les lèvres s’étirent amicalement presque jusqu’aux oreilles juste avant de répondre à mes questions de manière détaillée. Ces lettres sont donc une abréviation pour parler d’effets spéciaux ? Intéressant… Mais pas autant que son nom. Minamoto. Ca me dit quelque chose, et maintenant qu’elle parle du début de cinéma étiopien, je commence à arquer un sourcil. Cette jeune fille aussi mignonne qu’étrange serait donc la toute première réalisatrice de films à Etiopia ? Voilà qui m’a l’air bien rare, et qui ne peut me donner qu’envie d’en savoir plus, de faire plus ample connaissance. Surtout qu’elle est tout à fait amicale, et semble passionnée par ce qu’elle fait… Ca me rappelle l’émerveillement que je ressentais à chaque fois que j’ouvre un nouveau carnet pour le remplir de mes mots ! De plus, c’est pour le moins agréable à voir. L’ambition n’était pas chose courante dans mon lycée. Etant de bonnes familles, les jeunes là-bas savaient déjà ce qu’ils allaient finir par faire. Travailler et reprendre le flambeau familial… Ca n’était pas mon cas, mais c’était le leur.

Un son retentit, chassant mes pensées aussi simplement que ca et je vois donc la jeune femme se tourner vers son écran pendant qu’elle complète son explication. En voilà un petit bout de femmes qui a des choses à dire ! Cela rebuterait peut-être plein de personnes, mais ca fait si longtemps que je n’ai parlé à personne aussi simplement et dans un contexte aussi « innocent » que toute cette … Cette candeur, oui. Cette candeur et ces paroles sont véritablement un doux son à mes oreilles. Sa question arrive à mon esprit et fait tilt après qu’elle me montre un de ses longs-métrages qui joue sous mes yeux. Alors tout me reviens enfin. Voilà pourquoi son nom me disait quelque chose, et il ne me faut pas plus d’une quinzaine de secondes pour que mes yeux s’agrandissent et que je relève la tête et la tourne en direction de Minamoto. Peu avant que mes deux amies de l’époque ne sortent de ma vie, je suis allée voir un film. Quelle était la probabilité pour que je retrouve la personne qui avait fait ce film dans cette ville ? Me voilà devant celle qui a créé le film de mes derniers débats, de mes derniers amusements. Je joins les mains, et dis, admirative.

« Bien sur que je connais ce film ! C’est le dernier que j’ai vu avant d’arriver ici . J’étais allée le voir avec deux… Amies. Elles étaient restées dubitatives, pas très d’accord avec la fin, mais moi j’ai complètement adhéré, je l’ai trouvé génial. L’ambiance, les décors, le scénario, tout, c’était somptueux !»

En cet instant je dois sans doute avoir l’air de la dernière des fans girls bas de gamme, avec des petites étoiles dans els yeux, mais je ne peux rien y faire… J’aime bien la science fiction. Ca a toujours le don d’étonner car je suis la poétesse romantique plongée dans ses carnets à gratter les pages de sa plume. Mais ca ne m’a jamais empêchée d’aimer toutes sortes de films. Oh, loin de là ! Beaucoup diront que j’ai des gouts bizarres, mais moi je trouve ca tout à fait normal.

« Et oui, j’aime la science-fiction. Les films historiques aussi, mais j’ai surtout une passion pour les films d’horreur, et les films de science-fiction. Je suis honorée de pouvoir vous rencontrer… »

Je rougis légèrement, me rendant compte encore un peu mieux de la situation. J’ai l’impression d’être face à une star. En fait… Non mais en fait c’est la cas. C’est ainsi que je me retrouve bouche bée, muette comme un carpe.
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Mine Kamiko
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Mine Kamiko
Ven 18 Avr 2014 - 16:49
Tandis que Kamiko Mine visionnait le film qui était diffusé sur l'écran d'ordinateur, Nadeshiko observa le visage de la spectatrice. Elle vit deux yeux marrons écarquillés de surprise au bout de quelques secondes seulement, avant de se tourner vers Nadeshiko et la regarder d'un air ébahi. C'en était presque comique et Nadeshiko ne put retenir un grand sourire joyeux et fier. Kamiko se mit alors à relater son expérience du film en salle de cinéma, vu en compagnie de deux de ses amies. Nadeshiko nota au passage le petit temps d'hésitation lorsque Kamiko prononça le mot "amies", une hésitation rapidement dissimulée par les éloges de la demoiselle à propos du film. Visiblement, elle était amatrice de science-fiction, ce qu'elle confirma aussitôt. Nadeshiko venait-elle de rencontrer sa première fan à Etiopia?

