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Sam 12 Jan 2013 - 10:47
★ AYAKA YAMATO ★


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♬ Petites Informations ♬

Nom : Yamato
Prénom : Ayaka
Surnom : Aya
Age : 15 ans

Signe Astrologique : Gémeau
Origine : Japon
Chambre : Comme ça vous arrange, ça m'en égal.
Travail : Etudiante

Ce qu'elle aime : M’amuser.
Ce qu'elle n'aime pas : Me retrouvée seule

Autres : Adore les animaux, en particulier les chats.
Avatar : Serah Farron

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♬ Parlez Moi De Vous ♬

HISTOIRE :
J’ai vu le jour deux ans après ma grande sœur, Marika, un 12 juin sous la pluie et l’œil attendri de mes parents.

Je n'ai pas vraiment à me plaindre de ma vie. Du moins pas de ma petite enfance. Au jardin d'enfant, j'étais la gentille petite fille qui jouait facilement avec tout le monde. Le genre de petit bout de chou qui pleure peu et que les gens adorent généralement garder.
A l’école primaire, je commençai à me plaindre et essayer de me défendre quand on me piquait mes jouets, dans la cour, mais je trouvai rapidement une meilleure solution : « Je vais le dire à Mari-chan ! ». Et protectrice que ma grande sœur était, elle prenait ma défense, dans la seconde. Il n’y avait bien que pour moi qu’elle se mêlait aux histoires de la cour de récréation. A vrai dire, même quand je ne venais pas me plaindre, elle gardait un œil sur moi et n’hésitait pas à faire barrage dès que les choses n’allaient pas comme je voulais.

Quand nous furent toutes les deux au collège, notre complicité s’accrut nettement, même si nous étions déjà presque aussi complices que des jumelles. Déjà, notre âge nous permis de commencer à faire quelques sorties en ville, ensembles, rien que nous - principalement sur sa dernière année avant le lycée. Ce n’étais jamais grand-chose, juste un cinéma, quelques boutiques pas loin de chez nous… Ce n’était pas le mieux du mieux, mais cela me suffisait et avait l’air de lui suffire aussi.
Le deuxième facteur était que quand bien même elle continuait à veiller sur moi, j’avais trouvé ma propre méthode pour avoir qui je voulais – en particulier les garçons – à ma botte : j’étais jolie fille. Un sourire par-ci, un clin d’œil par là… J’étais populaire et ravie de l’être. J’aimais ces regards tournés vers moi et n’hésitais pas à me placer en chef de file. Mais quand bien même j'avais souvent une jolie troupe autour de moi quand j'étais dans les couloirs de l'établissement, j'avais rapidement su discerner les vrais amis des autres et m'arrangeais pour passer régulièrement du temps avec eux. M'amuser avait toujours été l'une de mes spécialités.
Le seul reproche que l’on pouvait me faire était mes résultats scolaires. Si mon ainée avait mis un point d’honneur à travailler dur pour avoir de bonnes notes, je voyais les choses très différemment. Je ne fournissais aucun effort particulier et me contentais de faire ce qui m’était demandé, ni plus ni moins, quitte à me tenir juste au niveau de la moyenne. Je reposais exclusivement sur mon intelligence.

Il n’y eut jamais vraiment de disputes entre Mari-chan et moi. Même si des sœurs se chamaillent forcement à un moment ou un autre, jamais de gros éclat ne se fit sentir. Entourées de l’amour de nos parents, nous n’étions pas assez riches pour créer une rivalité et pas assez pauvres pour obliger l'une à se dévouer pleinement pour le reste de la famille. Nous étions justes de sœurs ordinaires de la classe moyenne, avec chacune leur vie et leurs préférences ; leur propre monde, mais néanmoins une complicité très forte.

Et puis il y eut ce jour. Ce fameux jour où j’appris que je n’aurais aucune chance d’arriver dans le même lycée que ma sœur, car elle allait passer les années suivantes dans un établissement de prestige.
Bien.
Qu’avais-je à redire ? Elle le méritait ! Moi, j’aurais pu me mettre à travailler d’arrachepied, comme elle, pour pouvoir monter un bon dossier et y trouver ma place… Mais à défaut d’être honnête chaque jour, envers mes prétendants, je me devais d’être honnête envers moi-même. Marika avait sa place dans ce genre d’établissement, mais pas moi. Alors, je la laissais partir, non sans larmes. Et pas non plus sans lui en vouloir un peu de me laisser seule.

