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A la lueur des flammes de l'âme. [Ashley Yuma & Elleynah Den Adel]

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Mar 21 Mai 2013 - 22:00
Le ciel était gris. Gris comme la tristesse qui recouvre le regard d'un enfant qui perd tout ce qu'il a de plus cher. Gris comme les mains d'une vieille femme aux portes de la mort. Sans lumière. Sans couleur. Sans joie qui filtre à travers les rideaux gigantesques de la vie. Avec seulement les ombres qui recouvrent le monde petit à petit, jusqu'à le posséder entièrement. Laissera-tu le gris prendre ton âme ? Te blesser, te meurtrir, te tuer. Arracher ta peau, tes os. Recouvrir ton corps de poussière et faire tomber ton souvenir dans l'oubli. Seul pour l'éternité. Abandonnée, dans un endroit sinistre, que personne ne connaît. Un endroit infini. Un endroit gris. Le ciel.

Elleynah marchait aux travers de la petite forêt, sans trop savoir où elle allait. Le ciel gris la mettait dans un état nerveux qu'elle avait du mal à maîtriser. Elle ne voyait plus le soleil. Et elle ne pouvait pas oublier la peur qu'elle avait eu. Ce soir là, lorsque la mort était venue la chercher. Lorsqu'elle avait cru qu'elle ne reverrait plus jamais le grand astre, qui lui avait déjà été enlevé les premières années de sa vie. Oui, c'était ça. Le ciel gris lui rappelait un couvercle géant, comme si elle était enfermée dans une boîte surdimensionnée. Une toute petite fille prise au piège. L'univers était traître de jouer avec elle ainsi. Toute la voûte céleste pouvait s'écrouler sur elle d'un moment à l'autre, elle en était persuadée.

Mais elle n'avait pu se résoudre à rester enfermée à l'hôtel. C'était une torture mentale pour elle d'être ainsi exposer, dans une toute petite pièce où n'importe quoi pouvait lui arriver. Elle pouvait mourir ici que personne ne s'en rendrait compte avant des jours ; Elle en était persuadée. Alors elle avait fuit. Même si elle n'était pas encore bien sûre d'en comprendre le sens, elle fuyait. Elle ne l'avait jamais fait auparavant. Elle en aurait été incapable. Mais la fuite n'était pas une preuve de lâcheté à ses yeux. Bien au contraire. Malgré le courage immense dont elle avait toujours fait preuve face à son père, puis à son oncle, elle se considérait comme lâche. Lâche de ne rien avoir pu faire pour sa mère, lâche de ne jamais avoir pu fuir. Pas avant qu'il ne soit trop tard.

Alors aujourd'hui, des semaines, des mois, peut être même des années après ce qu'elle surnommait l'enfer, elle trouvait enfin le courage de fuir ce qu'elle craignait, sans pour autant chercher à se cacher. Au départ, elle s'était dirigée vers le manoir, en jetant de petit coup d'oeil inquiets au-dessus de sa tête. Et lorsque la pluie avait commencé à s'abattre sur sa tête, prise de panique, sa marche rapide s'était transformée en course effrénée. La pluie, elle l'avait déjà vue de loin, mais elle ne s'était jamais retrouvée dessus ainsi. Son oncle lui avait répété maintes et maintes fois qu'elle était dangereuse... Le mauvais temps était l'incarnation de la mauvaise humeur des dieux. Et elle savait à quel point la colère pouvait être dangereuse. Elle en avait déjà fait les frais avec son père.

