ELLUNDRYL AB SANTA VEL’KA

Mar 12 Juin 2012 - 17:22

♬ Petites Informations ♬ ❃ Nom : Ab Santa Vel'Ka ❃ Prénom : Ellundryl ❃ Surnom : Fille du Grand Chêne. ❃ Age : Aussi vieille que le Grand Arbre dans mon âme, et une vingtaine d’années physiquement. ❃ Signe Astrologique : Taureau. ❃ Origine : Etiopia. ❃ Chambre : Le Grand Chêne sera à jamais mon unique foyer. ❃ Travail : Gardienne du Grand Chêne. ❃ Ce qu'elle aime : J’aime grimper tout en haut du Grand Chêne. De là haut, je vois tout ! J’aime le vent et la brume, le soleil et la pluie. J’aime la nature. J’aime les oiseaux. J’aime les filles qui viennent sous ma protection. Et les enfants qui grimpent jusqu’à moi. J’aime les rires. Et par-dessus tout, j’aime mon Père. ❃ Ce qu'elle n'aime pas : Je n’aime pas les gens irrespectueux qui nous font mal. Je n’aime pas l’orage, surtout quand la foudre menace de s’abattre sur nous. Je n’aime pas les pleurs. Et le feu. ❃ Autres : Des informations en plus ? ❃ Avatar : - ♬ Parlez Moi De Vous ♬ ღ HISTOIRE : On dit que lorsque l’on vient s’abriter à l’ombre du grand chêne, on est à l’abri de tout. Du monde qui nous entoure, de la rudesse de la vie. De ce cauchemar qui nous traque sans relâche. Et de nous-même. Le temps s'écoule, de façon presque irréelle. Prisonnier du Grand Chêne, on en vient à oublier nos soucis. On en vient à oublier qui on est. On pourrait s'y perdre. Etre détruit, réduit à néant. Mais au travers des éclats de rire, moi, je veille sur vous. ~ Dehors, il faisait beau. Dehors, il faisait chaud. Les maisons neuves se dressaient fièrement et majestueusement. Les oiseaux chantaient, l’herbe verte et fraîche se balançait lentement, au rythme d’une douce brise qui amenait les embruns marins. De nombreux nuages immaculés parsemaient le ciel profond. Des rires enfantins résonnaient dans l’air pur, des adultes s’esclaffaient, et la maire attendait, le sourire aux lèvres. Sur la place centrale, on inaugurait le village. Etiopia. C’est avec une fierté non dissimulée que les habitants de ce nouveau havre de paix s’étaient réunis. Lorsque le ruban fut coupé, des acclamations de joie explosèrent. Les gens étaient heureux. Et pour que la paix, le bonheur et l’allégresse demeurent éternels, pour que le village soit à jamais une Terre d’amour, la maire pris la décision de planter une graine. Minuscule, ridicule même. Et pourtant si grande. Symbole ultime du lien qui unissait chacun avec son voisin. Petite graine, tu es si futile. Et pourtant si importante. Et pourtant si belle. Les habitants ne se doutaient encore de rien. Mais au travers des éclats de rire, la graine entama son long chemin vers la vie. Le temps passait. La pluie tombait. Le chêne grandissait. Majestueux. Fantastique. Et moi, je dormais. A l’abri du monde, à l’abri des hommes. Moi, je dormais. Je sentais la sève pulper dans mon enveloppe corporelle encore fragile. Les écorces formaient mon berceau. Et j’entendais sa voix. Rassurante, douce, suave. Il disait qu’il m’aimait. Que j’étais son enfant. Et moi je l’aimais aussi. Parfois, j’avais l’impression de ne faire qu’un avec lui. Recroquevillée en lui, en position fœtale. J’étais au chaud. J’étais bien. Rien ne pouvait m'atteindre. Rien ne pouvait me toucher. J'étais persuadée que l'on était les deux seuls êtres existants. Pourtant, il me racontait déjà la vie. Comment était le soleil, cette boule lumineuse et chaleureuse qui flottait dans le ciel. Ah oui, le ciel. Étendue bleutée, infinie et merveilleusement belle, parfois tachée de petits tas cotonneux blancs ou gris. J'avais hâte de sortir de mon cocon. Hâte de voir le monde. Et un jour, lorsque je fus prête, je naquis enfin. Alors, pour la première fois, je le vis. Le Chêne, mon père. Celui à qui je devais tout. Celui qui faisait partie intégrante de moi. Il était si beau, si majestueux... J’en eus les larmes aux yeux. Et mon petit cœur battait au rythme du sien. Il me parlait, me tenait compagnie. Sans cesse. Je n’étais jamais seule, car il était toujours là. Et je l’aimais. Allongée entre ses branches, je voyais le temps s’écouler. Je voyais les hommes, les femmes venir vers moi. Je les voyais rire entre eux, s’aimer, se parler. Je les voyais vivre. Je les voyais exister. Mais eux, ils ne me voyaient pas. Parfois, ça m’attristait. Tout ça me paraissait tellement injuste. Et j’étais jeune. Et je surveillais le Grand Chêne. Si on lui faisait mal, je souffrais aussi. Si on le violentait, mon corps se couvrait de marques. Parfois, j’avais envie de crier. De crier de douleur. Et d’indignation. De leur dire que j’étais là. Mais je n’en fis jamais rien. Et un jour, ma vie bascula. Une enfant arriva au village. Elle s’appelait Misato. Je