« Tant de compliments! Vous allez me faire rougir! », s'exclama-t-elle d'un air caricaturalement modeste, « Allez-y, continuez, » l'encouragea-t-elle ensuite. Mais elle se mit à rire et balaya l'air de sa main pour faire comprendre à son interlocutrice qu'elle plaisantait... à moitié. (En fait, Nadeshiko adorait les compliments.) « Blague à part, je ne peux pas vraiment apprécier ces éloges, vu que ce n'est pas moi qui ai réalisé le film, » commença-t-elle à expliquer tout en se dirigeant vers un grand espace vide dans le fond de la salle, laissant le film se jouer sur l'ordinateur. « Certes, j'ai dirigé le département artistique, mais ce n'est qu'une partie du film. C'est comme être illustrateur pour un grand mangaka. C'est gratifiant et instructif, mais jamais autant qu'une affiche avec le titre du film, et juste en dessous "réalisé par Nadeshiko Minamoto", » dit-elle en se tournant vers Kamiko, mimant une affiche imaginaire. « Là, ce sera la grande classe! »

Nadeshiko se saisit d'un escabeau qu'elle avait laissé contre le mur, le déplia et le positionna dans un coin de la salle avant de se diriger vers l'autre coin. Sur le chemin, une pensée lui traversa l'esprit et elle s'arrêta un instant. « Aaah, mais maintenant je ne saurai jamais si j'ai gagné un Oscar... enfin, moi et tout le département artistique. La cérémonie est dans quelques jours... Tant pis. » Haussant les épaules, Nadeshiko alla prendre un deuxième escabeau pour le placer comme le premier dans l'autre coin, avant de revenir vers le tas de matériel attendant d'être rangé. « Quoi qu'il en soit, pour faire un film, il faut du monde. Et comme je n'ai plus accès à mes contacts sur Terre, je dois recruter. D'où le fait d'installer ce studio dans ce campus. Parmi toutes ces étudiantes, il doit bien y en avoir une ou deux qui aiment dessiner des monstres, » conclut-elle en imitant elle-même un zombie, tendant les bras vers Kamiko d'un air affamé.
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Nadeshiko Minamoto
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Nadeshiko Minamoto
Mer 23 Avr 2014 - 15:03
Eh bien, me voilà face à une jeune fille on ne peut plus joyeuse, voilà que Minamoto-sama en personne se met à s’emporter comme une enfant. Et bien qu’elle balaye modestement ses dires, je vois très clairement que mes compliments lui ont fait plaisir. En même temps, qui sur terre n’aime pas ca ? Et en entendant ce qui suis, je me demande : qui ne voudrait pas avoir son nom sur l’affiche d’un film, et faire un discours devant toutes les caméras à la remise des oscars ? Je crois que chaque personne sur terre à au moins une fois imaginé ce qu’il pourrait dire sous le feu des projecteurs… D’une certaine manière je la comprends, mais je la trouve bien sévère avec elle-même.

« Ca, qui n’aimerait pas avoir son nom sur l’affiche d’un film ! Mais je pense aussi que sans des personnes aussi fortes que vous pour pousser par-dessous tout le beau monde qui fanfaronne, on aurait pas des films de qualité comme celui-ci. »

Voilà mon plus humble avis, pour sur. Si on supprimait les « extras » ? Tous ceux qui jouent la foule derrière doivent effectuer un travail fou, et suivre une chorégraphie précise pour donner l’impression de circulation. Non seulement c’est loin d’être simple, mais supprimer ces gens c’est retirer un peu de l’âme d’un film. S’il y a bien une chose dont je suis certaine, c’est que chaque personne a un rôle à jouer, que ca soit dans un film, ou dans la vie tout court ! Je la vois se débrouiller avec son escabeau et me dit qu’elle ne manque pas d’énergie… Je la suis à distance, observant ses gestes et quand je vois ces derniers s’arrêter un instant j’ai peur qu’il y ait un soucis quelconque… Mais non, pas du tout. Enfin, tout dépend de ce qu’on appelle soucis, je m’attendais à ce qu’elle s’aperçoive d’un oubli important, ou quelque chose dans le genre, mais la jeune femme me fait part alors de sa déception. Elle ne saura jamais si elle a un oscar. Effectivement, voilà qui est dommage…

« Je ne doute pas un instant que votre film ait gagné une récompense ou deux ! Maintenant que vous êtes ici, vous pourrez en faire des encore meilleurs, et surtout, cette fois ca sera votre nom sur l’affiche du film ! »

Comme pour compléter ce que je dis, la voilà qui fait état du staff : inexistant. Suis-je bête, c’est pourtant logique que pour faire un film, il faut un paquet de monde, des acteurs et… Des gens pour dessiner du mob. Ca n’aurait pas été dans mes premières pensées, mais après tout, qu’est-ce que je sais de la réalisation ? Qu’est-ce que je connais au cinéma ? Pas grand chose. Peut-être l’occasion d’apprendre, ca stimulera peut-être mon inspiration ! Mais je n’ai pas le temps de réfléchir plus. Voilà la Minamoto-zombie, qui se dirige droit vers moi, en parfaite euh… Cannibale décédée, je dirais. Je ne sais alors exactement ce que je dois faire, mais en tous cas, ca ne me rassure pas du tout !

« Belle imitation de zombie… »

Ma chaussure agrippe alors très mal le sol alors que je tente de légèrement me reculer et mes fesses gagnent alors un aller simple direction : SOL. Me voilà installée par terre, étonnée même de la position que j’arbore. Jambes en pont, le haut du corps relevé parce que je me tiens sur mes avant-bras. J’émets alors un drôle de petit rire impromptu et lève les yeux vers mon interlocutrice.

« Eh bien voilà, vous êtes très bien dans ce role ! Pourquoi ne feriez-vous pas quelque chose comme « Naissance et mort d’un zombie » ? Je suis sure que vous feriez un malheur au casting, vous êtes une zombie-née ! A tel point que j’en ai atterri sur les fesses… »

Quelques douleurs se font sentir et je me rappelle alors encore une fois ma chute. Je jette un œil vers mon poignet droit, et tente de me relever comme il faut en utilisant ma main gauche.
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Mine Kamiko
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