Quelques temps auparavant, elle se serait arrêtée de courir, les bras au-dessus de la tête, en suppliant le ciel de ne pas lui faire de mal. Mais elle ne s'arrêta pas. Les larmes commencèrent à couler, mêlées à la pluie qui inondait son visage d'ange. Elle ne devait pas s'arrêter. Pas maintenant. Sa destination avait changé. Elle devait se réfugier dans la forêt. Là, elle serait à l'abri, sous le couvert des arbres. La petite forêt était pour elle un refuge qui pouvait la protéger de n'importe quoi. Elle s'y sentait incroyablement bien, et n'avait pas peur de la semi obscurité qu'il y régnait. La jeune musicienne s'y enfonça donc de plus en plus profondément, trébuchant sur les racines, s'écorchant les bras et les genoux. Ses pieds nus foulaient le sol humide, toujours plus vite.

Autour d'elle, les arbres semblaient la regarder avec curiosité, immobiles. Le ciel réapparaissait parfois au travers du feuillage dense. C'est alors que le tonnerre retentit. Elleynah poussa un cri qui se répercuta longtemps autour d'elle. Poussée par l'adrénaline, elle atteint une vitesse presque impensable. Les larmes continuaient de couler, et lui brouillaient la vue ; Elle était terrifiée. Si terrifiée qu'elle ne remarqua pas que la température s'était réchauffée, ni qu'elle arrivait dans un endroit de la forêt qu'elle n'avait encore jamais visité. La terre se transformait petit à petit sous ses pieds. Elle devenait dure et noire.

Elleynah avait tellement peur qu'elle ne vit pas non plus la silhouette non loin devant elle. Elle sentit juste le choc sourd qui l'ébranla lorsqu'elle la percuta. La belle musicienne fut projetée sur plusieurs mètres en arrière, et percuta un arbre de plein fouet. Elle ne réagit pas, trop abasourdie pour penser convenablement. Elle était totalement sonnée, à moitié aveuglée par la pluie qui se déversait sur son visage, et ressentait une douleur lancinante dans l'arrière du crâne. La demoiselle finit cependant par se relever et courir vers l'autre fille, qu'elle avait violemment percutée.

- Oh, je suis désolée, pardon, excuse-moi... Bredouilla-t-elle. Je ne voulais pas, je...

Un coup de tonnerre explosa dans le ciel sombre. Cette fois, Elleynah tomba à genou, se couvrant la tête de ses bras.

- Baisse-toi ! Hurla-t-elle.

Il y avait tellement de panique, tellement de désespoir dans sa voix, qu'on avait presque envie de la prendre dans ses bras et de la réconforter. A cet instant précis, Elleynah qui était pourtant tellement mûre à cause des nombreuses épreuves qu'elle avait traversé, semblait être une enfant d'à peine cinq ans, encore apeurée par les orages. Ce n'était pas si étrange venant de la part de la jeune musicienne. A à peine seize ans, elle n'avait jamais eu d'enfance, et les peurs des enfants revenaient au travers de ses nombreux traumatismes.

Recroquevillée sur le sol trempé, les mains au-dessus de son corps encore mutilé, elle tentait en réalité de protéger son esprit, meurtri, brisé. Non, pas son esprit. Elle tentait de protéger la dernière part d'humanité qui restait en elle, au fin fond des profondeurs abyssales de son âme. Une part d'humanité à laquelle très peu de gens pouvait accéder, pour espérer libérer un jour Elleynah de l'emprise de ses cauchemars.
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Elleynah Den Adel
Âme qui Rode ☂
Elleynah Den Adel
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Identité
Age: 17 ans
Origine: Hollandaise
Métier: Musicienne
Elleynah Den Adel
Mar 21 Mai 2013 - 23:36
J'ouvrais petit à petit les yeux, ma vue était trouble. Je mis quelques secondes à me rendre compte que j'étais allongée dans mon duvet, en plein milieu de la forêt. Je venais de débarquer à Etiopia la veille. Après avoir visité ma nouvelle chambre d’hôtel et prit quelques affaires j'avais décide de partir en exploration dans la forêt. J'avais toujours eu une sensibilité particulière à l'égard de la nature, elle m'avait toujours fascinée, j'aimais me sentir en sa présence, cela m’apaisait. A chaque fois que la vie m'avait blessée je trouvais réconfort au milieu de la nature et j'avais appris au fil du temps à en aimer toutes les facettes. C'est d'ailleurs la beauté de cette dernière qui me poussa à devenir photographe. Durant mon voyage à travers la planète j'avais pu observer de magnifiques spectacles. Dame nature était étonnante et surprenante à chacune de nos rencontres. C'est pourquoi j'avais préféré m'isoler durant ma première soirée. J'avais besoin d’atterrir, de décompresser et de me reposer après toutes les récentes épreuves que j'avais enduré.