Mais cela n'empêcha pas malgré tout ma vie de continuer, quasiment identique à celle qu'elle était avant que Mari-chan ne s'en aille. Je continuais d'avancer au collège, de sortir avec mes amies et ma mère, de rire avec mon père et d'aller à la danse

A la danse, justement, il y eu aussi des changements : une nouvelle venait de débarquer. Jude Featherstone. Débarquée des USA, la blonde aux yeux vairons avait posé les pieds à Tokyo presque par hasard puisque ses parents, aussi américains qu’elle, n’étaient censés venir que pour affaire et que finalement, la ville leur plaisant, ils avaient décidé d’y rester et de faire venir leur fille, fille qui avait le cas échéant un an de plus que Mari-chan.
C’était donc en cette rentrée scolaire qu’elle débarquait dans mon école de danse et comme par hasard dans mon cours. Elle était amicale et souriante, mais douée et fière d’en faire de trop pour prouver qu’elle était la meilleure. Le hic ? C’était moi la meilleure avant qu’elle ne débarque et une certaine rivalité s’instaura entre nous. Mais attention, pas le genre de rivalité malsaine qui peut amener à des coups fourrés du plus mauvais goût, oh non, loin de là ! Entre nous c’était plutôt le genre de rivalité qui fait progresser.

Et en effet, pour progresser, nous progressions. Vite. Très vite, même. Vite au point d’apprendre à chaque cours ou presque de nouveaux pas, de nouveaux sauts. Vite au point de rattraper le niveau d’une danseuse étoile ou presque... Mais plutôt presque quand même. Et ainsi, nous dûmes changer de cours plusieurs fois dans l’année pour pouvoir nous permettre de continuer à progresser et ne pas risquer de s’ennuyer.
En dehors des cours, nous devînmes de bonnes amies. D'ailleurs plus le temps passait, plus j'avais tendance à me rapprocher d'elle. Et pour cause, Mari-chan nous donnait des nouvelles de moins en moins souvent, ce qui m'inquiétait sans doute autant que mes parents sans qu'aucun de nous n'en parle jamais. Alors, je fis de mon mieux pour continuer d'avancer et me tenir toujours à ma place : celle du bout-en-train de la famille.

Mon entrée au lycée fut un grand soulagement : je ne risquais plus d'avoir affaire à des professeurs ayant eu ma soeur avant moi. Effectivement, être moins studieuse qu'elle ne l'était m'avait causé quelques tords vis-à-vis de ceux qui la connaissaient.
A vrai dire, je m'en étais toujours moquée. Mon but à moi n'était pas d'être la meilleure. Pas dans les études, tout du moins. Je me voyais bien davantage danseuse que technicienne informatique, même si mon projet le plus concret restait de travailler dans la petite enfance et pour ça il faudrait bien que je me décide un jour à travailler sérieusement... Un jour. Cette année peut-être, ou alors l'année prochaine.

Un jour, un jour banal, un jour comme les autres, le téléphone sonna.

- Je prends ! Annonçai-je à maman avant de décrocher. Allô oui ?
- Bonjour, je suis bien au domicile des Yamato ?
- Oui. Que puis-je pour vous ?
- Puis-je parler à l'un de vos parents ?
- Bien sûr.

Je mis la main sur le micro du téléphone et appelai maman avant de prévenir la personne à l'autre bout du fil qu'elle arrivait. A l'arrivée de ma génitrice, je lui tendis le téléphone et me dirigeais vers ma chambre, l'idée que cette conversation puisse m’intéresser ne m'ayant même pas effleuré l'esprit. Du moins pas jusqu'à ce que j'entende :

- Non, non Marika n'est pas revenue chez nous.

J'eus l'impression que la terre venait de cesser de tourner. Je tournai les talons et me précipitai vers le téléphone pour voir le visage décomposé de maman. L'inquiétude me gagna. Que ce passait-il ?

- Mais... Pourquoi cette question ? Elle n'est plus dans votre établissement ? Interrogea sa voix paniquée.

La réponse manqua de la faire défaillir. Non, Mari-chan n'était visiblement plus à son internat. Et pas non plus ici... Mais alors où était-elle ? Où pouvait-elle être partie ?
Je n'osais plus respirer tandis que ma mère perdait consistance. Des milliard de question et de scénarios dramatiques se bousculaient dans ma tête et je ne pus pas m'empêcher de pleurer. De loin, je l'entendis remercier la jeune femme qui nous avait appelés et raccrocher. Elle essaya de me dire ce qu'elle venait d'entendre, mais elle n'en eut ni le besoin ni la force. J'avais déjà compris.
Elle vint me prendre dans ses bras et je m'abandonnais à maman comme une poupée désarticuler. Ma soeur... Ma grande soeur c'était volatilisée sans que personne ne soit au courant de rien.
Finalement, papa rentra et il s'effondra également lorsqu'il prit connaissance de la nouvelle.

