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J'y suis mais y suis-je vraiment? [Sachiko Kamiya]

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Jeu 16 Mai 2013 - 2:33
Suite à de nombreuses et variées péripéties, le tout l'aidant concrètement à savoir où elle se trouvait enfin, Shizune arrivait à l’hôtel, futur lieu de sa vie nouvelle. Il était encore délicat de concevoir son futur dans ce village, mais débuter une nouvelle vie ne lui semblait pas une mauvaise chose. C'était même sans doute indispensable, bien que cela soit un peu brusque. Troublée, ses pensées actuelles allaient cependant majoritairement vers celle qui l'avait guidée depuis le portail et lui avait donné les explications appropriées. Des pensées de remerciements, principalement.

Mais trop réfléchir n'allait pas l'aider, ni à avoir l'esprit clair et encore moins avancer. Secouant la tête machinalement comme pour chasser toute réflexion intruse ou superflue, elle inspira doucement, puis s'avança dans le hall de l'hôtel où elle récupéra sa clé sans problèmes, comme si elle était attendue. Simples formalités, Shizune fut attribuée à la chambre numéro cinq, endroit où elle allait avoir deux colocataires, selon les brèves explications fournies. Tout cela s'emboîtait vraiment trop simplement, et cela n'en était que plus.. dérangeant. On se proposa de porter sa lourde valise, mais la jeune fille pouvait le faire, grâce aux roulettes bienfaitrices. Quant à sa chambre, il suffisait de toucher les lettres en relief de chaque porte et le tour était joué. Et puis, la chambre numéro cinq, cela devait être facile à trouver non?

Le refus -poli- de l'aide proposée n'était pas de la fierté mal placée... Shizune espérait bien découvrir les lieux par elle-même pour mieux les mémoriser, quitte à prendre un peu plus de temps que prévu. Elle se débrouillait toujours mieux de cette façon, c'était ainsi. Sac à dos, valise en main, canne blanche vitale et voila que notre exploratrice partait vers de nouveaux horizons. Une escapade découverte qui fut relativement courte, et pour cause...

Il n'y avait pas de chiffres en relief sur les portes. Ces derniers étaient sans doute peints, ce qui ne l'arrangeait pas du tout. Comment savoir quelle porte était la bonne? Devait-elle faire demi-tour pour demander de l'aide? Elle était bête, à vouloir tout faire par elle-même... Elle qui disait que cela la perdrait tôt ou tard, voila qu'elle était en difficulté...
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Jeu 16 Mai 2013 - 21:36
La solitude doit être un vilain défaut… Oui, clairement. Le plafond semble me clamer que rester ainsi seule ne m’aidera pas dans ma nouvelle vie ! J’ai en tête l’image de ma guide, mon étoile, le macaron de demoiselle, j’ai nommé la multicolore Maryvette. Je revois clairement mon arrivée, ma première nuit ici… Un peu mouvementée certes. Le temps que je m’habitue ! Chose qui ne va pas être des plus simples. Je vivais seule jusqu’ici, dans un minuscule appartement, avec des livres de cardiologie… Et bientôt, voilà que je vais avoir des colocataires. Je ne suis déjà pas habituée aux contacts humains, j’ai peur de tout faire de travers, et je vais me retrouver entourée non-stop. Des frissons me remontent dans le dos, et l’estomac quelque peu noué. Et si elles ne pouvaient pas me supporter ? L’idée que ma maladresse puisse les insupporter et les amener à changer de chambre me fait presque tourner de l’œil. Oh, que oui, j’ai peur. Je ne connais pas tout ca, et je n’ai réellement aucun idée de ce qui m’attend. Quand j’entreprends une opération, je sais à quels problèmes je peux être confrontée et comment je peux les régler… Mais là, il n’y a rien que je puisse prévoir !