Ce matin au réveil je me sentais décontractée, comme si la magie de la nature avait encore agit sur moi. Le ciel était gris et l'air très humide, je sentais qu'il allait pleuvoir d'ici peu. Après m'être extirpée tant bien que mal de mon duvet je rassemblai mes affaires. Avant de partir je restai là, immobile, à contempler le ciel à travers les branchages des arbres. Cette scène limite ténébreuse ne me faisait pas peur, au contraire elle attisait mon admiration. Tout portait à croire qu'un orage allait éclater. Je trépignais d'impatience rien qu'à l’idée de pouvoir observer un éclair dans le ciel. J'aurais tant aimé pouvoir en photographier pour immortaliser cette éclatante beauté éphémère. Alors que j'attendais, le visage dirigé vers les cieux, le pluie commença à tomber. Lorsque les premières gouttes d'eau ruisselèrent sur mon visage je fut parcouru d'un frisson. J'aimais cette sensation de fraîcheur qui me faisais me sentir vivante. Je levai les bras au ciel en fermant les yeux comme pour honorer dame nature.

Soudainement, alors que j'étais dans mes pensées, une jeune femme me bouscula. Je tombai en arrière en me réceptionnant avec les mains. Avec le bruit de la pluie sur le feuillage je n'avais rien entendu. Je me relevai comme je pu et m'empressai de regarder autour de moi pour comprendre ce qui se passait. C'est alors que je vis cette fille pieds nus allongée sur le sol, elle semblait légèrement sonnée par le choc. Elle était pleine de terre, par endroit ses vêtements étaient déchirés et on pouvait apercevoir quelques égratignures sur la peau de la jeune inconnue. Elle était essoufflée comme si elle venait de courir plusieurs kilomètres. Je me rendais bien compte que quelque chose n'allait pas, je ne lui en voulais absolument pas. A peine eut-elle reprit ses esprits qu'elle se précipita vers moi pour s'excuser. Elle avait du mal à s'exprimer et semblait totalement perdue. Je n'eu pas le temps de lui répondre qu'un éclair retenti dans le ciel, aussitôt je levai les yeux au ciel pour ne pas rater un seul instant de ce merveilleux spectacle. Au même moment la jeune femme hurla en tombant à genoux par terre. Je sursautai, surprise de sa réaction. Je commençais à comprendre qu'elle était effrayée.

La jeune fille me faisait tant de peine, j'avais déjà connu cet instant de détresse où l'on perd tout espoir et où la noirceur prend le dessus ... J'aurai tant apprécié que l'on soit là pour moi dans de tels moments que je ne pouvais faire autrement que de lui apporter mon aide. Je m'approcha doucement d'elle, en prenant soin de ne faire aucun geste brusque.

-Là, regarde-moi. Je suis là pour toi, je ne te veux aucun mal d'accord ?

Je pouvais lire de la peine sur son visage. Je m'agenouillai en face d'elle. Sa détresse ne me laissait pas indifférente bien au contraire. Je ne pu m'empêcher de la prendre dans mes bras en posant ma main sur sa chevelure.

-Tu es avec moi maintenant, rien na va t'arriver, essaye de prendre de grandes inspirations.

Je pouvais sentir son corps trembler contre le mien, elle paraissait affolée. Je continuais à lui parler pour la rassurer.