n’avais jamais vu une petite comme elle. Alors que les autres gamins me déchiraient la peau, escaladaient les branches encore fragiles, elle me parlait. Comme si elle savait que j’étais là. Comme si elle sentait ma présence. Je n’ai jamais osé lui répondre. Plusieurs fois, elle m’a demandé mon nom. Et qui j’étais. Ou quoi. Mais je l’ignorais. Alors, inlassablement, je questionnais le Gand Chêne. Mais il ne répondait pas. Comme s’il ne voulait pas que je sache. Je compris plus tard que ce n’était juste pas le bon moment. Et le vent venait à moi, me caressait, me faisait rire. Et la pluie coulait sur ma peau douce. J’aimais ces contacts. Quelques fois, je me demandais si les caresses d’une humaine étaient aussi agréables. Et les oiseaux venaient à moi. Ils me chantaient les plus belles mélodies, ils me parlaient, eux aussi. Me racontaient ce que faisaient les Hommes lorsqu’ils n’étaient pas à l’abri des branches. Et moi, je les écoutais. Un jour pluvieux, j’appris le décès de la Maire. Cela nous rendit triste. Le Grand Chêne fit flétrir ses fleurs. Et mes yeux pleurèrent des rivières. Je ressentais la tristesse des habitants. Plus personne ne venait me voir. Je me rendis compte que malgré tout, j’aimais leur visite. J’aimais les chérubins qui s’approchaient tout prés de moi, sans jamais me voir. Qui escaladaient les branches en riant. Que je sauvais de la chute parfois. Et ces personnes qui s’aimaient. Qui se parlaient, jouaient ensemble. A l'ombre de l'arbre qui n'était encore pas très grand. Mais il n’y avait plus rien. Et bientôt, le village fut vide. Alors, au chaud dans les entrailles de mon Père, je m’endormis, certaine de ne plus jamais me réveiller. Certaine d'avoir terminé mon existence. Le temps passa. Encore. Plusieurs hivers s'écoulèrent. Mon sommeil parut durer une éternité. Je n’étais plus consciente de ce qui nous entourait. Mais peu à peu, je me réveillais. Et un jour, quelque chose attira mon attention. C’était… Un rire ! Je faillis passer à côté, trop absorbée par le monde des rêves. Mais j’ouvris les yeux, l'esprit encore embrumé. Je croyais rêver. Pourtant, le rire était bien là. Prise d’un fol espoir, je sortis de ma cachette, escaladai habilement les branches, pour me retrouver tout en haut. Le Grand Chêne avait grandi. Et je remarquais que moi aussi. Du sommet, je voyais tout. Mon cœur bondit dans ma poitrine. Le village vivait ! Le village vivait à nouveau. Et je savais. Je savais enfin qui j’étais. Je m’appelle Ellundryl Ab Santa Vel’Ka. Je suis la gardienne du Grand Chêne. Et au travers des éclats de rire, moi, je veille sur vous. ღ PHYSIQUE : Ellundryl est grande. Très grande. Son corps maigre laisse entrevoir des côtes saillantes et des muscles fins. Ses bras son longs, et terminés par de grandes mains aux doigts fins et plus allongés que ceux humains, ce qui lui permet de grimper et de s'accrocher aisément aux branches d'un arbre. Sa peau brune offre un parfait contraste avec sa chevelure blanche, longue et emmêlé qui se confond parfaitement à la brume les soirs de mauvais temps. Ses oreilles pointues lui octroie une audition précise. Elle est capable d'entendre un son, même infime, à plusieurs kilomètres de distance. De longues cornes ornent sa tête. Lorsqu'elle est énervée, elle a la fâcheuse manie de les attraper fermement, et de se secouer la tête. Son visage pourrait être celui d'un ange. De grands yeux verts. Hypnotisant. Un petit nez en trompette. Adorable. Et enfin, des lèvres pulpeuses à souhait, qui semblent tellement douce que l'on a envie d'y goûter. Elle porte pour seul habit quelques branches qui sont enroulées autour de son corps. Son charme et sa beauté ne sont plus à démontrer. Aurez-vous la chance de l'apercevoir ? ღ CARACTÈRE : Ellundryl a un fort caractère. Ne soyez pas hautain ou méchant avec elle. Ne la blessez pas. Ne détruisez pas la nature. Ou vous le regretterez. Amèrement. Après de longues années passées dans les branches du Grand Chêne, vous n'aurez aucune chance de la battre sur son terrain. Elle est quelque peu naïve. Elle a une joie de vivre évidente. D'une nature plutôt calme, Ellundryl se met rarement en colère. Sauf si on fait du mal à son Père. Elle pourrait passer toute sa vie à observer les humains, à les protéger, à écouter les enfants rire. Et du haut de l'arbre, elle surveille le village, le voit évoluer. Elle rêve de revoir l'enfant qui autre fois, a eu le coeur assez pur pour l'apercevoir. Ellundryl est d'une nature très curieuse. Elle n'est pas souillée par les sentiments humains comme la jalousie ou le mépris. C'est un être simple. Elle est pleine de bonne volonté et a de l'amour à revendre. ✪ CODE : Code validé par Akane