J’entends un bruit en fond, et je plisse les yeux. Le bruit se raproche, et je comprends que le son lointain est celui des marches gravies par quelqu’un. Automatiquement, je me fige… Avant de me redresser brusquement, presque brutalement. Quelqu’un arrive. Avec des affaires, oui, j’entends clairement un roulement qui à mon avis correspond à une valise qu’on tire ! Une nouvelle arrivante… Je saute hors de mon lit, cœur palpitant, me demandant que faire… Que faire ? Je tourne en rond. Décidément, je ne suis vraiment pas douée, c’est un fait. Prenant mon courage à deux mains, je décide d’aller à la rencontre de la jeune fille et sors de la chambre quelque peu stressée. C’est la que je la vois. Perplexe. Avec sa canne blanche, à tâtonner la porte. Cette jeune fille est peut-être dotée d'une somptueuse cascade blonde qui dégringole du haut de sa tête, mais pour sur, elle n'en voit pas grand chose! Elle semble désemparée de ne pas trouver d’indication sur les portes, je présume… Je m’avance vers la jeune femme à la longue chevelure blonde et parle avec douceur pour ne pas l’effrayer.

« Bonjour ! Je me présente, je suis Sachiko Kamiya de la chambre 5. A vos bagages, je vois que vous êtes nouvelles… C’est avec plaisir que je vous aiderai si vous êtes en détresse ! »

Bon, pour une fois, je ne me suis pas trop mal débrouillée… Je crois. J’espère ! Mais j’allais oublier…

« Oh, et sans vouloir vous offenser, puis-je vous demander comment vous vous appelez ? »
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Sachiko Kamiya
Âme qui Rode ☂
Sachiko Kamiya
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Origine: Franco-Japonaise
Métier: Médecin cardiologue
Sachiko Kamiya
Jeu 16 Mai 2013 - 23:19
L'inquiétude soudaine vis-à-vis de cette nouvelle difficulté laissa place à un doute tempéré. Le bruit d'une porte qui s'ouvrait, le bruit de pas qui s'approchaient. Quelqu'un venait à sa rencontre, ou tout du moins, venait dans sa direction. Une aide providentielle? Shizune ne pouvait pas la laisser passer sans réagir, elle devait au moins demander à quel numéro de porte elle se trouvait... Si elle était aux chambres supérieures, il lui aurait fallut redescendre. Sinon il lui aurait fallut monter. Pourtant, il était de base commune que les premières chambres d'un hôtel se trouvent au rez-de-chaussé mais... ce n'était pas un hôtel ordinaire. Ni un village ordinaire.

De nouveau, une voix douce. Une jeune femme, mais dont le timbre était moindre que sa rencontre précédente.. Était-elle plus petite? Plus fluette? Plus réservée, aussi? C'était possible, Shizune ne pouvait que faire des déductions à partir de ce qu'elle entendait. L'ouïe était chose précieuse, mais elle n'était pas aussi développée que chez une aveugle native. Elle faisait de son mieux pour comprendre et anticiper les choses, en particulier les situations imprévues.

Ainsi, celle qui l'abordait était Sachiko Kamiya, chambre 5. Elle disait l'aider avec plaisir si elle était en détresse. Loin de là, Shizune n'allait cependant pas refuser de l'aide. D'autant plus, que, coup du hasard, c'était sa colocataire qui l’accueillait en personne! Il n'y avait qu'une seule façon de faire dans cette situation.

Faisant attention au point d'émission de la voix face à elle, pour éviter tout incident, Shizune fit une courbette emplie de politesse, offrant à son interlocutrice un sourire amical bien que ce dernier dissimulait moultes interrogations, questions, doutes, craintes et troubles inhérents à sa nouvelle existence, voir aux évènements de ces dernières heures.


« Ravie de vous connaître, je m'appelle Shizune Kobayashi, je suis votre nouvelle colocataire. Merci de m’accueillir. »

Si son regard n'avait pas d'expression propre, et n'était pas communicatif malgré la couleur vive de ses pupilles, son visage l'était bien plus. Elle était encline à la discussion, car nouer des liens était sans doute la chose la plus raisonnable à faire dans un endroit qui nous est parfaitement inconnu. Sans compter que Shizune aimait faire des rencontres, parler et converser, se faire des nouvelles connaissances... Voir de nouvelles amies.

« Merci encore, mais je n'ai pas beaucoup de bagages. Par ailleurs j'espère que nous nous entendrons bien toutes les deux, et que je ne vous dérangerais pas trop.. »

Nouveau sourire, chaleureux celui-ci. Parce qu'un sourire pouvait accomplir beaucoup de choses, comme briser la barrière des langues, ou briser celle du handicap... Elle espérait fortement que sa nouvelle connaissance soit compréhensive, vu qu'il allait falloir un certain temps d'adaptation à l'aveugle. Aussi bien vis-à-vis des lieux que du village en lui-même...
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