De mon côté, j'appelais Jude. Elle était devenue ma meilleure amie, pratiquement trois ans, elle pourrait m'aider. Elle le pourrait en tout cas si elle répondait. Je passai des heures en silences, des heures à tourner en rond et à me demander comment, pourquoi... La situation avait de quoi me rendre folle.
Mais Jude a finis par rappeler et lui parler me permis de souffler un instant. Aussi longtemps que la communication dura. Nous planifiâmes de nous voir dès le jour suivant, pour qu'elle puisse essayer de me changer les idées. Bien sûr le lendemain, elle ne réussit qu'à moitié. Mais espérait-elle vraiment faire mieux ? Sans doute pas. Je ne lui en étais pas moins reconnaissante.

A la maison, le climat de silence finit par devenir insupportable au point que mes parents ne trouvèrent rien de mieux pour le rompre que de ce chicaner pour savoir à qui revenait la faute de la disparition de Mari-chan. Le problème était qu'elle ne revenait à personne à part peut-être la fuyarde elle-même.
Perdue, je me rapprochais encore davantage de ma meilleure amie. Mais, elle aussi, finit par disparaître sans laisser de trace. Et ce fût encore un coup de téléphone qui fit basculer ma vie alors que j'avais l'impression de retomber sur mes pieds. Cette fois, il ne provenait pas d'un lycée, mais directement de la mère de Jude que je reconnus sans soucis puisqu'elle n'essaya pas de me parler en japonnais et préféra s'adresser à moi en anglais.

- Dis-moi, Ayaka, Jude ne serait pas avec toi, par hasard ? Me demanda-t-elle.
- Non, justement, je comptais vous appeler. Ça doit faire trois jours que je n'arrive pas à la joindre, répondis-je sagement.
- Bien merci de ton aide.
- Vous ne savez pas où elle se trouve ? Questionnai-je avant qu'elle ne raccroche.
- Non. Je suppose qu'elle a dû repartir dans notre famille, mais je m'étonne qu'elle n'en ait parlé à personne...
- Elle a disparu comme ça, du jour au lendemain ?
- Oui, exactement. Pourquoi ?
- Parce que ça a été le cas... De Mari-chan... Ma soeur.
- Oh ! Je suis désolée. En tout cas merci. Je te tiens au courant dès que j'ai du nouveau.
- Merci.

Mais je retombai une fois de plus dans cette sensation de néant. J'aurais pus survivre à l'une des deux disparitions... Mais pas à tant. Pas en si peu de temps. Quelque mois seulement séparaient ces deux pertes. Il était déjà difficile d'y survivre adulte... Mais à quinze ans ?
Des idées plus noires que jamais me vinrent en tête, dictées par la tristesse, l'inquiétude et l’incertitude.

Tu dois lutter, Aya. Aucune des deux ne voudrait te voir ainsi. Ni Mari-chan, ni Judy-kun... Relève la tête, Aya. Relève la tête...

Je m'efforçais de me répéter ces phrases la semaine suivante. Même si mes parents continuaient de se crêper le chignon, même si j'étais seule. Je leur devais bien ça. Tout ne reviendrait jamais dans l'ordre, mais je l'espérais tout de même en silence.
Jusqu'à ce que maman rentra du travail et m'attrapa par le bras. "On s'en va." dit-elle sans me laisser le temps de lui poser une question. Elle me poussa dans la voiture et mit la musique trop forte pour que je puisse lui adresser la parole. Nous avons roulé longtemps. Ou peut-être que le temps me paraissais long, car je n'avais rien compris. Nous nous sommes arrêtées dans le garage d'un immeuble et je l'ai laissée m’entraîner jusqu'à un appartement. Je ne cherchais plus à comprendre. Elle salua quelqu'un, probablement notre hôte et celle-ci tenta de m'expliquer que maman et moi allions passer quelques semaines ici, en attendant qu'elle ait trouvé un appartement où nous pourrions loger ensemble.

Les jours passèrent et le toit devient rapidement mon refuge. J'aimais regarder le sol en contre bas. Mais chaque fois que je le regardais, les deux parties de moi luttaient. L'une me disait d'arrêter là et de tomber, mais l'autre me demandait de me ressaisir. Je restais quelque part suspendue entre les deux. Et un soir, alors que je montais sur le toit, prête à franchir le garde-fou, une épaisse brume me surpris, mais ne me fit pas reculer.

