KATARINA ANTEBELLUM

Ven 7 Fév 2014 - 22:23

♬ Petites Informations ♬ ❃ Nom : Antebellum. ❃ Prénom : Katarina. ❃ Surnom : Kata. ❃ Age : Vingt ans d'apparence, là où s'est stoppé sa croissance. ❃ Signe Astrologique : Aucune idée. ❃ Origine : Du ciel, ou bien d'Etiopia. ❃ Travail : Conseil. ❃ Ce qu'elle aime : Le calme, le soleil, un sourire si éphémère... ❃ Ce qu'elle n'aime pas : La foule, les critiques, la méchanceté. ❃ Autres : Soeur adoptée de Billy Antebellum. ❃ Avatar : Dessinatrice nommée SawaSawa. ♬ Parlez Moi De Vous ♬ ღ HISTOIRE : Mon dos glacé me tire hors de mes cauchemars, à nouveau et comme toujours, je retiens un hurlement sordide qui se bloque à mi-chemin. Mes lèvres s'agitent frénétiquement, je prononce toujours ce même nom "Billy", la fille qui me hante. J'aimerai tant la sortir de mes pensées, qu'elle arrête de me torturer par son odeur, ses yeux et ses mots. Chaque fois c'est la même histoire. Je me laisse alors retomber sur le dos, dans mon lit trempé de sueur, étudiant le plafond pour me raccrocher à la réalité de ma vie. Puis, mes paupières me pèsent à nouveau et je sombre dans un autre de ces cauchemars. « Laissez moi sortir, je n'en peux plus de voir cette scène ! JE VEUX PARTIR ! » Oh, combien j'aimerai avoir la force d'oublier, je le sens au fond de moi.. Des coups de tonnerre retentissent et les éclairs brisent le ciel de leurs lumières. La porte d'entrée de la maison familiale se secoue inlassablement, faisant rentrer la pluie qui vient s'écraser avec violence sur le pauvre parquet. Je suis propulsée hors de mon corps impuissante qui cri son nom, cette fillette. Je revois tellement d'images se bousculer en même temps que je me met à courir vers son étang favori, je le sais. Je l'admire alors qu'elle n'est qu'une gamine quand je n'étais qu'une adolescente, quand ses parents, mes parents ? M'ont dit qu'ils m'adoptaient et que je pourrais vivre là-bas. Puis quelques années plus tard lorsque je lui brossai les cheveux avec une tendresse m'étonnant moi-même. Soudain, ces belles images se voilent et je vois sur le dessus de l'étang des mouvements désordonnés, je comprend tout de suite. Je me sens plonger dans de l'eau si glacial que mes pensées s'engourdissent automatiquement, agrippe ce corps devenu inerte pour le trainer au bord de l'eau. Des larmes, des milliers de larmes me submergent et d'un geste désespéré, je prend sa main, la presse, vient coller mes lèvres aux siennes. Son visage reprit vie, comme si je lui avais insufflée mon énergie, ses paupières clignaient et sa bouche se tendit dans ce sourire si éphémère. Dès cet instant, mon monde bascule, je me vois la laisser là, reculer et partir en courant, comme si j'avais commis un péché immense. Je me vois tomber, m'écraser dans la boue, repoussée par ces parents si accueillant, jetée à la porte. J'erre durant un temps qui me parait infini, les bâtiments sont si vieux, si délabrés. J'avance alors jusqu'à une forêt immense, j'y rentre incertaine et je m'écroule sur le sol, fouettée par la pluie battante sur mon visage. Je vois le monde se transformer autour de moi, tout change, un nuage flottant, et des gouttes sont poussées venant imbiber mon lit. Je me met à pleurer, muette, je ne veux plus ressentir cette peine jour après jour, je ne suis qu'une femme vide. Je vis dans un village nommé Etiopia, là où j'étais tombée dans la forêt, j'y suis restée des siècles pour, à mon réveil trouver un monde si différent. Il va faire jour dans quelques heures et poussée par ce qui m'entoure, je me force à me lever et à retourner avec les autres, des personnes qui ont l'air si heureuse que mon âme en saigne. ღ PHYSIQUE ET CARACTÈRE : Le miroir est une arme aussi cruelle et dégradante qu'un couteau ou un pistolet. Il est le reflet de l'âme et peut blesser avec autant de force qu'un coup à la poitrine. Lorsque je fixe mon âme dans ce miroir, je la trouve si creuse, elle n'est pas comme mon apparence... À l'intérieur, je sens mon cœur qui se bat et lutte pour essayer de me rappeler à la réalité alors que mon esprit s'en va en divaguant. Il est si simple pour moi de fixer mon regard vide, parfois j'y décèlerai un peu de bonheur fugitif ou un brin de colère, pourtant, je n'arrive pas à comprendre qui je suis. Depuis que j'ai retrouvé ma vie, je brûle de cauchemars incompréhensibles et mes entrailles se brisent quand je crois revoir un regard, des yeux me rendant heureuse. Incrédule, je vois une larme chaude rouler le long de ma joue pour s'écraser sur ma main tendue vers l'avant. Ma vue se brouille sur mon corps fin, toujours élancé, avec une poitrine de taille normale et toute de même de la chair sur les os. Je n'ai pas l'impression d'avoir changé alors que cela fait... des siècles ? Je crois oui, et mon corps semble être bloqué depuis l'incident, celui ou j'ai perdu la mémoire. Je me vois, comme si j'étais hors de mon corps, je suis souvent comme cela, extraite par la force de ma coquille parfaite. Mes interlocuteurs ne se rendent pas compte que ce n'est pas eu que je regarde, que je ne vois que le vide. Mes yeux tirant vers le doré se voilent parfois d'une couleur beaucoup plus sombre, on y retrouve alors tous les traumatismes de mon âme. Lorsque je reviens à la réalité dans ce genre de moment, je suis d'une douceur extrême envers les autres, comme si je compensais des choses invisibles. Parfois, je réalise vraiment que je ne suis pas à la bonne place, que ce n'est pas la suite logique des choses ; ce sont les paroles des autres qui m'en font prendre conscience. Il suffit de peu de mots, d'une réflexion sur mes cheveux blonds ondulés ou bien que l'on me parle des mes vêtements qui paraissent décalés avec la mode actuelle... Dans ces moments, je sens mon cerveau recherchant le déclic, il court après une idée s'enfuyant de plus en plus loin, puis, cet espoir s'éteint en s’essoufflant. ✪ CODE : Validé par Elleynah ~