-Maintenant laisse aller toute cette peine qui te ronge un bon coup. Ecoute ma voix et accroche toi à elle si ça peut t'aider à reprendre tes esprits.

Je glissai délicatement ma main dans sa chevelure humide comme pour la câliner et essayer de la rassurer. Je restais silencieuse et immobile pendant un moment pour laisser la jeune femme déverser sa peine et se calmer.
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Mer 22 Mai 2013 - 20:26
Le monde tournait autour d'Elleynah. Elle était dans une détresse profonde, si profonde qu'elle doutait de pouvoir en trouver la sortie un jour. Elle était comme enfermée dans un grenier obscur, qui ne possédait pourtant ni sol ni plafond. Le silence s'était emparé de son esprit écorché, à vif. Son être intérieur était littéralement à feu et à sang. Plein d'un silence énorme. De vents immobiles et silencieux, qui laissaient entrevoir une future tempête. Et cette tempête là, elle allait en faire des ravages. De manière inextricable, encore inimaginable, mais surtout inévitable. Elleynah était la proie des ombres et de leur danse macabre. Emportée dans leurs sillages, ravagée par leurs éclats de rire, et leurs cris. Oh, oui, surtout leurs cris. Elle ne pouvait les oublier. Ils était là, lorsqu'elle était seule dans le noir. Ils étaient là dans ses cauchemars, dans son sommeil comme dans la réalité.

La réalité... Qu'était-elle réellement ? Un soupir indistinct, une pulsion cardiaque. Un visage, couvert de traces. Les larmes et le sang mêlés. Les cris, encore les cris. Satanées ombres. Les ombres de son passé revenaient sans cesse la hanter. Elles lui rappelaient tout ce qu'elle avait vu. Mais était-ce réel ? Cette souffrance, cette violence. Non, ça ne pouvait pas avoir exister. Elleynah le refusait. Et pourtant, ses fantômes ne cessaient de la poursuivre, ne la laissaient jamais en paix. Les martèlements d'un coeur dans la poitrine d'une femme. Une femme, sa mère. Et puis, plus rien. Plus que le silence.

Elle sentit quelque chose s'abattre sur elle. Un souvenir. Le souvenir d'un coup. La douleur qui la transperce, ses lèvres tuméfiées. L'ombre de sa douleur, encore présente sur son visage qui se tord en un rictus. Ses blessures ne sont plus visibles, mais elles ne sont jamais parties. Elleynah souffre alors que la pluie martèle le sol à ses côtés et se déverse sur son corps endolori. Ses cheveux couvrent son visage et ses sanglots. Elle sent à peine le corps chaud qui se serre contre elle. Elle sent à peine le filet de sang qui coule de l'arrière de sa tête, là où elle s'est cognée.

Et les coups pleuvent, s'abattent sur elle. Elleynah revoit son père qui la noie sous sa violence. Elle se débat, et inconsciemment, elle se serre contre le corps chaud qui l'enlace. Elle s'accroche désespérément à une voix. Cette voix qu'elle ne croit pas entendre réellement. Encore son imagination. Pourtant, elle ne la lâche pas. Ses ongles s'enfoncent dans la chairs de la demoiselle. Elle pleure en silence, comme elle l'a toujours fait. Pourtant, une plainte à peine audible s'élève de son coeur. Comme un appel au secours, trop vite étouffer par le poids de son monde. Et elle ne peut ignorer ce poids. Le poids insoutenable de cette colère qui l'écrase. Elle a pourtant tenté de passer outre durant toutes ces années. Mais en vérité, elle ne pouvait pas se permettre de la laisser sortir. Pas avant. Pas maintenant. Jamais.