PHYSIQUE :
De taille moyenne pour mes quinze ans, j'ai une silhouette toute en longueur qui coïncide bien avec mes dix ans de danse classique. Même si on ne le penserait pas, cela implique une certaine musculature, bien qu'elle me permette surtout de la souplesse et pas énormément de force.
Mes longs cheveux rosés dégradent non pas vers le milieu de mon dos, mais vers le côté gauche. Le plus souvent, ils sont attachés en queue de cheval à mi-hauteur, sur mon côté le plus long, ce qui n'empêche pas, quelques mèches, plus courtes, d'encadrer mon visage. Elles n'en sont pas moins juste assez longues pour que je puisse les ramener dans mon chignon, pour les cours de danse. Les seuls qui y échappent sont celles, plus folles qui retombent sur mon front sans ordre particulier et que je suis donc contrainte de dégager avec une barrette.
Mon visage reflète mon jeune âge. si je ne ressemble plus à une enfant, on ne peut pas dire non plus que je donne l'impression d'être adulte. Non, il se voit au premier regard que je suis adolescente. Mais s'il y a une autre chose que l'on remarque sur mon visage, ce sont mes yeux. Moi-même je ne nierais pas les apprécier tout particulièrement. D'une couleur bleue pâle, ils pourraient paraître froid si l'amusement n'y apparaissait pas la plupart du temps. Justement, en parlant d'amusement, les prunelles sont sans aucun doute le meilleur moyen de connaitre mes émotions. D'un autre côté, je n'ai jamais vraiment pris la peine de les cacher.
Sans que je le veuille vraiment, tous mes mouvements gardent plus ou moins la grâce et la fluidité de mes années de classique. Celles-ci se voient également sur les mains particulièrement aux ongles toujours vernis d'une couleur à peine visible voir seulement de transparent.
Niveau style vestimentaire, je m'en suis toujours tenue à mon uniforme blanc et rouge, j'y ai rajouté une sorte de veste de mousseline sans manche qui y ajoutait une teinte un peu rosée. Les jours où je ne suis pas contrainte audit uniforme, je n'en continue pas moins de porter des jupes courtes ou en été de petites robes légères. Il n'est pas impossible de me voir en pantalon, mais ce n'est pas ce qui m'arrive le plus souvent.

CARACTÈRE :
Pas du genre à me prendre la tête, je sais m'amuser et c'est sans doute ce que je fis le mieux. Rire et faire rire, c'est mon domaine. Mais attention quand même, je ne fais pas dans la vulgarité. Je ne fais pas vraiment le clown non plus, je ne m'affiche pas pour des pitreries et de grands gestes. J'ai plutôt un don pour trouver le mot ou le jeu de mot qui fera rire, juste à ce moment précis.
En général, je suis plutôt mise en avant parce que je suis jolie fille. A vrai dire j'en joue. Je connais mes charmes et je sais les exploiter quand cela m'arrange. Mais il faut bien reconnaître que je ne suis pas la peste que les jalouses voient puisque j'ai beau être très entourée et adorée ça, je n'utilise mon influence que pour des choses minimes. Je tiens à faire les choses par moi-même et dans les domaines qui m'importent, j'aime être la meilleure. Je n'y attache pas une importance primordiale, bien sûr, mais je ne crache pas dessus pour autant.
Je ne m'attache pas très vite à ceux qui m'entoure, je prends plutôt le temps de les connaitre et de savoir si je pourrais vraiment compter sur eux avant de les classer sérieusement parmi mes amis. Pas folle la guêpe. Cependant, si je ne suis pas une extrême, je suis assez vigilante vis-à-vis de ceux que je considère, justement, comme proche de moi. Pas spécialement amatrice de rumeurs, je n'en sais pas moins écouter et j'essaye toujours de donner des conseils quand on a besoin de moi, sans me revendiquer "faiseuse de miracle".
Si quelqu'un à qui j'ai accordé ma confiance, ou tout du moins en partie, m'abandonne de quelque manière que ce soit, je peux me montrer rancunière... Mais c'est surtout une façade. Ayant une tendance à m'inquiéter des autres et du fait que tout soit au mieux pour eux - la formule étant plus extrême que la réalité -, je me fais assez facilement du soucis. C'est à cause de ça que je peux leur tenir rancune : le fait qu'ils m'aient laisser me faire du soucis, plus ou moins longtemps. Et puis il faut reconnaître qu'il n'est spécialement très difficile de me "récupérer" si on m'a juste laissé me faire du soucis et pas un coup-bas. Ça, en revanche, je ne le pardonne pas.

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