Et ses yeux s'ouvrent, rencontrent ceux de cette fille. Elle s'apprête à y voir ce qu'elle a toujours vu. De la méchanceté. De la violence. De la haine. Mais elle ne trouve rien de tout cela. Seulement de la douceur et de l'amour. A perte de vue, dans ses yeux si profonds. Elleynah s'y noie. Et toujours, elle ne perçoit rien d'autre que de la douceur et de l'amour. La jeune musicienne se retrouve totalement décontenancée. Jamais elle n'aurait cru que quelqu'un puisse la regarder avec ses yeux là un jour. Comme si elle était persuadée qu'elle n'attirait que le malheur, le désespoir et la colère. Encore la colère, toujours la colère. Etait-ce cette boule qui lui enserrait le coeur ? Qui la menaçait d'exploser à chaque instant ?

Enfin, elle réussit à comprendre ce que la jeune fille voulait. Elle voulait qu'elle se libère. Qu'elle laisse tout aller. Mais Elleynah ne pouvait pas. Et par-dessus tout, elle ne voulait pas. Son âme et sa vie étaient si fragile, qu'Elleynah avait tout simplement peur de les laisser s'envoler avec le reste. Comme si la colère et toutes les émotions négatives qu'elle avait emmagasinées faisaient parti intégrante d'elle. Pourtant, elle était reconnaissante à la jeune fille d'avoir essayé. D'avoir été là pour elle, sans même la connaître. De ne pas lui avoir reproché de l'avoir bousculé si violemment. Alors, elle porta sa main à son propre coeur, et d'une petite poche de sa robe, elle sortie sa flûte, qui ne la quittait jamais.

C'était un petit instrument en bois d'ébène, d'une qualité rare, que son oncle avait fait fabriquer spécialement pour elle. Il était très simple, ce qui ne l'empêchait pas d'être magnifique. Elleynah repoussa alors gentiment la jeune fille, afin de pouvoir porter l'instrument à ses lèvres. Il pleuvait toujours, mais ça ne la dérangeait plus. Malgré l'obscurité, Elleynah brillait d'une lumière qui lui était propre. Le martèlement de la pluie n'était pas suffisant pour couvrir le son qu'Elleynah produisit lorsqu'elle se mit à jouer.

C'était une mélopée divine, de celle qui enveloppe totalement un être. Une musique douce, qui n'endormait pourtant pas. Non, elle faisait bien plus que cela. Elle transmettait des émotions. Tout ce qu'Elleynah était incapable de dire, ou de transmettre autrement. Autour d'elles, tout s'était arrêté, tout s'était tut. Même la pluie sembla baisser en intensité. Pourtant, elle ne jouait que pour la jeune fille en face d'elle. Elle voulait qu'elle sache sa douleur, qu'elle sache sa peine. Elle voulait qu'elle sache ce qu'elle était, au plus profond d'elle même. Et à quel point elle lui était reconnaissante, d'avoir simplement été là pendant les cinq minutes où elle avait totalement perdu le contrôle.

La musique les enveloppait d'une chaleur bienfaisante. Plusieurs fois, on lui avait fait remarquer que sa musique ne pouvait venir que d'un ange. Mais Elleynah ne se considérait pas comme un ange. Pour elle, un ange était pur. Elle ne l'avait jamais vraiment été, et l'avait perdu à jamais il y avait de cela déjà bien longtemps. Elle ne joua pas pendant longtemps, pourtant, sa mélodie avait gravé son emprunte au coeur de la petite forêt.

La pluie s'était arrêtée. La dernière et unique larme fini sa longue chute vers une terre plus pure. Le regard profond d'Elleynah pénétra celui de la demoiselle en face d'elle. Le silence s'était installé. Mais ce n'était pas un silence pesant. C'était un silence qui faisait parti intégrante de la mélodie de la jeune musicienne. Elle fut donc la première à le rompre, mettant ainsi définitivement un terme à cette ouverture dans son âme, à cette brèche dans son regard.

- Je m'appelle Elleynah, et toi ?

Une voix douce. Celle d'un être redevenu ange. Un sourire. A faire tomber les étoiles du haut des cieux. Une innocence. Celle d'un enfant qui n'a jamais existé.
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Elleynah Den Adel
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